La république du nouveau monde (préambule)

Farid Adafer

La république du nouveau monde ou le clignotant

Il est temps. Il est temps d’inverser la courbe des invraisemblances, il est temps de sortir des sentiers battus et des sermons de vertu. De débusquer les juges de paix derrière les « albalastres », de sortir des phosphorescences rouges, vertes, bleues oranges, qui en dehors de toutes communions, de tous les tapages diurnes ou nocturnes, seront censés dénicher les âmes rassasiées dans la lumière. Un jour nouveau ! de l’air de l’air, de l’air ! Sautons les intellectuels rayés en cravates de soie qui triomphent, Avec leur gris à gerber, et donnons leur leur propre chair incolore en pâture. A nous d’ouvrir les fenêtres, et en grand ! Explosons ces tentures, abritées sous un poujadisme de verre, et vous tranquilles, en bas de chez vous, allez chercher les sagesses nouvelles ! Métissez la clarté que la vacuité inonde, Il est temps de brûler les planches, et les spectres autour, de catapulter en dehors les fiertés rassises, l’obscurité et les enluminures nouvelles et de les ramener à la surface. Il est temps de pousser la faconde d’un nouveau siècle. Bercer les aurores de nouvelles effluves. Et de plus cartonner au box office ! Il est temps de gravir le chemin de la Cimmérie, cette « patrie du royaume et des ombres », et de la faire péter en blanches nations de joie. De tutoyer les augustes figures cachée derrière les parjures du temps-, et de leur faconde, anoblis-, d’explorer, tous les accès, les soupirs, et mêmes les défauts. Il est temps de faire, faison et ,eh oui, faisons, -fêtes !-, un bouquet de saine révolution, voilà la belle affaire ! De renaître plus fort du doute, à satiété ! d’exploser les produits synthétiques, les molécules inertes et de les transformer en feux de joie.

Il est temps de jeter la contrition amère, et d’offrir des bouquet de folie, de faire naître et jaillir une nouvelle poésie : de combat ! Et de déclarer à la face des ignares, des cravatars, des faibles puissants, et de leur dire en grand ce qu’on appelle, Messieurs : liberté !

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