La troisième voix

Jean François Joubert

Texte en chantier


La troisième voix !

 

Sans temps, sans phare, sans voile, sans toit … Séjours lowcost vu du Léon.

 

Fruit d'une étincelle naquit l'univers, naissance de ses vers, et crayonnage de frontières…

 

Explosion de joie, Big bang…

 

Depuis lors, la molécule cherchait son sens chirale, droite ou gauche… Naissance du bipède, pas le vélocipède, mais l'Humanité ; cette espèce, cœur, assoiffé d'espace. De son berceau, continent tectonique d'Afrique luttant contre l'incontinence, la merde, et la peur du néant. Au départ, cro magnon, l'ancêtre inventait la tribu, ses règles simples le peuple marchait, nomade, et donnait vie et sang contre la farce, ou la force devenue en ce jour celle d'une pièce d'identité, un pouce, un  doigt, une tige, des racines, un nom qui permet de voler. Une Histoire insolite, peu connu voir unique qu'il est inutile de comprendre, d'ailleurs, la définition, et la séparation infime, voir infirme du génie, du fou, se trouve dans le délice indicible, cette joie aussi confuse qu' absurde de ne pas pouvoir poser une cible militaire sur l'ère de repos, le facteur chance, d'avoir des sens pour voir et ressentir l'amer douleur d'Aimer, Donner, et Mourir. Parfois, la Terre, cette boule bleue cinglante, servie par une beauté, irréelle, se levait sans voile, pas de brume, sans mystère pour personne…

 

Et un Milan royale battait des ailes… De la haut, il observait ses casses-pieds.  

                                                            ٭٭٭

 

L'Humain drapait son âme d'un voile de tristesse, de peur de dévoiler ses charmes, le secret de la couche, de paille, de foin, du rhum, des maux de la mère donnant vie, la matrice Nature de ce qui est de l'ordre du sacre de l'innocence, celle unique de l'Enfance. Vous savez bien « Vous » la force collective qu' irresponsables par essence, nos rejetons souhaiteraient respirer une goutte, un brin de muguet, ne pas devenir adulte responsable, ce dessert désert d'Humanité écrit par de nobles plumes sur les murmures des cavernes d'Ours mal léchés pendant que l'Homme moderne vante l'élevage du vin de ses caves. Nous, à l'époque même né cyclostome, nom commun de la Lamproie, la longue proie carnivore des plantes de nos cauchemars arrive question de cycle Lunaire, ou de Neptune, doués pour l'effort, nous sommes collectivement loin du sommet de l'Everest : «  Sauver la planète mer, ou mère à votre loisir mademoiselle, Madame, Monsieur, le paradis Terrestre existe et on lui pompe l'air !

 

Nos ancêtres par génie et inventions sont arrivés à gravir la montagne, gagner le sommet du règne animal, un mont atteint par des poussières d'années Solaires, pas scolaire, ni polaire… Né simple oiseaux migrateurs, et libre de circuler, de Lire la lyre de la peinture avant d'écrire la grand Histoire ! A ce jour, la langue restant à inventer, et les lois économiques qui vont de paire, les penseurs ne sont pas des danseurs, ils n'ont qu'à ré-établir un système qui ne divise pas. S'unir pour construire un Univers et conquérir le Graal de la noblesse, sans blessure, le blé de nos champs, la carotte du jardin, un monde sans faim qui tourne circulaire et juste. Les étudiants d' Eramus pensent établir « l'Espéranto » si l'on conserve l'abstrait comme cap capital, en art aveugle du tout ou de ne rien nier du tout de l'évolution et l'éveil de la Mondialisation, c'est en minuscule poussière que Terre finira et adieu notre volatile Paradis. Salvatrice ou mortelle pour la planète que nos scientifiques, discutent et cessent les disputes grotesques   et hissent le drapeau paix au lieu d'étaler, si fier, la masse de leurres poison de leurs connaissent au lieu d'observer et de compter nos bleus… Amis, il est l'heure d'inverser la tendance, et invitons nous dans la transe, coupons le silence. Inventons nous un Avenir !

