La route n'est qu'une ellipse au temps qui passe On s'écarte et se taie face à l'horizon qui se prolonge Et qui longe, allongé des déserts solitaires Aux songes colorés qui nous figent et nous glace.
On se perd un instant dans la brume d'une histoire Qui de nos gloires nous fait oublier la romance d'un jour Et au détour d'un virage, consume le coeur lourd D'un fragile visage gracile qui se tient la mâchoire.
La route voyage et se perd dans le bleu doux et profond Du somptueux tréfonds des espoirs qui laisse au bouffon L'heureux vouloir d'abolir son histoire qu'il ne veut lire.
Une histoire qui ne serai la sienne, étrangère à son malheur, qui Glissant entre l'émaille de son filet un nouveau bouquet de fleur Pour ne trouver refuge que dans son coeur à relire.