La nuit Aznavour (version longue)
Arthur Sonam
Je suis à Paris. Ce soir, je n'ai rien de prévu. Alors nait subitement dans mon esprit l'idée de proposer à une amie de longue date que je n'ai pas vue depuis plusieurs mois de diner ensemble. On prendra le temps de se parler un peu. Je lui propose. Elle accepte mais termine tard. Je passerai donc la prendre au travail directement vers 21h, après sa dernière consultation. Je reçois un message d'elle dans l'après-midi qui me dit en fin de compte que sa consultation est annulée et qu'elle rentrera plus tôt. Autant diner chez elle alors, comme on l'a déjà fait plusieurs fois. C'est sans danger, je le sais. J'acquiesce.
Dire que je n'ai pas une vague envie que cette soirée puisse devenir autre chose qu'un simple diner entre amis serait malhonnête. C'est vrai qu'elle est très jolie. Un regard émouvant d'abord, qu'on voit en premier, clair, intelligent, perçant, un peu moqueur aussi, qui laisse peu d'espace à l'approximation, et c'est son style, plutôt tranchant, et je consens car je sais que c'est aussi sa façon de se protéger de ses peurs, on en a tous, et aussi des personnes qui seraient trop éloignées de ce qu'elle sent et vit intimement. Elle n'est pas dans le compromis.
En passant outre cette barrière, ce qui nous arrive quelquefois, il y a derrière une autre personne, douce, très bienveillante, et c'est cette personne qui me touche. La première personne parle seulement avec les mots, la seconde plutôt avec les gestes.
On est amis depuis longtemps et nous avons convenu que c'était bien ainsi. C'est vrai que nous avons cherché une fois à aller plus loin, mais il a fallu forcer et au bout du compte, après plusieurs jours d'échanges un peu hésitants, ce sont nos peurs qui ont repris le dessus pour ensuite se solidifier au point de devenir des obstacles. Alors nous avons renoncé. Depuis, les choses se sont rétablies dans leurs états d'avant, l'amitié a repris sa place. On est plus confortable comme ça.
J'arrive chez elle un peu fatigué. Dans l'appartement résonne la voie grave et un peu roulante d'Aznavour. Elle m'accueille tout de suite avec ses mots et c'est toujours à cette première personne que j'ai à faire au début. Elle me dit qu'elle est épuisée d'une séance d'acupuncture. Ça sonne comme un avertissement que la soirée ne sera pas trop longue. Ça me va bien de toute façon, car nous sommes ainsi assurés l'un et l'autre d'une échappée, si le plaisir de se retrouver s'atténuait avec la fatigue.
On dine l'un en face de l'autre dans sa petite cuisine, très propre et parfaitement rangée. Tout est déjà préparé, la table est mise. C'est une nourriture végétarienne, saine et simple, mais gouteuse, nourrissante aussi, sans artifices. Une cuisine qui s'accorde avec son style. Pas d'alcool mais un thé d'exception, offert par une amie chinoise, qu'elle a ouvert pour ma visite. Derrière cette organisation un peu méticuleuse où on pourrait croire déceler une certaine froideur, peu d'espace à l'autre, il y a en fait, à sa façon, le plaisir de me recevoir avec attention, dans le partage du moment présent.
Après le diner, on s'installe au salon, sur un très grand canapé qui occupe un bon tiers de la pièce, à distance respectable l'un de l'autre, pour prolonger notre discussion un peu décousue mais agréable néanmoins. Charles Aznavour nous accompagne avec ses chansons lentes et tristes qui parlent d'amour avec tellement d'élégance, emmenées par des arrangements d'un autre âge. De façon inattendue, sa voix mélodieuse prend plus d'espace, s'insinue dans les mots qu'on échange et nous force à l'écouter. Nous sommes suffisamment amis pour ne pas ressentir le besoin de remplir un silence qui pourrait advenir. Tacitement, on se laisse donc aller à cette invitation et on se calle, chacun à l'endroit du canapé qu'il occupe, dans une position confortable.
