La légende du cornu
fable-barrabass
Dans un temps reculé et dans une contrée pas si éloignée de nous, peut-être dans un espace-temps différent du nôtre tout simplement, vivait un diable et sa belle compagne. Le diable dont nous parlons avait marié une fille des hommes, car malgré tout un diable a besoin de compagnie, et même pour un diable il est néfaste de vivre seul trop longtemps. N'écoutant que son coeur -croyez-le-, il était allé trouvé un homme qui lui était sympathique et qui avait plusieurs filles. Après palabres il fut convenu que lui reviendrait la plus jeune, qu'il trouvait à son goût et paraissaît-il, la plus docile. Evidement le mariage ne fut pas saluer par l'ensemble de la famille, mais comme le père n'avait plus les moyens d'attabler toute la maisonnée, l'accord ne fut pas remit en cause. Surtout que ce dernier profita de quelques félicités arrangant ses petites affaires, malgré tout ce diable était quelqu'un d'accomodant.
Les jeunes mariés vécurent alors plusieurs années retirés dans la demeure du diable. Celui-ci menait sa vie, qui était bien remplie comme peu l'être celle d'un diable, mais maintenant il avait quelqu'un le soir venu pour partager malheurs et déconvenues, mais aussi les joies conjugales une fois retirés dans leur petite chambre à coucher. Malheureusement pour la jeune fille, le diable était un être rustre et peu aimant, du moins comme peu le désirer une femme. De plus il était souvent éloigné du foyer, passant des nuits entières loin de la douce, la laissant des nuits entières seule dans cet endroit retiré. Elle eut bien essayer d'obtenir plus d'égards, de sympathie ou d'attention de la part de son mari, ce dernier restait un rustre, fidèle à lui-même. Ceci faisant que rien n'y changea, la jeune mariée se disait qu'une vie entière à subir cela, voilà une chose qu'elle ne pouvait se résoudre à accepter.
"Alors quittes à vivre une certaine misère, autant la lui faire partager", se dit-elle. C'est ainsi que le triste mari, en plus de ses problèmes de diable, se vit contraint de vivre les soucis des mauvais maris. Quand il rentrait de ses tâches, assez ardues, tardives, après moultes péripéties, le malheureux essuyait disputes et discordes à la maison. En diable qu'il était, il rusait ou tentait de maintenir l'ordre en semant la terreur sur ses terres, et dans son foyer. Mais la belle enfant n'était jamais à court d'idées, et notre diable eut vent de certaines cachoteries : il lui fût rapporté que sa femme n'hésitait pas à faire du charme au premier gentilhomme qui osait l'accoster, et qu'elle ne s'en cachait pas, sûrement pour que cela remonta jusqu'a lui. Ce dernier gagné par la jalousie regagna en attention auprès de sa tendre épouse, essayant de passer plus de temps avec elle, mais avant tout pour protéger son honneur. Bien sûr, cela ne dura qu'un temps, car il y a des saisons plus propices au travail que d'autres. C'est alors qu'il devait s'absenter longuement du foyer que ses craintes se firent plus aïgues. et par conséquent les conflits plus nombreux. Comme si tout devenait inéluctable, inévitable. Convenant avec lui-même qu'il ne pouvait couper à ses devoirs de démon plus longtemps, il usa de ruse et mis au point plan et subvertuges. Il quitta donc la chaumière, délaissant sa femme à ses tâches et à sa solitude. Notre diable avait cummulé de nombreux retards et se devait d'être zêlé. Ce qui ne l'empêcha pas de mettre à bien son plan, diabolique si l'on veut. Par d'étranges manipulatioins, il avait réussit à se maintenir informer de ce qui pouvait se tramer dans son dos, pendant son absence. C'était un diable après tout, il avait des pouvoirs que nous ne pouvons comprendre.
Il débarqua improvistement, un jour de sa convenance, alors que Madame recevait une visite. Monsieur savait se montrer discret. Il épiait les faits et gestes de son épouse, cherchant à vérifier les dires de certaines langues trop pendues. Et ce qu'il voyait de ses yeux rougis de haine, confirmait ses pires craintes, càd que ses mauvaises langues disaient vrai! Il avait songé, bien sûr, à une solution pour mettre fin à ces agissements, et à recouvrer un peu de dignité, qui pour un diable, passe par la crainte que les hommes peuvent éprouver à son égard. Cette mauvaise fille, et mauvaise femme, était en passe de le tourner au ridicule, anéantissant en quelques coups de bassin une réputation qu'il avait mit longtemps à bâtir. S'en était trop, pour ses yeux, pour son coeur débordant de colère! Il enfonça la porte et pénétra dans la pièce, face à face qui pétrifia l'amant de Madame, tant la vue du diable de mari, rouge de la colère la plus grande dont il était capable, lui glaca le sang. La vicieuse ne remarqua rien de suite, tellement éprise qu'elle était, toute à son plaisir dans de grands éclats de volupté. Au son de la voix diabolique, elle s'arrêta soudain, le vît du coquin entièrement enfoncé dans ses chairs. Tournant la tête, elle s'adressa à son mari, d'un ton naturel destiné à l'outrager davantage : - Eh bien! Te voilà rentrer tôt, pour une fois! Voyant son mari s'approché, elle tenta de s'extirper de sa position, mais son diable bondit sur elle, et la maintenue en position, l'empêchant de lui faire face. Il approcha sa bouche de son oreille, projettant son souffle chaud dans sa nuque : - Voilà donc tes occupations pendant mon absence; en plus de ruiner mon énergie, tu t'attèles à ruiner ma dignité! Eh bien soit. A mon tour de m'attaquer à ta dignité!
Ce faisant, il avait ouvert son pantalon et sortit son sexe de diable, gonflé au maximum par la fureur, déformé de veines noueuses.. S'aidant des mains il écarta les fesses de la perverse, recherchant l'orifice interdit, le sanctuaire précieux des femmes vertueuses.. Glissant sa main dans la raie outrancière de sa femme, il fut surprit d'y trouver le membre de l'inconscient amant! Le rire de son épouse fini de l'enrager, et perdant la tête il attrapa les jambes de l'homme et les écarta en grand, l'embrochant jusqu'à la garde; ce dernier poussa un hurlement de douleur terrible. Le diable toujours accroché aux hanches de sa femme besognait l'anus vierge de l'amant, la forcant dans le même mouvement à monter et descendre sur le sexe révigoré de son amant qui n'avait jamais connu pareille forme! Le diable poussait des cris bestiaux, l'amant était blanc et s'était tu, subissant l'étreintes des deux démons qui jouissaient à gorges déployées. Ils finirent avec force et fracas, emportés dans un élan bestial inégalé...
Depuis ce jour, jamais le diable ne reprit sa femme dans pareille posture. S'il avait mérité ses cornes, celui-ci avait restauré la crainte dans l'esprit des hommes. Personne ne tenta plus de charmer la Belle du diable, d'aucuns ne voulu subir le même traitement. Les moeurs des hommes vicieux n'atteignant en rien la perversité des démons... quant au diable et sa femme, la légende n'ajoute rien dont nous puissions avoir connaissance, nous, âmes mortelles..
Fab.le Barrabass