La quatrième dimension

Thomas Toledo

Ou comment la reconnaître ?

Ou comment la reconnaître?


Tout d'abord, et donc en premier lieu, parce qu'il faut bien un début pour arriver à un milieu, puis ensuite à une fin, le milieu ne prenant fin qu'au début de cette dernière et ne commençant qu'à la fin du début, lequel ne se termine qu'à lui-même du milieu et ne débute qu'à partir de lui même au même titre que la fin ne se termine qu'après avoir débuté et se termine, comme le début et le milieu, à sa fin.

Tout d'abord, donc, je tiens à féliciter mon talent sans lequel je n'aurais pas pu faire deux phrases insolemment hors-sujet mais permettant de compléter cet article avec brio et génie. Je tiens ensuite à préciser que cette phrase marque le commencement de la fin du début de ce dont je veux vous parler, et donc par conséquent le commencement véritable du sujet. Merci.


Comment reconnaître la quatrième dimension?
Vaste question, mais qui peut-être résolue en théorèmes.


Théorème dit de « la sensation de.. heu… vous voyez, c'est un peu comme si… heu… » : Vous êtes dans la quatrième dimension si jamais vous avez la sensation de.. heu… vous voyez… c'est un peu comme si…heu…


Théorème dit de « La présence physique presque certainement pas là et donc conséquemment quasiment absente » : Pour tout corps dans la quatrième dimension, la nette impression d'une certitude d'être là mais pas tout à fait, mais un peu quand même avec néanmoins l'idée d'être sûr d'y être puisqu'on en a la nette impression d'une certitude (voir un peu avant), se fait ressentir.


Théorème dit de « la perte de repères » : Pour tout endroit non quitté depuis un certain temps alors que le besoin s'en fait ressentir, la probable possibilité d'être dans la quatrième dimension est envisageable. Poil au sirop d'Érable.


Réciproque: Oui, sauf les jours qui finissent ou commencent par « di ».


Théorème dit « manche » : Pas celui là, celui de la semaine prochaine.


Corollaire : Est envisageable le fait d'être dans la quatrième dimension lorsqu'un défilé de vaches en uniformes d'hôtesses de l'air passe en ville suivi par un régiment complet de petits suisses soudeurs de scotch en pur poil de topinambourg.


Théorème dit de « l'attaque des Coinceurs de Bouts de Gommes dans les Entres-Orteils » : Lors d'une attaque de coinceurs de bouts de gommes dans les entres-orteils, il est accepté de songer à se demander où l'on est.


Théorème dit de « cette espèce d'impression. » : C'est comme si vous aviez cette espèce d'impression, ce… enfin, comme si… Une impression qui, heu, enfin….


Corollaire de « cette espèce d'impression » : Ce n'est peut-être pas qu'une impression.


Contre Théorème : L'imprimante n'a plus d'encre… C'est donc confirmé, ce n'est pas une impression.


Contre Théorème II : Peut-être un dessin?


Contre Théorème III : Ou une photgraphie?


Théorème « la crème fraîche » : Au bout de trois contre-théorèmes à jeux de mots, on rabâche.


Théorème dit de « la bâche » : Pour tout rabâchage, il est envisageable d'être dans une quatrième dimension verbale.


Théorème Chronique : Au bout d'un certain nombre de théorèmes, donc logiquement au bout d'un certain nombre, de théorèmes donc, et re-donc, au bout d'un nombre certain; de théorèmes, c'est chronique. Au bout d'un certain nombre, et de théorèmes seulement… Au bout d'un certain nombre…


Corollaire : La liste s'arrête là, l'auteur est probablement dans une quatrième dimension, aussi bien verbale que sujettale (du beurre sur mes tartines) ou pronominale.


Corollaire II : Désolé c'est chronique, mais pour toutou à sa mémère, la laisse est obligatoire.

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