La Comtesse aux fesses nues

fidelio

La comtesse se prélassait sur son lit, toujours en proie à une vive excitation. Malgré sa vigueur, son amant, le marquis de S., venu la visiter plus tôt, ne l'avait pas contentée, et la jeune femme songeait à un nouveau moyen, original et agréable, de se donner du plaisir.
Le bas du corps nu et les seins à l'air, la comtesse commença par caresser doucement le clitoris, avant d'introduire un doigt dans sa chatte soyeuse et de se doigter longuement.
Comme à l'accoutumée, c'était délicieux – la jeune femme connaissait bien son corps et savait comment se faire du bien – mais cette fois, il manquait quelque chose.
Une idée lubrique lui traversa l'esprit : la belle comtesse fourra son doigt dans sa bouche, le suçant longuement, comme s'il s'agissait d'une queue. Puis, la jeune femme écarta les fesses et introduisit doucement le doigt dans son petit orifice, avant d'opérer un mouvement de va-et-vient. Cette nouvelle sensation ne lui déplut pas.
Malgré sa vie sexuelle débridée, la comtesse pouvait se vanter d'être vierge de ce côté-là : une appréhension l'avait toujours empêché de sauter le pas. Il lui était pourtant déjà arrivé de frotter ses fesses contre le pénis en érection de ses amants, parfois jusqu'à ce que ces derniers éjaculent, mais jamais en elle. Toujours SUR ses fesses.
Quand son petit trou fut suffisamment dilaté, la comtesse introduisit un second doigt. Malgré une petite douleur, à peine perceptible, c'était divin. Si bon qu'elle en hurla de plaisir.
Son cri avait alerté une domestique, qui se pointa tout à coup dans la chambre, plumeau à la main.
A sa vue, la comtesse sursauta.
– Désolée Madame, bredouilla la servante, affreusement gênée de trouver sa maitresse dans une telle situation. Je vous ai entendu crier et j'ai cru que vous étiez souffrante ! Je m'en vais.
– Restez donc me tenir compagnie.
La servante ferma derrière elle, ne sachant pas très bien ce qu'on allait lui demander. La comtesse la détailla du regard. Elle prit soudain conscience qu'elle ne regardait pas assez les gens qui étaient à son service. Sa servante était petite, à peine sortie de l'adolescence – alors qu'elle-même approchait de la trentaine – blonde, avec un visage enfantin. Le visage d'un ange qu'on aurait envie de pervertir. Elle allait pieds nus, en haillons.
Une pauvrette doublée d'une beauté qui s'ignore, pensa-t-elle.
La comtesse devinait, à la façon dont elle la dévorait des yeux malgré sa timidité, que la jeune servante la désirait secrètement, probablement depuis qu'elle était entrée à son service. Autant mettre cela à profit ! La comtesse avait une tâche à lui confier.
– Comment vous appelez-vous, mon ange ? lui demanda-t-elle avec douceur.
– Je m'appelle Marguerite, répondit timidement la servante.
– Je vais vous demander quelque chose, Marguerite, dit la comtesse en écartant les jambes devant elle, dévoilant son intimité, ce qui la troubla. J'espère que cela ne vous choquera pas : vous allez introduire doucement le manche de ce plumeau entre mes fesses.
– Je vous demande pardon, Madame ? fit la servante en ouvrant de grand yeux.
– Vous avez parfaitement compris ! Maintenant approchez. C'est un ordre !
Marguerite s'exécuta. La comtesse se coucha sur le côté, tournant le dos à sa servante, en écartant les fesses au maximum avec ses doigts, dévoilant à sa servante une petite rondelle rose et accueillante, que la servante eut tout de suite envie de lécher.
– Vous allez commencer par sucer le manche du plumeau pour lubrifier, dit la comtesse, sur un ton ordonnateur. Sucez-le avec conviction, comme si c'était le sexe de votre amant. Quand vous serez prête, introduisez-le moi.
Marguerite commença donc à sucer le manche de son plumeau, d'abord avec un certain dégoût, puis avec délectation. Enfin, elle l'enfonça dans l'anus de sa maitresse, qui poussa un cri, à la fois de plaisir et de surprise.
– Maintenant, ramonez-moi, dit la comtesse. N'ayez pas peur, allez-y ! Ne vous arrêtez que si je vous le dis.
La comtesse écarta les fesses pour laisser entrer l'objet et Marguerite commença à ramoner sa maitresse, non sans y prendre un certain plaisir. Tandis qu'elle s'aquittait de sa tâche avec dévotion, elle en profita pour glisser discrètement une main dans sa culotte et se masturber. Elle n'était pas sûr d'en avoir le droit, puisqu'on ne lui avait pas autorisé, mais ne put s'en empêcher.
La jeune femme de rang noble, quant à elle, sondait les profondeurs du plaisir. En proie à une extase totale, elle se léchait les lèvres, passait la main dans sa chevelure rousse, malaxait ses seins nus en se titillant parfois les tétons du bout de ses doigts.
