La pente

guegueette

Ce n'est plus comme avant, où tout était rayon de soleil, Muse. Hélas maintenant j'entrevoit tes ténèbres. Tout avait toujours paru clair et limpide et pour toi je ne pouvais cesser les rimes mais depuis quelques temps la rose se fâne et je suis prise d'ennui, ne me fait blâme.

Tes azurs étaient mes trésors mais ta possessivité et ta jalousie les rendent ternes, je te sonde chaque jour et connaît tes peurs et tu les surpassera pas à mes côtés. Ce n'est pas le désamour mais plutôt l'ennui, la lassitude des situations régulières et identiques qui me tuent.

Peu avance et rien ne se précipite. Muse, j'en ai marre tu es trop prévisible. 

Ta douceur est appréciable mais cache au derrière une rage destructrice, aussi vilaine de ce que j'en ai pu apercevoir. C'est l'amour des deux parties mais il serait bon pour toi de lâcher prise. 

Et il y a celle que tu aime encore sans oser me le dire, un affront de voir ton dénis. 

J'eu essayé d'élever la Muse qui semble s'être retrouvé faussement asservie. Je n'ai jamais voulu d'un soumis. 

J'apprécie à m'amuser car le jeu est un éternel plaisir mais tu ne joue pas dans la même cour. Tu es parfois trop mielleux en m'en faire débile, te voulant protecteur mais tu réprime mes désirs. 

Je suis faire d'envie et aime les plaisirs, j'avance vers de nouveaux horizons où tu ne veux pas me suivre.

Mais que se passera-t-il, Muse, si tu n'emboîte pas le pas? Je ne retournai pas toujours plus bas pour te relever. Si l'on te tend la main, attrape la, parce que moi j'ai donné. 

Je n'aime pas être brimée et asservie, je suis une plante qui aime à pousser en liberté. Sauvage et indomptable, tu ne pourra jamais me conditionner.

Car c'est bien la mort que de vouloir imposer sa force sur l'autre. Je t'ai souvent blessé car je suis moi-même et, au fond, pas celle que tu voudrais que je soit. 

Tu ne façonnera pas à ta guise, il n'est pas bon de vouloir le faire. 

Tu semble si fragile par moment, j'ai besoin d'une force indéfectible.


Je ne suis pas quelqu'un pour toi au long terme, juste de passage dans ta vie. Lorsque tu aura mûrit tu comprendra que dans mes bras tu cherche un manque que je ne doit pas combler. 

Tu peux être ma force mais souvent tu me blesse, tu cherche à faire de moi une que je ne suis pas. 

Je ne cherche pas les caresses, la tendresse est un avilissement quand trop présent dans ma vie. 

Muse tu aime encore une autre et ne peux me le cacher, cherche en une autre quelque chose que tu ne retrouvera jamais. 

Pour toi j'ai trop de vice, encore trop jeune de ton côté pour les explorer, pour toi je suis trop volatile, pas assez libertin pour le concevoir. 

J'aime l'amour sans trop l'aimer, tu m'en donne sans comprendre mon infinité. 

Tu confond le désir et l'amour, dans plusieurs points qui ne sont pas que charnel, fait attention aux filles elle te jouerons des tours, ne te venge plus sur moi je n'ai voulu que te sublimer. 

Et au fond, tu n'en a cure. 

Muse, remonte la pente ou c'est la rupture. 

 

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