la tristesse des fantômes

sibyllin

Les grands rêveurs sont comme des fantômes.

Enfermés dans l'ennui, ils tournent en rond dans un monde où la Vie leur est inaccessible.
Ceux qui ont passé leur existence à rêver ne se réveilleront jamais.

Ils ont trop peur de la chute.

  • Merci pour ce texte qui donne à réfléchir. On peut aussi dire, à l’inverse, que ceux qui refusent de rêver ne dormiront jamais. Il y a là un équilibre fragile à trouver... C'est à la lisière des forêts qu'il nous revient de faire le choix entre la réalité âpre, glissante et les mondes oniriques. Le rêve n'est pas forcément synonyme d'ennui. Je crois, au contraire, que c'est grâce à lui que nous pouvons affronter la réalité de vies parfois dérisoires. C'est lui qui permet d'oublier un temps l'impuissance et la fatalité. Mais je comprends tout de même ce que vous vouliez dire de la fuite en avant de toute une frange de l’humanité.

    Pardon pour ces considérations.

    Bien à vous

    · Il y a plus de 6 ans ·
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    Julien Darowski

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