la fougue, l'espoir, la brûlure

superheroes

Le temps passe, je ne suis plus. Impétueuse des rêves diurnes, je n'ai aucune croyance, amour. Hormis mon amour pour toi, mon amour. Alors que fait-on de nos désirs emplis d'angoisses, de colères et d'amertume ? L'envie a disparu, je compte devant moi tant d'impasses, tant de fantasmes. Pourtant amour, j'ai encore le goût de ta chair sur mes lèvres impatientes.

Prends-moi, prends-moi pour qu'il ne me prenne plus. Prends-moi, prends-moi pour que je retrouve en mon être, la fougue, l'espoir et la brûlure exquise. Il me semble que la souffrance n'était pas si laide lorsqu'aux temps jadis j'étais cette flamme provocante, meurtrière et adorée. Prends-moi, ramène-moi à toi. Je t'échappe, je vous échappe. La nuit n'est plus mienne, ferme les yeux. Où es-tu ange noir ? Prends-moi, prends-moi ce soir. Et demain.
Signaler ce texte