Le temps passe un peu, et tout d'un coup, ce mètre de distance qui nous sépare me gêne. Il a une présence qui n'est pas bienvenue, comme un inconnu qui se serait assis entre nous. Surgit alors cet instant si particulier, comme dans la plupart des rencontres, ou un geste, un mot doit tout faire basculer. Ce moment où on tient dans la main tous les possibles et où il ne s'agit plus que d'avoir un peu de courage.
Je reste suspendu à ce moment presque une minute. Dans ma tête passe mille choses à toute vitesse et cela met brutalement en relief la perception de mon corps immobile, figé, infiniment lourd et cette sensation est inconfortable. Il suffit de tendre mon bras, lui prendre les épaules et l'attirer vers moi. Encore une minute passe dans cette tension. Je sais qu'il faut agir maintenant. Ce qui est possible dans l'instant va virer dans quelques minutes pour devenir une gêne. Et lorsque cette gêne aura rempli l'espace de la pièce ce qui arrivera tout de suite après, on la respirera l'un et l'autre et tout possible sera alors en train de se refermer. Et l'instant d'après, l'air aura blanchi comme de la glace pour nous pétrifier. Restera ensuite ce souvenir vide qui scellera toute nouvelle tentative.
… Alors je le fais. Je glisse mon bras autour de ses épaules, l'attire doucement vers moi et lui dit que j'ai envie de la sentir plus proche. Elle tourne la tête Après un instant d'hésitation, elle se laisse glisser vers moi, et ce faisant, dissout l'espace intrus.
Mon geste aurait pu être simplement amical mais je dois avouer qu'il est plus trouble, et c'est pourquoi il a été plus difficile. Je n'ai pas d'idée sur le moment si nous resterons simplement ainsi, ni d'intention à ce que nos corps rapprochés l'un de l'autre fassent naitre d'autres envies. J'ai eu ce besoin impulsif et vibrant de pousser un peu les choses pour voir si ça ne provoquerait pas une réaction en chaine qui, en se déployant, remplirait les minutes à venir d'une intensité plus vive, comme j'aime tellement cela maintenant …et c'est ce qui va arriver.
Nos épaules qui se touchent en appellent davantage. A l'occasion de la fin du cd de Charles Aznavour je me lève pour le lancer à nouveau et en revenant sur le canapé, je m'allonge sur toute la longueur et pose ma tête sur son ventre, sans trop lui poser la question. Elle m'accueille avec bienveillance et se met à glisser sa main dans mes cheveux. Plus tard, elle me caresse le visage. J'ai les yeux fermés. Le temps fléchit en douceur.
Quelquefois, elle appuie simultanément avec son index et son majeur le creux de mes arcades sourcilières des deux côtés de l'attaque du nez, et sa paume est posée sur mon front et ce contact a un pouvoir d'apaisement infini, que je n'avais pas gouté depuis mille ans.
Il n'y a plus de mots ou presque. Seulement des gestes maintenant. J'ai retrouvé la personne que je connais d'elle et qui vient en suivant, celle a qui je suis venu rendre visite, en fait. L'autre est partie se coucher. Celle qui est restée dit tout de même une chose comme « Allons dans le lit nous mettre nus ». Il n'y a pas d'utilité à ce que je réponde. L'instant d'après, nous nous levons et quittons le salon pour rejoindre la chambre, laissant seul mon nouvel ami Charles qui continuera à chanter jusqu'au matin, sans auditoire, pour l'élégance du geste, probablement.
Dans la chambre, la réaction en chaine va suivre son cours, inexorablement. Notre amitié montre des fissures de plus en plus larges. Elle vacille sur sa base fragile. On ne sait pas ce qu'il n'en restera au matin. On est juste d'accord pour tout remettre en jeu. C'est quitte ou double, sans retour.
Tout de suite, nous sommes nus sous la couette. Le lit est pour elle un lieu quasi sacré qui ne doit pas être souillé par des habits qui furent pendant la journée en contact avec le dehors.Cette exigence est inattendue, contraignante et pourtant, plutôt que de m'agacer, j'y perçois spontanément la possibilité d'établir un lieu unique, que nous partagerions, comme un refuge pour se ressourcer après avoir frayé avec l'extérieur, d'avoir la possibilité d'un balancement, d'une respiration.
