La fugue

alyciane

C'était une belle journée, alors que, enfermé, il n'en pouvait plus. Il était compressé, à moitié étouffé. D'un coup , il ouvrit sa prison, s'extirpa dans un mouvement de joie vers l'air frais matinal. Le soleil lui frappa le visage, lui réchauffait lentement ses membres engourdis.  Soudain, il se sentit vibrer. Quelque chose raisonnait au dessus. Paniqué, il voulu fuir et tomba dans le vide. Le vent dans les yeux, le souffle coupé, un miracle: il se redressa. Je vole, je suis en vie ! Quelle était cette magie ?

Puis le soleil mourut, et le papillon avec lui.

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