Marguerite, quant à elle, était au bord de l'orgasme. Elle allait jouir, quand elle entendit sa maitresse dire brusquement :
– Arrêtez !!
– Je vous ai fait mal, Madame ? s'inquiéta la servante.
– Non, pas du tout ! Mais j'ai envie de quelque chose de plus grand. Je veux que vous glissiez votre main entière dans mon anus.
– Mais Madame, je risque de vous blesser...
– Je ne vous demande pas votre avis. Obéissez !
La jeune servante obéit. Elle posa son plumeau et essaya d'introduire plusieurs doigts en même temps dans le trou de sa maitresse.
– Lubrifiez-les avant, ordonna celle-ci en se rétractant.
– Pardon Madame, bredouilla la servante, confuse.
Elle entreprit alors d'enfoncer tous les doigts de sa main dans sa bouche et de les lécher, lentement, jusqu'à faire dégouliner de la salive partout sur son avant-bras. A cet instant, sa chatte était au moins autant humide que le fond de sa gorge.
Pendant ce temps, la comtesse effectuait de petit cercle avec le bout de son doigt autour de sa rondelle pour bien dilater l'entrée. Il fallait, en effet, que son trou soit suffisamment large pour laisser passer un poing entier.
– Vous pouvez y aller maintenant, dit alors la comtesse.
Marguerite enfonça alors un doigt, puis deux, puis sa main entière glissa dans le tréfonds du cul de sa maitresse. Celle-ci poussa alors un nouveau cri de plaisir.
– Mon Dieu, que c'est bon ! gémit-t-elle. Ça rentre comme dans un beurre !
La servante commença à effectuer des mouvements de va-et-vient avec son poignet qui envoyèrent la comtesse au septième ciel.
– Vous deviez essayer cela avec votre amant, conseilla-t-elle à sa servante. C'est encore meilleur que la pénétration vaginale.
Tout en continuant à pénétrer sa maitresse, Marguerite répondit :
– Je n'ai pas d'amant, avoua-t-elle. Et je n'oserais jamais faire une chose pareille...
– Pourquoi cela, mon ange ?
Marguerite hésita.
Quelqu'un fit soudain irruption dans la pièce. Un jeune homme de rang noble. Surprise, Marguerite retira son poing des fesses de sa maitresse.
– Ma chère, je vous présente mon Eric, un autre de mes amants.
– Chère comtesse... dit ce dernier en s'inclinant.
Le jeune homme parut d'abord perturbé parce la scène qu'il venait de découvrir, avant de réaliser l'aubaine qui s'offrait à lui. Deux jolies jeunes femmes à baiser au lieu d'une seule ! Il sentit son sexe durcir dans son pantalon.
– Ferme à clé derrière toi, lui demanda la comtesse.
Le jeune homme s'exécuta. Il rangea la clé dans un tiroir près de la porte.
– Je lui avais demandé de me rejoindre avant que vous n'arriviez, expliqua la comtesse à sa servante.
Cette dernière resta interdite.
– J'ai d'abord envie de le voir vous prendre, dit alors la comtesse.
Le jeune homme sourit à cette idée. Il détailla la soubrette de la tête aux pieds. Eric n'avait rien contre le fait de déflorer le personnel féminin en temps normal, mais celle-ci était particulièrement ravissante.
Eric baissa son pantalon. Jaillit alors un énorme sexe en érection qui ne demandait qu'à s'enfoncer dans son intimité, Puis il approcha de la jeune servante.
– Je veux que tu la sodomises, dit la comtesse sans détour.
La servante pâlit devant une telle injonction.
– Non, maitresse, s'il vous plait !
– De quoi avez-vous peur, ma chère ?
Marguerite hésita.
– D'avoir mal...
Les deux autres ne purent s'empêcher de rire.
– Eric fera en sorte que nous ne souffriez pas... Eh, Eric ? Maintenant, allongez-vous sur le lit et écartez les fesses.
Surmontant son appréhension, Marguerite enleva sa culotte et se mit sur le lit, à quatre pattes, attendant de se faire embrocher. Eric cracha dans sa main, décalotta son gland et commença à le lubrifier avec sa propre salive.
La comtesse, quant à elle, s'adossa contre le mur pour profiter du spectacle, tout en massant son clitoris avec lenteur, d'une main experte.
Quand elle sentit le sexe d'Eric forcer son intimité, Marguerite poussa un cri. Eric avait commencé à entrer doucement en elle mais la demoiselle ne le supportait pas.
– Arrêtez, ça fait trop mal ! gémit-elle.
Eric, aveuglé par son propre plaisir, continua de la ramoner avec plus d'intensité. La souffrance qu'éprouvait Marguerite était égale au plaisir que prenait son partenaire à aller et venir dans son petit cul serré. Elle avait les fesses en feu.
– Ralentissez, je vous en prie !
Pourquoi cet homme ne l'écoutait-il pas ? Était-ce parce qu'elle était simple roturière qu'on n'avait cure de son bien-être ?
