La nacelle

Line Queen

Enfance et turbulence

Quand j'me réveille au clair de lune,

Inquiet de brume, loin de la brune,

Insomnies aux bords de toiture,

Quelle aventure en point de suture,

Je prends la pose face à Neptune,

Il est le zest et moi  l'agrume…

 

J'vois pencher l'arbre,

Du plus sombre côté,

Il allume l'oriflamme,

De mes pauvres pensées,

J'veux plus jouer,

Descendre de la nacelle,

Elle qui tire les ficelles,

De mon âme désenchantée.

 

Je choisirai la voile,

Qui est la plus déchiré,

Dans un chœur de chorale,

M'agenouiller et pleurer,

Et me vêtir de noir,

Dans le dortoir des effacés,

Sortir les poings devant,

Me cacher de ce monde trop grand...

 

Il fera des baisers aux cauchemars,

Ces traquenards indisciplinés,

Qui conduisent tôt ou tard,

A des faiblesses mâles assumées,

S'unir à dos de diable,

Par soucis de nécessité,

Et faire hurler l'enfant,

Qui ne s'exprimait pas avant,

 

Ce faire loup, mordant,

Ou fou, rampant

Un boum dément,

De souffles d'argent,

C'est le haut secours,

L'éminent testament,

Un shoot de bravoure,

Cinglé à contre-courant


Et ça chatouille devant,

Puis souille dedans,

Un clown qui ment,

Par des grimaces de sangs,

S'ériger parafoudre,

Par acquis des éléments,

Se fondre à l'alentour,

Caméléon navrant.

 

J'vois pencher l'arbre,

Du plus sombre côté,

Il allume l'oriflamme,

De mes pauvres pensées,

J'veux plus jouer,

Descendre de la nacelle,

Elle qui tire les ficelles,

De mon âme désenchantée.

 

 

 

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