Mon esprit s'est perdu il y a fort longtemps. Libre, sauvage, imprévisible. Le labyrinthe des chemins d'une matière grise plus grande que moi, plus forte que vous. Je resplendissais dans cette poésie brutale, je sublimais ton être, tes vertus et tes vices, mon amour. Ton corps était paradis et ta voix prophétesse.
Tans pis pour moi si ça fait mal. La folie n'est plus et je meurs chaque jour. Lointaine, je me souviens de ton goût amer sur ma chair amoureuse. Je pleure de ne plus crier d'extase. Folie noire, petite mort, dans la nuit qui tombe, amoureuse.