La méditation.

Christophe Hulé

Les « merveilleux nuages » de Brel.

La méditation c'est pour ceux qui ont ce pouvoir de déléguer, ou encore ceux qui n'ont plus autre chose à faire.

Certains médisent, d'autres méditent, beaucoup ont fait les deux dans la vie.

Méditer ne fait aucun mal à autrui.

Même si autrui parfois ne mérite pas d'être épargné.

Mais la sagesse est d'accepter que nul ne peut en être juge.

Certains méditent sur la médiocrité ambiante pour ne pas penser à la leur.

On trouve toujours plus « autrui » que soi.

Les formes que l'on donne aux nuages sont celles qu'on veut bien leur donner.

Nos ancêtres n'en pensaient pas moins, tout en faisant les mêmes conneries.

Comme passent les nuages pourrait-on dire.

Une fois « nos » politiques dégagés, on étudie le cas de « nos » philosophes.

Que reste-t'il en fin de compte ?

Les nuages sur l'Ukraine ont migré sur Israël ou Gaza (selon les affinités).

Et les mêmes de se frotter les mains ou d'en rire.

Comme celles, ou ceux qui ont cherché d'autres conflits en « amour ».

Peut-on (doit-on) hiérarchiser les traumatismes.

Il n'existe aucune victime de rien.

Les nuages passent et se ressemblent.

L'intensité des drames dépend de l'audimat, et « qu'il me jette la pierre ... » etc.

Tel ou tel membre de la famille, ou proche, est mort.

« Ainsi va la vie » (Chédid père).

On s'émeut un instant ou on pleure, « ainsi va la mort » (du même).

« Mon cœur penche vers cette cause », et que vient faire le cœur dans tout ce bourbier ?

Tu fais dire à ton cœur où sont tes intérêts.

Comme les trois singes, volontiers sourds, aveugles et muets.

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