Nos corps entrent en contact avec une infinie lenteur. À ce moment, je sais que nous avons toute la nuit. Je sais aussi que les heures, les minutes, vont s'étirer indéfiniment et que ce qui se présente à nous est un océan d'oubli, sombre et velouté, et que nous en entamons à peine la traversée. Je ne crois pas qu'elle en ait conscience mais comme les mots nous ont quittés, je ne peux plus lui dire et c'est sans importance puisque nous allons le vivre ensemble. Nous quittons le rivage dans les bras l'un de l'autre, serré, sans bouger, cheveux mêlés, sa joue contre la mienne, seulement dans le bruit de nos respirations lentes. Je passe mes mains sur son dos, sa nuque, encore son dos, ses fesses et je recommence indéfiniment. Elle respire dans mon oreille en silence. Rien d'autre pendant une heure, le temps que la côte disparaisse à l'horizon.
Et le désir, comme un oiseau blanc nous rejoint. Ce premier plongeon dans l'oubli, que nous venons de partager en silence, se dissout pour laisser place à une chaleur délicate qui nous enveloppe, sans nous toucher encore. Nous n'avons pas bougé. Pourtant ce n'est plus le contact de mes mains avec son dos que je perçois mais celui de son ventre contre le mien, de ses seins contre ma poitrine, du poids de ces cuisses posées sur les miennes et de cet espace, entre, où sont nos sexes, si proches l'un de l'autre, sans se toucher encore.
Elle utilise à nouveau les mots pour me chuchoter que « son corps est un temple » et je comprends qu'elle ne veut pas que je la pénètre cette première fois et c'est d'accord, car moi aussi, je redoute que tout soit consommé trop vite. J'ai hâte que cette découverte soit lente, attentionnée et infiniment douce. Une autre heure coule à la découverte tactile du corps de l'autre, de plus en plus loin des mots.
La réaction en chaine s'amplifie en même temps que les caresses se rassemblent autour de nos sexes, déjà gorgés de désir. Elle guide ma main vers elle et parle à nouveau pour me dire comment faire. J'obéis. Un mouvement rotatif, si léger qu'il est quasiment immobile, en un point qu'elle me montre, et quelquefois descendre le long de ses lèvres, puis enfoncer mes doigts en elle, aussi profondément que me le permet l'angle que fait mon poignet et bouger encore, infiniment doucement, puis sortir à nouveau pour remonter en sens inverse, et recommencer cet attouchement immobile qui fait tressaillir tout son corps. Chacune de mes caresses est maintenant accueillie par un gémissement et ce souffle qu'elle exhale sans pudeur à chaque mouvement de ma main est merveilleusement excitant. Elle a aussi ce geste inattendu qui m'électrise. Elle pose au creux de ses doigts un crachat de salive qu'elle se badigeonne ensuite sur le sexe et mes caresses glissent alors avec plus d'aisance et ses gémissements se font plus rapides. Nous naviguons ainsi jusqu'à ce qu'elle jouisse, presque en silence même si je sens les spasmes de son corps qui s'enroulent autour de ma main.
Elle restera ainsi, une minute d'éternité, immobile, dans un relâchement absolu, avant de se tourner vers moi, pour une nouvelle danse où elle va me prendre avec ses mains d'abord, et c'est moi qui lui dirais où elle doit poser son pouce et quel mouvement lui donner pour que mon sexe grossisse encore et se fige dans une tension presque douloureuse. Puis avec sa bouche, mais surtout sa langue, large et râpeuse, qu'elle passera au même endroit exactement, jusqu'à ce que je vienne, dans un orgasme vraiment profond, qui me coupe le souffle et qui répand mon sperme sur mon ventre, jusqu'au creux de ma poitrine. Immédiatement après, comme un appel d'air, vient encore une nouvelle minute d'éternité, à plonger dans un oubli plus profond encore.
