La fuite stellaire.

Edgar Fabar

Courir les signes
vertiges et lignes
la route est longue
suivre les courbes
les petites musiques
et le refrain
"Vivre si bien
au creux des siens,
ce que chacun avait en main
disparut sur le chemin des biens
car jamais l'humain n'en voudrait moins"

Choisir la vie en prose
des créatures,
du papier
des ratures
et un monde
dont je gomme les ecchymoses
Prendre la chair et l'être
en faire la matière
de cent mille vies éphémères
il y a une douce envie
et les baisers de celles
et l'amour de ceux
c'est ma fuite stellaire
ma maladie épistolaire.

Signaler ce texte