La source des silences

giewz


Ô sources des silences ! Ô torrent des possibles !

Vous qui tombez des monts vers les plaines audibles

Ô combien vos secrets sont précieux à mon âme

Ô comme vos reflets ont l'allure d'une femme.

 

Ô parhélies des mondes ! Inconnus ! Parallèles !

Avant vous végétant dans des nues irréelles

Ô combien vos lumières ont fait taire les ombres !

Ô comme votre temps su m'affranchir des nombres !

 

Et je ne compte plus ni les nuits ni les lunes

Ni les pinceaux vivants de vos cascades brunes

Qui dessinent un cœur à la place des pierres

 

Ô ruisseau de ma vie ! Je m'ouvre et c'est la fleur,

La grenade éclatée que j'exhibe et qu'effleure

Un rêve obéissant à vos baisers d'hier.

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