la rose et le glaïeul

mascaret

Ma rose attend
Que tu la jonquilles.
Tulipe mon ventre
Nectarise mes seins
Et fleuris ma bouche ;

Mon bourgeon, mes pétales
Frémissent sous tes feuilles.
Etamine ma peau
Pour mieux la pistiller
Et enfouir loin la tige
De ton glaïeul dressé,
Dans le calice blanc
De mes cuisses entrouvertes ;

Je veux être ton sable,
Terre légère,
Argile douce
Dans laquelle s’impriment
Tes nervures de désir
Et l’ourlet de ton gland,
L’empreinte d’un amour
De chair et de pensées.

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