Il est tard, ou tôt dans la nuit quand je me lève pour aller me laver dans la salle de bains de cette semence sur mon corps, et revenir, frais et encore un peu mouillé, me glisser sous les draps pour sentir, avec une volupté instantanée, la chaleur de son corps qui m'accueille. Encore nous nous enlaçons, encore et encore, face à face, puis ensuite sur le coté, en chien de fusil l'un et l'autre, elle collée contre mon dos, un bras passé le long de ma taille pour remonter ensuite sur mon torse. Ses genoux callés dans le creux des miens, sa bouche posée sur mon omoplate. J'ai les yeux ouverts mais je ne regarde rien. Elle me dira ensuite qu'elle était là parfaitement bien. On s'endort. Il doit être 3 heures.
À 5 heures, mes yeux s'ouvrent d'un rêve trop vif dont j'ai oublié l'histoire. Quelques secondes pour que mon esprit construise à nouveau la pièce dans laquelle je me trouve et je sens sa présence à mes côtés. J'entends son souffle lent dans la nuit. La nuit entière revient à moi. Je ne bouge pas. La vie me prend comme un abime.
Nous nous sommes retournés pendant le sommeil et c'est moi qui suis maintenant derrière elle, allongé de tout mon corps contre le sien. Ce contact, et surtout celui de mon sexe contre ses fesses est suffisant pour que mon érection revienne. Et plus elle vient, plus mon sexe pénètre lentement dans la commissure entre la base de ses fesses et le départ de ces cuisses, ce trou qui ne se forme que si ses jambes sont sagement posées l'une sur l'autre.
Elle dort toujours, et c'est très lentement que j'entreprends de bouger. J'imagine en même temps la sensation qu'elle perçoit, encore dans son sommeil, ce glissement inattendu, sur toute la longueur de son sexe, depuis le vagin jusqu'au clitoris. Puis je perçois l'humidité qui facilite ce mouvement. Elle est réveillée maintenant et j'entends son souffle fort qui m'accompagne. Elle est attentive à garder ses cuisses bien posées l'une sur l'autre pour guider le va-et-vient. Encore une heure ainsi peut-être à ne bouger que mon bassin alors qu'elle reste parfaitement immobile. La proximité de son vagin, à chaque coup de reins et une douce torture pour moi.
Il suffit d'une imperceptible variation de ce mouvement pour que mon sexe pénètre enfin en elle et s'y enfonce jusqu'au bout, la remplissant pleinement, pour la première fois. Cette première pénétration lui amène un gémissement dont il est impossible de dire pourquoi il est tellement différent et pourquoi je l'entends encore maintenant. C'est un achèvement, et immédiatement après, dès le deuxième mouvement, un nouveau voyage qui démarre.
Son corps reste un temple malgré cela et c'est avec fragilité, comme si je recevais une offrande, que je prolonge mon mouvement, encore et encore. Puis elle bouge, se retourne sur le dos en s'ouvrant complètement. Je continue sur elle, lentement, puis fort, et encore, tenant ses cheveux à pleine main. Elle m'embrasse la bouche avec sa langue, léchant mes lèvres qui restent fermées. C'est très doux et en même temps, ça continue à amplifier mon excitation et me pousse à la pénétrer plus loin encore, plus profondément et elle sent cette nouvelle emprise et cherche alors ma langue entre mes dents, et s'ouvre plus largement encore en remontant ses genoux.
Et nous continuons, autrement. Moi sur le dos, elle sur moi. Elle ne bouge plus. Et je regarde partir du lieu ou mon sexe a disparu en elle, son sexe à elle parfaitement rasé puis l'arrondi de son ventre qui démarre, musclé et plat, tendu autour de son nombril, et en remontant, ses deux petits seins ronds, comme deux pommes avec des bouts turgescents, des tétines qui pointent vers moi et ensuite encore ses épaules recouvertes de ces longs cheveux dorés et enfin son visage en arrière, dont je ne vois rien en fait que le menton. Elle bouge alors sur moi, les deux mains appuyées tantôt sur ma poitrine, tantôt sur mes cuisses. Une heure encore ?
