la fin attend la plus belle vie du monde ...

... pfff  Pascal (le seul, l'unique, celui des "pensées" de pascal) nous pose pile poil à la sortie du labyrinthe de la vie. de là, tuh ! pinaise ! (en fond sonore, j'ai les simpsons dsl ...), donc de là, de la fin, aux portes du plus jamais, la vie, nos stress, nos envies, nos larmes parfois, deviennent dérisoires. Combien de colère ou de coups de blues sont-ils vraiment importants ? La vie n'est-elle pas décomposée en épisodes, en tournants qu'il faut prendre pour atteindre la fin ? Regardons nos peines et nos joies passées, nos soucis et nos angoisses, nos efforts, nombreux en valaient la peine mais combien en avons nous vécu pour rien  ?  Combien de personnes qui se sont éloignées (je ne parle pas de la distance) nous manquent vraiment et comment aurions nous fait sans celles qui sont là envers et contre tout ?  Pinaise (tuh !) ! Rien qu'au milieu (quart ... allez ayons confiance dans le progrès de la science ! au cinquième) du parcours, on peut faire le tri ! On n'aurait jamais pensé vivre ce qui a été vécu, en bien ou en mal mais on est là ! 

Aux portes du plus jamais, observons l'être que nous sommes actuellement et avec tendresse, consternation, agacement ou fierté et conseillons nous, aimons nous, félicitons nous ou consolons nous ... Moi perso, je m'imagine à 70 ans (donc à la moitié de ma vie), dans une pièce aux murs couvertes de mes croûtes, avec mister qui ronfle dans son fauteuil avec sa bière duff au bout de la main qui coule inexorablement sur le tapis ... et en me regardant actuellement (faut suivre, okay ? j'imagine que j'ai 70 ans et que je regarde en arrière)  bah finalement, cha va ! Deux ou trois trucs à changer mais je m'engueulerai en privé !

vi ! C'est de la pensée positive et pourtant la vie est parfois une chienne et alors ? Elle est trop courte pour qu'on s'attarde à ça ... On repousse la fin en vivant intensément chaque instant pour ce qu'ils sont, des instants ... Des instants qui, mis bout à bout, sont nos éternités ...