La concierge bougonne commère, Colporte secrets et ragots A ses complices de palier Ce moulin à parole n’en finissait pas de médire Mais chaque dimanche elle allait à confesse Pour se repentir de ses paroles assassines Subtilement elle critique la veuve du dessus Sans gêne et sans vergogne, elle se joue des passants Mais le soir elle pleure Sa conscience la turlupine Elle sanglote en silence dans son grand lit vide Sa nature la pousse aux parles impies Avec ses consœurs d’étage, elles s’en donnent à cœur joie Cette femme sans cervelle s’enfonce dans le mépris. Sa sottise l’entraîne à parler pour ne rien dire Elle se met à dos les braves gens qu’elle croise C’est alors qu’un jour, Elle se retrouve toute seule. Ses amis sont partis, finit les commérages Elle retourne dans sa chambre de bonne Et sombre dans la, folie.