La mort.

Je n'ai pas peur de la mort. Je l'ai longtemps fuit, espérant qu'elle ne me tombe pas dessus. 

Ce dont j'ai peur, c'est de toutes ces choses qui se brisent en moi chaque jour. L'espoir qui s'étiole et finit par totalement s'évanouir. J'ai vu des gens que j'aimais me blesser dans mon amour propre, des gens que je ne connaissais pas me rabaisser plus bas que terre. Parce que c'est ce que font les gens, ils nous détruisent lorsqu'on leur laisse le pouvoir. Ils ne supportent pas que l'on puisse être meilleurs qu'eux, ou simplement plus heureux. Ils ne supportent pas que quelqu'un qu'ils aiment puisse aimer quelqu'un d'autre plus fort. Nous vivons dans un monde de surconsommation, où règne aujourd'hui la jalousie. 

Le constat est : tu es seul quoi que tu fasses. Même si les autres, tes soi-disant proches, disent être là pour toi, ce ne sont que des foutaises. Nous sommes seuls, encore plus dans la douleur. 

Alors aujourd'hui, si la mort venait m'emporter, je lui tendrais les bras. Tout semble plus beau, plus beau vu d'en haut.