La fête sous la verrière.

David Le Borgne

Ostentatoires sont les notes du clavecin,

Sur lequel joue un essaim de grillons,

La musique du raisin, sans volonté ni raison,

Rappelle un déplaisir récent.


Pressons le pas à son rythme,

Et voilà que l'oppression,

N'est plus un étau précieux,

Les nuances se précisent.


Des grains, j'en ai avalé à peu près seize,

Dis-je à la Shiva qui me précède,

Je chavire, le tourbillon m'aspire et puis me presse.


Serait ce ma dernière prose,

Ultime plage d'expression,

Avant de pénétrer le prisme,

Obsessionnelle.


Faites qu'on me prive de cette sévisse stationnaire,

Une éternité dans les vignes de Séville,

J'ai échappé aux tortionnaires en n'évoluant,

Que sur le faîtes des toits dès lors que je rentrais dans les villes.


Du commun je me suis détaché,

Assaisonnant l'espace de cumin,

Je suis aux mains de l'espèce,

Qui germe du foisonnement humain.

Signaler ce texte