Marguerite sentit les larmes lui monter aux yeux, pas tant à cause de la douleur que de l'humiliation qu'on lui faisait subir. Elle aurait voulu le repousser, s'enfuir de la pièce, mais elle se rappela qu'on l'avait enfermé.
En désespoir de cause, la jeune femme essaya de détendre son sphincter pour mieux accueillir cette queue dure qui la défonçait sans pitié. Un miracle se produisit alors : Marguerite sentit la douleur céder progressivement la place au plaisir.
Elle sentait toujours le sexe d'Eric ramoner les parois de son anus, mais la sensation qu'elle éprouvait était désormais de l'ordre de l'extase pure. Sont cul commença à se lubrifier tout seul. Elle découvrait des sensations jusque là inconnues et elle aimait ça.
De son côté, son partenaire éprouvait un plaisir intense, lui aussi. Il haletait et on le sentait au bord de la jouissance.
– Je sens que je vais venir, dit-il alors.
– Alors, arrête-toi ! lui ordonna la comtesse.
A contrecœur, Eric retira sa verge du cul de Marguerite, frustrée elle aussi. La comtesse se dirigea vers le lit et prit la place de sa servante qui, ne sachant pas trop quoi faire, s'assit une chaise dans un coin pour regarder la suite.
Tout en se masturbant, Eric approcha des fesses de la comtesse installée dans la position de la levrette, dans le but de faire pénétrer son gland dans la petite rondelle rose de l'aristocrate.
– Prends-moi d'abord par la chatte, dit-elle.
Le jeune homme obéit, changeant d'orifice. La chatte de son amante était déjà trempée. La pénétration fut facile et délicieuse.
Eric se délectait de la sensation de frottement de sa chatte soyeuse et mouillée sur sa queue. Il continua de pénétrer violemment la belle jusqu'à ce qu'elle jouisse.
– Prends-moi le cul, maintenant ! supplia-t-elle dans un cri d'orgasme.
Eric allait, pour la première fois, sodomiser la femme qui alimentait ses fantasmes. Il l'avait déjà enculé de nombreuses fois en rêve, mais rien de comparable à la réalité ! Cette femme avait, sans conteste, le meilleur cul de tout le royaume. Si bon qu'il ne put se retenir longtemps.
– Je ne veux pas que tu souilles l'intérieur de mes fesses, dit alors la comtesse.
– Je viens malheureusement de le faire, avoua-t-il.
L'aristocrate le foudroya alors du regard et se retira. Le sperme de son amant jaillit de son petit trou comme une fontaine et commença à couler le long de ses cuisses. D'une main, elle le récupéra pour le porter à sa bouche. Sa servante la regardait faire, bouche-bée.
– Mon amant a été désobéissant, dit-elle en se léchant les doigts, mais j'aime trop son sperme pour le gâcher. A présent, il mérite une punition.
La comtesse se retira du lit et planta alors ses yeux dans ceux de son amant.
– Allonge-toi sur le lit. Marguerite va s'occuper de toi.
A la fois étonné et ravi que les festivités ne soient pas terminées, le jeune homme s'exécuta de bonne grâce, recommençant à se masturber pour rester dur.
– Servante, je veux que tu le suces jusqu'à ce qu'il jouisse de nouveau.
La servante s'approcha timidement, avant de saisir le sexe toujours dressé pour le prendre dans sa bouche. Après la jouissance, le gland de la plupart des hommes a tendance à devenir très sensible. Continuer à le sucer et à le branler s'apparente alors à une douce torture.
Tandis qu'elle le suçait, doucement mais avec efficacité, Marguerite sentait Eric s'agiter et l'entendit gémir. Marguerite devait bien l'avouer, elle prenait du plaisir à la situation. Le voir dans cet état s'apparentait à une sorte de revanche, et lécher cette bite qui sortait directement du cul de sa maitresse l'excitait plus qu'elle n'aurait su le dire.
Finalement, Marguerite sentit un liquide chaud remplir sa bouche. Sa victime venait de décharger et affichait un sourire satisfait.
- N'avale pas, dit la comtesse en s'approchant d'elle. Je veux en profiter encore.
La jeune femme glissa alors sa langue dans la bouche de sa servante pour l'embrasser et goûter de nouveau à cette semence qu'elle aimait tant. Continuant de se branler, Eric regarda les deux jeunes femmes s'embrasser, ne perdant pas une miette du spectacle.
Fermant les yeux, Marguerite s'oublia totalement dans ce long baiser visqueux mais délicieux, tournant sa langue au même rythme que celle de sa maitresse, tout en lui caressant les seins. L'expérience lesbienne avait maintenant pris le relais.
Bientôt, la comtesse l'allongea sur le sol pour lui lécher la chatte.
Marguerite aurait voulu que ça ne s'arrête jamais.
Heureusement, l'orgie ne faisait que commencer, la première d'une longue série.

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