 

                                                            ٭٭٭

 

Second millénaire, fini l'ère glaciaire, le maître soleil en éruption car il a froid s'observe par nos pigeons voyeurs satellites aux regards d'aciers, joli programme et ce spectacle, comme vous, je l'admire. La crise ! La fin du rêve de conquête de l'espace infini, aux frontières inconnus, tant notre monde, et minuscule face à la puissance du cosmos. La crise des fois m'énerve, qu'elle soit de Foi, croire sans savoir, une ineptie. De foie, bientôt la fin du chocolat, anti-dépressif, ou de fois si les êtres vivants ne tirent pas d'enseignements de leurs erreurs. Tel un savant fou, observons le ciel, beau comme un diable qui nous jette des seau d'eau à la gueule, ce chariot champagne qui pétille et nous pousse vers le Nord magnétique, sans oublier les autres point cardinaux, notre toit, permet de nous situer, même sans éphémérides et sextants, marin d'eau douce que nous sommes. De nos jours levons le voile d'Honneur pour réussir à nous unir et respirer la note sucré, la crêpe, le chignon, de l'addition de la dette Capitales, Londres, Amsterdam, Paris, Tokyo, New York, Singapour, qui serrent et qui ceinturent les indigents, et rends la voix basse de la base, sans carte de cœur, de pique, de carreau, et simplement oublions la fatalité de notre condition, et continuons chacun a chercher le trèfle à quatre feuille, une joli plante muette assommée au gourdin par le destin insoluble de nos âmes, sourde au simple fait qu'un Sapiens Sapiens mange, bois, s'habille, et pauvre ou riche reste et restera un S.D.F de la vie, tant que la mort existe, une règle établie par le Saint-esprit ! Ce simple constat, cette peur, aussi forte q'une plongée dans l'abysse, la bise sombre nous angoisse et cette seule certitude de notre décence d'Hêtre un arbre qui transpire et respire l'atmosphère, l'aire de jeu de nos vies, les z' « amis » restreint le dé de l'Espoir…

 

                                                                     ٭٭٭

L'aube, ou le soir de nos nuits blanches, le café corsé des lois stupides de l'économie, d'aujourd'hui, face à la mouvance écologique simple logique mathématique, notre espace pour jouer, rire, pleurer, souffrir et sourire est unique, le centre de notre univers, un lego à ne pas négliger car ce cailloux qui tourne dans l'espace à fini sa croissance, la Terre est majeur, la Nature aussi, et les deux sont unique et magnifique, et tous les synonymes, superbe,,admirable, sublime, splendide, beau, remarquable, olympien, somptueux, noble, etc…  Alors pour résister, lutter, en rayon pacifiste avant que la règle éternelle de la révolution, pas solaire, mais du siècle des lumières, celle de couper des têtes, de huer sa colère, de crier aux sorcières, de ne plus masquer en volute de fumée sa détresse de maquereau en mer, car au fond du cycle, du cercle des étoiles, sur la toile du ciel ouvert à la méditation, à la contemplation, avant d'ouvrir les veines des sans espoir, avant que la masse terrasse le pouvoir en place, soleil une glace, pas un miroir narcissique, réfléchissons, ensemble ! voulez-vous voir la rue hurlant au vent troublant de l'atmosphère ce cyclone sans clown sa douleur, peu importe sa couleur, la lutte fourmis ouvrière sera la destruction de nos installations, notre bulle de confort. Et ceci peu importe l'odeur de la misère nos scelles dans la rue, un ru, au moyen-âge, la rage, et plus de Dame de nage pour nous sauver, nous l'Humanité. Personne ne bouge tant qu'il ne s'agit pas d'un problème d'Argenterie de nos bijoux de famille, celle et ceux qui rendant responsable de la bêtise urbaine et rurale des grosses tête se la coupe tout seul, euh de permettez moi de sourire l'appellation d'origine Protégée par des brevets d'Etat du syndrome fou, de l'intelligence, synonyme de connaissance, et du vin bu à la calice, courant puissant, «  c'est pour quand le point d'indice de la bonne humeur ! Le sentiment vrai de toucher la racine du bonheur, conserver la bonne dose d'humour, et pourquoi pas  oublier le serpent aspic du divin pétrole dû, qui marque les murs de Paris à Dublin du respect, en passant par la Patagonie , la fameuse dette Capitale du cône sud si convoité pour son sol pas mineur… Et découvert par un grand navigateur Magellan.

