J'avais rencontré Keiko en m'inscrivant à un cours d'aïkido. Je chercherai alors à pratiquer une activité sportive, plus précisément un art martial, sans trop savoir lequel. En aperçevant son joli minois au stand des associations de ma ville, j'étais aussitôt allé vers elle. Son discours passionné par rapport à cet art, mais aussi son accent craquant, m'avait rapidement décidé à m'inscrire. Pas étonnant qu'on l'est mise en première ligne pour appâter de futurs membres du club !
Je me rendis donc le lundi suivant au dojo pour suivre un cours d'initation. Je l'aperçus alors, vêtue d'un kimono entouré d'un hakama (sorte de jupe ou pantalon sombre et large que portent les aïkidokas, parvenus à un certain niveau de maîtrise) qui lui donnaient beaucoup de style. Immédiatement, elle vint vers moi en me gratifiant d'un sourire charmant et m'embrassa comme si nous étions amis de longue date.
Le cours commença. J'étais nul, même pour un débutant. Pourtant, les plus expérimentés, y compris Keiko, furent pleins de bienvieillance à mon égard. A force d'efforts, je finis par progresser au fil des semaines, des mois. Bientôt, arriva la période des passages de grade. Dans sa générosité habituelle, Keiko m'avait proposé de m'aider à réviser. Un soir dans la semaine, nous décidions de rester plus tard après le cours pour travailler les techniques ensemble, en vue de l'examen.
J'adorais pratiquer avec les femmes, surtout avec elle. L'aïkido, loin d'être un sport de combat offensif, a quelque chose de sensuel qui se rapproche d'une danse. Le contact permanent avec l'autre créé une proximité, un dialogue silencieux des corps. Keiko et moi nous entendions à merveille. Nous nous comprenions sans avoir à nous parler. J'avais appris de Keiko qu'elle était divorcée, avec deux magnifiques enfants français eurasiens. Elle était donc disponible.
Il m'était arrivé plusieurs fois d'éprouver du désir, au contact de sa peau sur la mienne. Un simple effleurement de poignet ou de pied, une saisie un peu douce suffisaient à me troubler. En réalité, le simple fait de la voir s'étirer comme une chatte durant l'échauffement suffisait à me mettre en émoi. Un soir, à la fin d'un des premiers courts, je m'étais trompé de vestiaire pour atterrir dans celui des filles. J'y avais surpris Keiko, seule sous la douche. Loin de me réprimander, celle-ci avait éclaté de rire devant ma gêne apparente. Nous en avions rigolé par la suite. Ma nouvelle amie était de nature rieuse et pas du genre à se formaliser pour si peu. Si la nature m'a donné un joli corps, c'est pour qu'il soit admiré ! avait-elle plaisanté, afin de dissiper le malaise.
Pour autant, Keiko ne considérait pas l'aïkido comme un amusement. Si elle appréciait la douceur de nos échanges, mon amie n'hésitait pas à me corriger avec le plus grand sérieux et avec rigueur. Keiko était sur le point de passer son premier dan et vouait à cette pratique un véritable culte. Elle était toute petite par rapport à moi, ce qui ne l'empêchait pas de m'envoyer au sol sans ménagement et sans aucun effort.
Ce soir-là, nous étions seuls et le gardien était venu nous avertir que le dojo allait fermer. Le temps passé en compagnie de Keiko avait filé en un éclair. Nous lui avions alors demandé s'il pouvait nous laisser encore une heure ou deux pour pratiquer. Après un numéro de charme de la part de mon amie, celui-ci décida de partir consommer quelques bières en nous demandant de nous enfermer à l'intérieur, ce afin d'éviter toute intrusion nocturne inopinée.
Nous étions en train d'aborder quelques techniques difficiles, quand nous perdîmes l'équilibre. Keiko s'écroula sur moi en éclatant de rire. Nous restâmes comme ça quelques instants en nous regardant, sans bouger, nos deux corps collé l'un contre l'autre. L'image de ma partenaire sous la douche me revient alors en mémoire. Nos deux visages étaient presque collés l'un à l'autre. Je pouvais sentir son haleine. Sans lui demander son avis, je l'embrassai. Celle-ci me rendit mon baiser.
Keiko puis commença alors à ouvrir le haut de mon kimono pour couvrir mon torse de baisers. Je fis de même et écartai les pans de sa tenue, découvrant son body qu'elle ôta rapidement, révelant de jolis petits seins fermes que je ne pus m'empêcher de toucher. Keiko en poussa un soupir de plaisir. Kirei-dayo, lui dis-je, ce qui signifait Tu es belle. Keiko m'avait appris quelques mot en japonais. Elle détacha ses beaux cheveux noirs corbeaux, longs et raides, avant de baisser mon pantalon pour se saisir de mon sexe, à présent dur.
Tandis que je lui caressais les seins, Keiko commença à me masturber avec délicatesse et dextérité, de la base du pénis jusqu'au gland. Keiko avait la peau douce, y compris celle des mains. Puis, Keiko décida de sucer mon membre. Tout ce qu'on dit à propos du savoir faire des femmes asiatiques à propos de la fellation est vrai : personne, jusqu'à présent, ne m'avait jamais fait autant de bien ! Je crus que j'allais exploser dans sa bouche, quand celle-ci arrêta. Keika enleva son hakama et s'allongea sur le tatamis pour que je m'occupe d'elle à mon tour. Je me penchai alors sur elle et, avec délectation, fit courir ma langue sur son clitoris et entre ses lèvres pour lui donner du plaisir.
Keiko profitait de ce moment d'extase, gémissant, se tortillant, tout en jouant avec les pointes de ses tétons durcis. A ma plus grande satisfaction, ma partenaire était à présent trempée, prête pour que je la pénètre. J'allais entrer en elle, le sexe tendu et gonflé par l'excitation, quand celle-ci me fit basculer en avant pour me grimper dessus.
Keiko avait l'air littéralement possédée. Elle criait, hurlait des mots dans sa langue natale dont je comprenais pas le sens, mais qui laissaient à penser qu'elle prenait du plaisir. Je sentis que j'allais venir et, bientôt, je projetai en elle un long jet orgasmique. Keiko continua de me chevaucher avec ardeur jusqu'à jouir elle aussi, avant de s'écrouler sur moi.
Nous nous embrassâmes pendant de longues minutes, avant de nous rhabiller juste avant le retour du gardien. Après une douche, que nous prîmes ensemble, nous nous dîmes au revoir, à contrecoeur. J'aurais volontiers invité ma partenaire chez moi pour prolonger cette belle soirée, mais ses obligations familiales rendaient la chose impossible.
Arigo, c'était très agréable, me dit-elle, sans trop que je sache si elle parlait d'aïkido ou de nos ébats. Merci pour le cours particulier, répondis-je maladroitement. C'est ainsi que débuta notre liaison.