La crise d'adolescence

Aurelie Blondel

Branle toi un coup, ça te détendra !

En voici une privauté de progéniture que l'on abhorre.

L'on a beau désavouer, admonester, forclore ce matamore luciférien, il ne change point !  
A songer qu'il n'est brave qu'à se dédire, suborner et nous abonder de déférences. 

Sacrebleu ! Ce chenapan savait pourtant, à l'aube de ses quarante printemps, pérorer. 
Vous souvenez-vous de sa belle poudre de perlimpinpin ? 

Il est temps, je suis las. Il goûtera, désormais à ma déliquescence puisque devenu histrion, il est en pleine crise d'adolescence. 

"Il nous emmerde". Soit! Nous le savions déjà et le lui rendons bien. 
Il ne devrait cependant point omettre, et ce n'est pas Monsieur Pof qui viendra m'en dissentir, qu'il suffirait d'un Mimi Siku derrière la nuque et Fais DODO !! 

Bord d'aile de merle... Il est loin le temps du spontané "Casse toi pauv'con". Il devrait ouïr les conseils de ce désavoué et non ceux de sa mère cramée aux UV.

Denier petit conseil avisé: 
Apprivoisez une Maïtika et quand lui crier, Maïtika attaquer! 

Non mais ! 

Aurélie ROUMY

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