 

¶*¶

«  Vivat le peuple des fleurs !»  les simple gens, ou son gaz de schiste qui dévaste et ruine nos terrier, pour un lapin, un renard, un  canard où se poser. L'autre hémisphère, le cerveau « Adulte » lui est dans l'Exhibition ! Prohibition, scandale, tous vous avez peur de rester des petits, des minables, peur du sexe, du tabou, et le fléau de l'ignorance reste de donner de l'arrogance aux manipulateurs, faibles joueurs d'échec, la parité fait que ceux qui naquirent, tuyau mâle, ou femelle, s'ils manipulent les simple gens, laissent la faim crever le berceau des terres sans eau, sans Culture pour ce simple désir égoïste qui scie la le monde en deux hémisphère Nord, Sud, violoniste de talent de la partition orale de la dette, de la crise économique, défendeurs de cette instinct de puissance, jettent les clefs du savoir, tant et tant leur temps est de savoir, ego miroir, boule à facette, ils partagent  ce « vouloir » cette volonté de dominer de la tête et des épaules le sujet apprit pas sur un banc de bus du buisson qui court, court, et prend des bûches sans Noël, par ceux qui ne négligent ni l'école, ni le diplôme de vanité céleste, un échange  concret contre des bouts de papier qui font rêver au sortir de la carte bleu et s'émerveille même en âge vermeille afin d'être dans leurs têtes, pas un Hêtre, la conscience l'arbre à choix, oui, non, peut-être mais ce sentiment sans voix, d'être un géant afin d'entrer dans un livre d'Histoire, notre mémoire collective. Un monarque ou président, conscience spirituelle partagent la jouissance du pouvoir de voir quoi au juste, un cap sans compas ? Un marin ivre de liberté seraient vigilant à la veille de l'écran des crocs des loups abandonné au marché aux puces.  Une foi sans raison cartésienne, n'ayez pas peur de ce cri que j'écris j'aime les faucons, la buse m'amuse, mais les super-héros médiatiques fantastiques qui ornent le tube cathodique, rêvent de passer leur sujet au stade animalier de la colonie de fourmis, je les dépose tous dans le même sac à main, ce sas aux visions nocturnes, marabouts, monothéiste, uni-déiste font la sieste quand les abeilles se meurent, ou navires de Flandre, de bourbon, sauvent des recalés de la terre de la noyade, Saint-Bernard des mers. La cécité commune en outre de nous rendre aveugle, offre le pouvoir des urnes aux grandes gueules, ces clébards qui eux, festoient aux frais de la princesse, pendant que la majorité pauvre de la magnifique horloge cherche le soleil, d'autres esclaves du système « libéral » celui « capital » de la monnaie de la pièce, de théâtre, se tuent pour être conquistador, métropolitain la politesse de nos pères oubliée, un souvenir vague peu dodo sauvage, en ce ҲҲΙème siècle après la résurrection du fils divin que je devine ivre sur sa croix, sorcier brûlé ou magicien qui ne fait plus illusion, bouleau, arbre millénaire. Une pyramide pas de pierre et de sable, mais une construction pensée et calculée pour conserver le royaume des songes et ses serfs, au détriment même de la vie, de celle qui nous porte, nous transporte et tournoie dans l'univers, la Terre ! L'unique tunique qui masque nos maux poussière, le paradis, l'Eden. 

¶*¶ 

Heureusement, le temps d'une grande marée, des gens pouvaient s'abandonner aux douces joies de pêcher, de se promener, botte et cirés sur le dos de l'estran. La mer retirée, est toujours curieuse à saisir. Aujourd'hui, quand la mer nous délaisse, qu'elle s'éloigne laissant encore le corps de la plage vide qui ouvre ses veines, ses ruisseaux, ses cours d'eau, le sable, et sous ses rochers des tonnes de trésors restent à découvrir. Crevettes, Ormeaux, Crabes et Coquillages aux forment diverses et couleurs confuses, cause sel/défense…

Un peu de jeu, beaucoup de joie, juste présent, sans passé composé. Le ménage, et les petits soucis d'argent oubliés, sur la grève, plus de mondialisation et ses effets, pas d'automobile, ni d'avion, juste le temps qui passe en une marée, cadeau de la lune, du soleil, et de miss Terre. Un bord de mer bien simple à négocier, pour ne plus penser à l'amer sauvage de ses jours de sang, du carnage sur grand écran.

