La mort anglaise

Loxias

Il est un lieu-dit dans la presqu'île de Crozon, en Finistère, qui porte bien son nom : La mort anglaise. Témoignage d'une terrible bataille livrée au XVIe siècle, aucune pancarte ne l'indique cependant, aucun panneau.

Ainsi en est-il de ce chant que je t'offre mon amour. Disparu aussitôt car le vent te l'emporte, lui qui se faufile partout. Si quelqu'un peut venir jusqu'à toi, c'est bien le vent. C'est à lui que je confie ce chant. Qu'il te réchauffe en m'attendant.

Où es-tu Lucie ? On ne disparaît pas comme ça au XXIe siècle ! On part, on se cache, mais on ne disparaît pas comme ça ! Oh Lucie je dis n'importe quoi. Je le peux, tu n'existes que pour moi, que par moi qui refuse d'être seul et s'évertue à croire que j'y peux quelque chose.

Non Lucie, ne part pas pour autant, enfin ne disparaît pas. Pas une fois de plus. Ce n'est pas parce que tu n'existes pas que tu dois disparaître. Reste puisque je le veux. Bon, tu es libre de tes choix et après tout, je t'aime comme ça. Va.

Enfin, si tu pouvais revenir un jour me voir, ou juste venir pour la première fois. Si tu étais là, tu m'entendrais, je n'aurais pas besoin de te chanter tout ça pour que le vent te l'emporte. Tu imagines si tu étais là ? Tu pourrais enfin te débarrasser de moi.

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