La couleur

maxwellz

                  La couleur de peau,

Un mur déteint, un champ de ruine, un ghetto,

Des familles, d’Afrique, d’Asie et de Sarajevo,

Que le monde est triste, abîmé par des guerres d’égo,

Mais que le monde est beau avec toutes ces couleurs de peau,

Il parait que le monde va mal, que la terre a mauvaise mine,

Des hommes dorment sur la dalle, des enfants travaillent dans les mines,

Dans chaque pays des hommes se battent et l’amour s’abîme,

Pourquoi choisissent-ils la haine qui n’alimentent que l’abîme,

Des hommes qui vouent le culte de l’indifférence de la différence,

Et des personnes qui vivent en souffrance dans leur sous-France,

Des actes racistes et c’est l’arche de l’humanité qui tangue,

Aux mauvais souvenirs de ces collabo qui délient leur langue,

Un mur déteint, un champ de ruine, un ghetto,

Des familles, d’Afrique, d’Asie et de Sarajevo,

Que le monde est triste, abîmé par des guerres d’égo,

Mais que le monde est beau avec toutes ces couleurs de peau,

Des étrangers citoyens du monde, des coutumes, des rites,

Des abrutis prisonniers de l’immonde, leurs coups durs qui irritent,

Mais peu importe la couleur du visage qui porte un sourire,

L’éclat est le même et le refuser c’est accepter le pire,

Constatons que le monde est en train de se décomposer,

Puisque l’on trouve sur le toit de la terre des cons posés,

Qui jouent les sauveurs et se remplissent les poches,

Avec des discours sans saveur, un dégoût qui s’accroche,

Un mur déteint, un champ de ruine, un ghetto,

Des familles, d’Afrique, d’Asie et de Sarajevo,

Que le monde est triste, abîmé par des guerres d’égo,

Mais que le monde est beau avec toutes ces couleurs de peau,

Enfants de bagdad, vieillards tibétains ou femmes de Syrie,

Enfoncés dans le sable, des coups de bâtons, ensevelis sous les débris,

La conquête du pétrole pour faire avancer les hommes, mais des conflits,

Destruction de pays, un dictateur, c’est ce que ce con fit,

Des esclaves modernes sans doute pour être à la mode,

Des industries sans morale, sans coeur, sans code,

Des minorités qui utilisent la religion à leur façon,

Pour encore et toujours des guerres de civilisations,

Un mur déteint, un champ de ruine, un ghetto,

Des familles, d’Afrique, d’Asie et de Sarajevo,

Que le monde est triste, abîmé par des guerres d’égo,

Mais que le monde est beau avec toutes ces couleurs de peau,

À nos Dieux, que la terre est grande,

À nos Dieux, de nous faire une offrande,

Que la guerre s’échappe et que la paix s’immisce,

Que la haine nous zappe et que l’amour se hisse.

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