La Soie de ton Cuir blanc
eric-bodart
La Soie de ton Cuir blanc
Si on m’avait dit qu’un jour,
J’aurais le bonheur de toucher,
L’enveloppe câline qui t’entoure,
Je l’aurais embrasé.
S’il y eut une époque,
Où nos corps enlacés,
Assoiffés se rétorquent,
Allons nous décoiffer.
Dans la simple clairière,
Dans les bois et les prés,
Au planché arrosé,
Ton cuir blanc se défère.
Sur la soie de ce cuir,
Transpire ta vérité,
Une odeur parfumée,
Me saoule de délire.
J’en tremble et j’admire,
Ton corps sage étendu,
Sous la rosée sentir,
Ta peau et sa vertu.
Je descends par derrière,
Excité comme un pou,
A ta croupe il faut plaire,
Lui semer des bisous.
Tout ce qui me fait dire,
Que ton cuir parsemé,
De ses grains de beauté,
Est diamant et saphir,
Je ne te le dis pas,
N’ai pas droit de citer,
L’ampleur est réservée,
A un autre que moi.
Je trépigne et espère,
Un jour sa revenue,
Et qui sans retenue,
Se donnera sans manières,
Aux passions de la chair,
Aux plaisirs défendus,
A mes mains solitaires,
Caressant ta soie nue.
Glissantes de ta nuque,
A tes lèvres épanouies.
Dans ce précieux rubis,
Brillant et magnifique,
J’éclipserai deux doigts,
Pour combler ton envie,
Et entendre ta voie,
Monter vers l’infini.
Après la chevauchée,
Qui me rendra justice,
Donnant de l’appendis,
En ton corps endiablé,
J’irai mourir d’Amour,
Comme un prince charmant,
Sur ta soie de velours,
La soie de ton cuir blanc.
Eric BODART, le 1er juin 2007
(Extrait de "PEAU AIME OF LOVE" copyright SACD 2012)