Là où tu vas

Là où tu vas,

il y'a des gens comme toi,

Mais pourtant tu ne les vois pas,

Car tu ne regardes que toi,

Aveuglé par ton passé,

Et toutes les rencontres qui t'ont cassé,

Tu as peur de t'attacher,

De tomber et te briser,

Tu te réfugies dans la solitude,

Jusqu'à ce que tu prennes l'habitude,

Même dans tes moments de lassitude,

Tu gardes pour toi toutes tes inquiétudes,

Tu te dis que c'est mieux ailleurs,

Et tu pars à la quête d'un "monde" meilleur,

Pour te rendre compte que c'est un autre leurre,

Alors tu sombres et tu fustiges encore ton cœur,

Avec la même vieille rengaine qui reprend,

Nourrie par ce mental qui te mens,

Blasé et blessé tu te méprends,

Et tu luttes sans le savoir contre ton propre entêtement,

Là où tu vas,

Il y'a des gens comme toi,

Regardes moi !