La couvereture
Pierre Gravagna
Je t'en prie, remonte la couverture, abandonnons encore nos chairs dénudées à la la chaleur matinale qui se cache sous la voute de drap blanc, l'infatigable témoin de nos amours.
Je t'en prie ne bouge plus, laisse ma peau s'arrimer à la tienne : un naufragé à son radeau,
Je t'en prie, ne laisse pas le jour entrer. Attends, donne moi ta main, apprenons à nous taire,
Et je t'offrirai de l'eau encore fraîche de son jaillissement à la source d'un fleuve alpin.
Je t'offrirai aussi le pain d'épices, celles qui s'accordent avec le miel comme deux notes de musique,
Puis, je t'éblouirais d'une lumière noire et sauvage.
Merci, je lirais aussi tes textes avec attention.
· Il y a plus de 9 ans ·Pierre Gravagna
Le titre m'a arrêté... puis les sentiments aussi. Joli.
· Il y a plus de 9 ans ·effect