La cuisse

limposteur

L'intérieur d'une cuisse n'est que tendresse. La peau s'éclaircie à l'approche de l'entrejambe, le péché. Doux, blanc, souple. Le désir d'une caresse, d'un baiser. Selon la position, le muscle, la chair et la peau sont plus ou moins tendus, détendus, enivrants. Je me perds et désespère de les toucher. J'aimerais m'endormir sur cet oreiller irrésistible, mordre affamé ce délice féminin. Le saisir, l'empoigner, l'embrasser, me dévouer à lui, fantôme de mes fantasmes. Presser ma peau contre cette soie humaine, la respirer. Que ces cuisses s'ouvrent me laissant accéder à leur intimité. Une cuisse est un monde. Une sculpture obsessionnelle. Cette image, cette blancheur sont inscrits en moi. Je me damnerais pour les cuisses d'une femme. Et dire qu'ensuite viennent la poitrine, les hanches, la taille, le cou, les yeux, le nez, les cheveux...la femme, une perdition.

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