La maladie m'a fait prendre conscience
Que science sans connaissance = errance.
Celle-ci n'est pas issue de ma propre loi
Elle dicte simplement cette confession de foi…
La maladie ne rend plus aveugle, elle rend sobre
Illumine l'obscurité de notre passé, elle dérobe.
Tente d'achever certains de nos rêves en braise
Montre que jusqu'alors la vie n'est que foutaise
La maladie se proclame première femme de notre vie
Fidèle, dévouée toujours à notre coté telle une amie
Trop souvent détesté hait telle notre pire ennemi
A croire que notre corps ne la pas suffisamment assouvit ?
Tu n'es pas fatigué, usé par ces mois de souffrance physique
Perdu, dépassé par cette torture psychologique.
Nous avons tous quelque chose en commun : une fin
La motivation à vaincre à se battre n'a pas besoin d'avoir faim.
Stopper net ses passions sans réponse à nos questions
Est un sevrage long qui laisse le temps de la réflexion
Le destin est ainsi fait on ne se fait pas une raison
Le destin est ainsi fait on se remet toujours en question
Je pense souvent à mon ancien style de vie
Qui par ses excès faisait un peu trop parlé de lui
Caractérisé de passion de sur motivation s'en était trop
Finalement c'est moi qui a pris le KO
Après avoir aidé et conseillé, je me sens en détresse
Me renferme, m'isole j'ai l'impression que l'on me délaisse
Seul face à mon sort je cherche la cause de mon malheur
Ce n'est pas grand-chose, ce n'est pas comme si j'étais mort
Car il y a pire que moi et eux n'en font pas tout un plat
Alors je me tais je veux éviter toutes sources d'émoi
Quand j'ai bataillé seul, je vous cataloguez d'égoïste
La pour les autres délaissé par mes ôtes, vide était ma liste
Arrivée à sa maturité la sanction de mon destin était à son apogée
Mon présent laissait à désirer par à cette compagnie non apprivoisée
Es ce la souffrance engendrée par mes actes et mes paroles ?
Qui venait se venger tout n'est pas une question de bol
J'ai cherché le moyen de l'accepter sans trop me peiner
Dieu seul pourra me pardonner mes torts et m'aider
J'ai fait souffrir volontairement et par maladresse
Imbibé par ce parfum proche de la traîtresse
J'ai manqué de respect par rancœur et par fierté
Je ressens encore les restes de mon immaturité
J'ai déçu plus par désillusion que par instinct
Je suis un fardeau j'ai honte que l'on me tende la main
J'écris ces lignes avec rage, honte sans pudeur, j'en ai des larmes
Es ce pour avoir bonne conscience ou comme chargeur de mon arme ?
Je reconnais sans fierté mon comportement blâmable
Je baisse la tête avec humilité, Dieu a été juste et équitable
C'est une punition une justification sur le chemin de ma réflexion
A moi d'apprendre ces leçons en guise de conclusion
Une chose est sure j'ai appris à vivre avec cette compagnie
Fini de me pourrir la vie, intérieurement je suis guéri.