La fête à Macron
don-carpaccio
C'était la "fête à Macron" ce week-end, événement festif de contestation joyeuse qui semble s'être déroulé sans le moindre souci... On peut en faire autant tous les samedis-dimanches (tant qu'il fait beau...), je ne crois pas, hélas, que cela fera plier le triste sire qui règne en monarque (élu certes) sur notre pays. Je ne suis pas autant pour les soit-disants "black boks" qui, eux, desservent la cause qu'ils croient défendre.
Que faire alors? Si tout le monde (public/privé) s'arrêtait d'aller trimer, notre dirigeant enverrait-il les forces de l'ordre pour obliger les prolos à bosser? Je ne crois pas... C'est la peur du chômage qui fait tenir le système, la peur d'être désintégré socialement. Les "plus nombreux" tergiversent, et en attendant, le gouvernement agit dans le sens de la destruction d'un modèle social certes imparfait, pour niveler vers le bas (à l'anglo-saxonne). Le Président est un thatchérien, et non le "centriste" qu'il proclame. Il y a tromperie sur la marchandise. Je réclame un SAV, c'est-à-dire une redistribution des cartes, et seul un mouvement social de forte ampleur a une chance de parvenir à cet état de fait.
Je crois à la lutte des classes, concept marxiste que l'on essaie de nous faire passer pour démodé voire incongru tandis qu'il est parfaitement actuel. Nous sommes en plein dedans. Les riches contre les pauvres, et ce n'est pas du tout une caricature, loin de là... Le combat continue...
En faisant des prolos de petits actionnaires, le patronat à brouillé les contours de la classe ouvrière.
· Il y a plus de 6 ans ·Hervé Lénervé