La conscience du démon
jeffrey-gandhide
Alors que mes larmes coulaient,
Je prononçais mes dernier mots...
Pas une seconde je n'y croyais
Mais il était crucial qu'ils ne sonnent pas faux.
Je suis mort seul et mal aimé
Alors mon dernier pilier fût la fierté.
Si l'enfer était un crématoire éternel, j'aurai eu un bourreau à haïr
Mais malheureusement c'est un vide, complet, le néant.
Que je comble de mes souvenirs, inévitablement.
Le bourreau ? Mes actes d'antan.
A jamais je serai le criminel pour mes victimes ou leurs témoins.
Mon souvenir en eux ne sera que colère ou malheur
Savoir qu'on personnifie l'horreur dans plusieurs vies
Et porter cette conscience sur un temps infini...
Le pardon n'existe pas, l'action est veine.
Il n'est là que pour soulager notre propre peine.
C'est égoïste et rien ne changera.
Il est temps d'assumer tout ces faux pas.
Chaque acte a ces conséquences,
J'ai répondu à la colère, à la frustration
Soulagé sur le coup par ces vengeances
J'en paie aujourd'hui le prix, suis-je gagnant ?
La conscience du démon,, GANDHIDE