La lune cette connasse

lhallu

Utopie de la chose, utopie du mot … en voilà un bien bel astre.  Son hégémonie n’est plus à ça près. Elle ne m’en voudra pas de défaire le rêve, soyez-en sûre…

Quand Galilée l’eut observé, ça devait être comme croire en la résurrection.  Pour ma part, le rêve est bien brisé. L’équation est simple : sans elle, pas de nous. Whoo incroyable pour l’égocentrisme exacerbé qui opportune nos vies à chaque seconde. Sorte de dépendance insoupçonnée, nous ne réaliserons jamais à quel point nous sommes sous le joug d’une entité toute puissante. Celle-là même, qui invite & extériorise nos cœurs de conquérants. L’Homme essaye de la dompter mais c’est bien illusoire que d’y croire. Elle ne donnera que ce qu’elle veut bien offrir la dame.

L’idée que nous soyons bien peu de choses, en voilà d’une frustration.  Elle crée l’engouement, la joie, la recherche. Mais elle divise, à qui sera le premier à l’embrasser une seconde fois. A qui pourra caresser l’enveloppe céleste.

Elle divise par les faits ainsi que par les mots. Soudoyée par la littérature humaine, elle se voit doter de bien des expressions telles que «  décrocher la lune », « lune de miel », « aboyer à la lune », « promettre la lune », « être dans la lune » ou encore la plus mythique ( et la plus longue aussi ) :

“Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles” O.Wilde

Je n’aurais de cesse de penser que ce rêve lunaire n’est que reflet d’une réalité tout autre. Vous n’êtes pas dans le rêve. Rêver c’est bien, penser c’est mieux. Objet scientifique, elle est attractive, la Terre est son attraction. Satellite majestueux, la Terre, elle, n’a « dieu » que pour elle. Aussi connue en astronomie, que le nom de votre banquier.

Vous me direz mais pourquoi ça ? Pourquoi ce non-éloge d’une création naturelle aussi importante que l’oxygène ? parce que…

Parce qu’il n’y a rien de pire qu’un entichement profond et sans limite. Et ceci est applicable pour bien des réalités malheureusement ou heureusement à vous de voir…

Alors, la lune, connasse, je t’envie. Je t’envie de ta volupté, ta lascivité à être sans avoir peur de ne plus être. Car oui mes amis, quand vous ne serez plus, elle sera toujours. Et si vous songez de l’existence d’une âme post-mortem, alors je ne peux rien pour vous. Chacun se fourvoie de chimères, d’aspirations ou autre inventions pour continuer à respirer, c’est Humain.

Sur ce, je retourne essayer de voler de mes propres ailes, en me retournant à chaque instant de peur qu’on ne me les arrache.

A bon entendeur… lhallu

[ ce texte est un viel essai, une réflexion légère, qui m'a value depuis, nombres de réflexions, en somme, ceci n'était que les prémices d'une pensée au combien complexe, la mienne ]

  • C'est vrai que finalement, elle n'a pas grand chose pour plaire, son aspect est terriblement banal, laiteux et sans relief mais pourtant, on lui trouve tellement de qualités. Et puis, il doit y avoir un truc quand même sinon, elle ne nous inspirerait pas autant !
    La lune, lascive et voluptueuse... j'adore l'image.

    · Il y a presque 12 ans ·
    Francois merlin   bob sinclar

    wen

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