la face du miroir

pepe66

Pourquoi se prendre la tête, lorsqu’on est en face du miroir ?

L’image réfléchie ne doit pas être celle tant espérer, tant envier. Il n’est plus question de savoir. Il n’y a plus de réponses à attendre.

Une fenêtre qui s’ouvre, n’est pas forcement une porte qui se ferme. Quitte à attendre, je préfère doubler, le risque, tout oublié. Mais qu’ais-je donc à me reprocher ?

Il vaudrait mieux se rapprocher du miroir, l’entendre nous dire, les innocents ont les mains sales, les victimes la coupe pleine.

J’arrêterais de geindre, c’est promis, lorsque la mienne sera vide. Mais la vie ne peut être de non-sens. Alors, je me battrais, qui sais, contre des moulins, les ailes brûlées de mon désespoir.

J’irais à la recherche, non du sacré graal, mais du fameux mal. Celui qui broie, dans ses mâchoires, non pas le noir de nos vies, mais la pureté de notre liberté.

Pourquoi se prendre la tête, lorsqu’on est face à ce foutoir ?

Si l’on y réfléchi, à force d’espérer, nous ne faisons qu’envier !

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