Ensuite, ou pendant, elle change pour un cadeau qu'elle a envie de m'offrir. Elle s'accroupit sur ses talons, à droite et à gauche de mon bassin, et de nos corps, seul le contact de mon sexe dressé dans son vagin perdure. Elle sort et il n'y a plus de contact du tout et rentre à nouveau et c'est comme si toute la douceur du monde venait m'envelopper puis elle ressort et je ne sens plus que le froid de la pièce et encore elle revient. Par ce simple contact qui est comme une vague puissante et tiède, elle me noie à nouveau dans sa chaleur. Et cela dure une heure encore, peut-être deux, aucune idée. Le temps, la nuit, tout a fui.
Et puis c'est trop lent, trop délicat. Pas assez sauvage. Alors, je la prends par la taille et la force à rester en moi, mes mains fermement serrées sur ses hanches. Puis j'imprime à son bassin un mouvement de haut en bas, l'obligeant à être pénétrée alors que je suis immobile. Elle accompagne ce mouvement avec mollesse, se laissant guider par la force de mes mains et elle finit par jouir, longuement, plus tard elle me dira très fort, et je n'ai pas joui, encore.
Ensuite, je lui demande de se retourner et je la prends par-derrière pour aller vite en elle, sans contrainte. Il n'y a plus de tendresse. Nous ne sommes plus que nos corps qui s'enchassent. Je jouis tout d'un coup et c'est tellement fort que mon esprit se fige et je me mets à rire, fort, comme si ce serrement inhumain de tout mon être, pendant que je me vide en elle n'était pas suffisant et que ça sortait aussi par la tête, dans une joie blanche qui prend la forme d'un rire sonore. Elle me demande pourquoi je ris. Je lui dis que je ne sais pas. Il doit être 6h30, nous n'avons pas encore beaucoup dormi.
Puis viens le jour et avec lui l'envie encore de s'étreindre l'un l'autre. Je dois me lever à 10 heures. Il doit être 8 heures. Il nous reste deux heures pour nous. Tout d'un coup ça parait peu. Le temps revient constamment nous arracher nos précieuses minutes, l'une après l'autre, qui nous protègent faiblement du moment où il faudra se lever et vivre à nouveau. Encore une fois, elle s'ouvre à moi et je lui fais l'amour dans un coin du lit. Elle serre ses jambes dans mon dos et je bouge en elle au même rythme, rapide. Quelquefois elle m'arrête complètement pour que je sente les contractions de son vagin autour de mon sexe, elle me demande si je sens puis elle me dit de bouger à nouveau en elle. Tout d'un coup, elle jouit. Je ne m'y attendais pas. Je continue tout de même pour amplifier ses spasmes puis je me retire sans chercher mon plaisir, je suis trop fatigué.
Et enfin il est 10 heures. C'est fini. Dans la journée, je suis dans le bus, Paris défile à la fenêtre dans une agitation bruyante, je suis encore dans ce lit et tout d'un coup j'ai envie de donner un nom à cette nuit, même si c'est un peu ridicule, pour qu'elle ne se fonde pas dans toutes les autres. Je lui envoie un sms en lui écrivant : « une belle nuit, vraiment. La nuit Aznavour ! …sourire »
Magnifique écrit de l'aznAMOUR en effet ! ... sourire.
· Il y a presque 10 ans ·Apolline
Bien vu ;)
· Il y a presque 10 ans ·Arthur Sonam
j 'ai bien aimé le votre aussi, mais la fin m'a laissé sur ma faim, trop verte, trop brute, comme une nuit d'amour etnon d'éros , ert un homme qui fuit, s'empresse d'en finir ? isnt'it?mc palies
· Il y a presque 10 ans ·Marie Christine Palies
Non. On ne sait presque jamais sur le moment que c'est la dernière fois qu'on voit une personne qu'on a aimé ? C'est juste que le lien se délie en silence sans qu'on s'en aperçoive et un jour on a dérivé trop loin de l'autre...
· Il y a presque 10 ans ·Arthur Sonam