Comme je vous aime, mes nobles et indispensables écrans Pourquoi la voir de mes propres yeux, cela est irritant De devoir concentrer sa vue, impropre vision malvenue Sur l'être des fantasmes, y croire ? J'y ai cru.
Autant les laisser se reposer, verres trop épais D'une monture à l'aura épique tarabiscotée, En prendre soin n'a jamais été mon premier objectif Photo menant à la lassitude de l'horizon subjectif.
Ce parfum, âcre, n'est-ce pas la belle amante, Nicotine ? Fumée kaléidoscopique, mon idéal, ma teinte anthropique ! Prudence avec ces écrans de sûretés, gare à la folie chromatique Transe technicolor, nostalgie à la pointe rosie non anodine.
Elle partage mon regard, délice somptueusement hagard Promesse de découverte de lèvres cendrés, envieuses amantes et prostituées, ô mes garces, ô mes chieuses Nul besoin d'écrans vicelards, vous et vos yeux goguenards.
Que se passe-t-il. Le signal se brouille ! Damnation, aurait-elle eu la trouille ? Qu'importe, le souvenir de ces facettes me touche N'ayant pas l'habitude des nobles rencontres, digne d'une mouche.