La politique vue d'en bas

Jean Claude Blanc

démocratie, République, au bord du chaos, nous faut réagir, Debout la France avec Nicolas Dupont Aignan, gaulliste social

                              La politique vue d'en bas

Politicien c'est un métier

Qui se pratique en assemblées

Ça nécessite du savoir-faire

Le plus souvent, ceux qui nous gèrent

Sont des vieillards grabataires

Pour y prétendre, c'est pas gagné

D'obtenir la majorité

Parfois en ordre dispersé

Votent les lois, les députés

 

Dans les partis, y'a des courants

Des courtisans, et des fainéants

Et à leur tête des postulants

Qui pour se faire repérer

Pensent des réformes pour après

S'ils ont la chance, d'être appelés

 

Pour se couvrir de tas d'ordures

Les imposteurs, tentent l'aventure

Ouvrent leur gueule, à tout instant

Pour traverser le petit écran

 

Prenez l'exemple des extrêmes

De Mélenchon à Dame Le Pen

Pour faire leur pute, n'ont pas de peine

Plus sèment la haine, plus on les aime…

A leur mettre des tartes à la crème

 

Les vieux briscards sont plus sournois

S'ils ont la honte, le montrent pas

Ayant seulement l'esprit des lois

Car dans les actes, trop maladroits

Ne savent rien faire de leurs 10 doigts

 

Enfin grimpés sur leur perchoir

Précieux élus, nous laissent choir

Le devoir se change en pouvoir

Mais pour ne pas nous décevoir

Au Petit Jésus, ils nous font croire

 

Tout droit issu des élections

Vainqueur nommé à Matignon

Choisit lui-même ses valets

En référant à l'Elysée

Quelle belle équipe à composer

 

Savez, ministre, ce n'est pas rien

Certains avides de destin

Ne se font pas tirer l'oreille

Refusent pas pareille aubaine

Y'a des ratés et des cocus

Qui paraissent pas très convaincus

Aussi on nomme des inconnus

Pour les remercier de leur soutien

Fiers avocats, et m'as-tu vu

Ça fait bon genre, et coûte rien

De convoquer un gars du coin

Une seule devise copain-coquin

 

Gouvernement ainsi formé

Doit être soumis à gros dadais

Celui qui siège à l'Elysée

Car c'est à lui de décider

Qui est admis, ou recalé

Sans respecter la parité…

C'est du flanby, cette soupe au lait

 

Pour faire branché et bonne mesure

Rajoute une dose de roture

Homo, inculte, black et beurré

Handicapé, ou mal élevé

Pas trop quand même, pourraient faire chier

 

Reste à se mettre au boulot

Servis gratos, bureau, auto

Des conseillers, fonctionnaires pros

De l'opulence, y'a jamais trop

Quand le chômage est au plus haut

 

Ouvrant le journal, on est curieux

Qui donc va faire la une

Est-ce un prolo, riche plein de tunes

Ou un énarque près du Bon Dieu

 

Le résultat, connu d'avance

Faut satisfaire, les exigences

On se coopte par alternance

Agir selon les circonstances

Ne surtout pas froisser la France

 

L'homme politique, garde l'espoir

D'être président, couvert de gloire

Qu'est sûr de rester dans l'histoire

Dont on retient que les victoires

 

La performance de ce héros

Il ne la doit qu'à ses rivaux

C'est en grimpant sur leur dos

Qu'il a atteint les hauts plateaux

Pas bon exemple, notre commandeur

A peine élu, déjà nous leurre

En cette période perturbée

Où dans la crise, on est plongé

On se retourne vers l'Etat

Un truc informe, qu'on comprend pas

 

L'Etat, c'est quoi, en vérité

Un ramassis de mythomanes

Qui pour se faire remarquer

De faux semblants, se grattent le crâne

 

Sûr, qu'il faut être vraiment maso

Pour défendre ce sacré drapeau

Quand en ces temps de renouveau

L'Europe, déchire ce qu'on a de plus beau

 

A quoi ça sert d'être élu

D'une Nation, perdue de vue

Faut rien attendre de ses vertus

Du patronage des corrompus

 

La politique, vue d'en haut

Les citoyens comptent pour zéro

Mais vu d'en bas, c'est pas la joie

Le populo, donne plus de la voix

 

En conclusion, compatriotes

Tous partisans de la révolte

Sert plus à rien votre droit de vote

Mais on vous fait payer la note

A l'avenir, enfants de France

Qu'à votre jugement, ne faites confiance

Sont plus crédibles, nos gouvernants

Aussi, c'est vous à prendre le manche

Pour nous tirer tous du néant

 

Jouer les notables, c'est éphémère

Quelques années, juste on va plaire

On disparait comme un éclair

Aigre regret, d'être prolétaire

 

La République a un coût

Mais pas facile à gérer

Certains élus, gagnent beaucoup

Sur le dos de la société

L'édile de base, est moins gâté

Dans mon village, y'a une mairie

Pas dirigée par des génies

Loin de la ville et ses folies

Font ce qu'ils peuvent pour le pays  

Pas pour le fric, ni l'ivresse                

Mais par devoir pour la jeunesse JC Blanc oct 2014(Debout la France, avec Nicolas Dupont Aignan)

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