 

Aujourd'hui,  l'Homme ne cherche plus l'étoile filante, mais à se servir de l'espace, comme jadis il colonisa des peuples, pour en faire des esclaves, alors sa nouvelle casquette est la quête de ses sœurs aux artères d'eau, de gaz, d' oxygène. Le lourd tribu des noirs de peau, un passé qui s'enchaîne et leur laisse de la haine au fond du cœur. Une des raisons de l'Histoire, « un bien triste sort », dont il est temps de sortir, puisque les corbeaux  ont cette couleur, et ne sont pas une menace. Oiseaux de mauvaise augure paraît-il ?

Mais pour qui ?

L'on parle toujours de la planète mère, ce Paradis qui s'épuise à vaincre une de ses plus belles créations. La nature est reine, et l'Homme peine à trouver des solutions, pour le SIDA, Ebola, les retraites, et la surpopulation de lieux trop riche à nos yeux.

Les chercheurs, ont tout cherché. Dans leur coin, ils ont tout trouvé. Sur certaines chaînes de télévision, des documentaires, vous expliquent tout du caractère de bête jamais vu, comme la hyène et l'éléphant. Dès la sortie du berceau, l'on devient trop « intelligent » l'on connaît tout sur tout, reste plus qu'à voir, à voyager, mais pas à la vitesse d'un train TGV. Ulysse et ses compagnons n'étaient plus que des histoires d'enfants…

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La science unanime sur l'infini, sans faim, savait maintenant que le rêve de conquête d'étoiles était vain, trop de distance et si peu de temps. Le fou que je suis, un d'Appellation, d'Origine, Protégé, habitait cet endroit, ce couloir de poussières, y promenant, nonchalant, sa conscience dans les bois, les plaines, les vallées, et parfois joyeux valais voguant sur la toile virtuelle d'Araignée, pas veuve noire pour un sou et ravie d'être un amoureux de la mer, avançant le regard fier vers cette montagne de questions qui ôtait sa souffrance et puis redevenait ce petit animal terrestre, un peu fantasque, juste un peu et totalement perdu dans l'Océan de ses pensées parfois... Depuis que la civilisation perpétuer par la naissance de règles, des lois ampoules fixées au plafond, son insecte cervelle personnelle oubliant qu'un simple décret devient foi et habitude, une complexité qui s'amoncelaient tel des noisettes d'écureuil gloutons en une indigestion de paperasse qui demandait d'élever des colonies d'experts en Économie, en Droit, pour comprendre ses propres règles et un éviter la puissance des mains sales, ceux qui dominent, très généreux et donne la nausée administrative à rendre un ministre « f aux bique ». Ne pas perdre le devoir de devenir « Responsable » comme le divin conserver le goût du jeu, converser, et espoir de paumer le « je »  une fois de plus détruit par l'Ego ! Stop à la sur-dimension, cessez de marcher, et agenouillez-vous... Là laissez vous surprendre à écouter la mouette réputée rieuse, et dans son temps libre, chanteuse et pie style Arsène lupin. Oh qu'il est lointain ce temps nuage grisâtre qui ne divise pas sa tribu, cessez de consommez bonnement, et relevez-vous... Rejoignez en mode virtuelle, cette époque que je devine troc celui sans devise, autre que celle des sages, des civilisations Mayas, Incas, Aztèques Etc où encore plus lointaine résurgence de Cro-Magnon qui fut un simple chasseur/cueilleur  et l'ancêtre pas encore amanite phallocrate quitte a y sombrer et faire couler le plateau qui nous porte, le sol, sans la clef ! Notre boule bleu qui éclaire nos nuits ouverte aux songes, , Nostradamus, sans mensonge d'apocalypse en un second millénaire depuis le compte heure, minutes, secondes, et nano-seconde des révolutions solaire ! D'ailleurs les chefs « moderne » inventant un vent souvent de  menaces, demandaient au savant de faire exploser le champignon atomique quitte a y sombrer et faire couler le plateau qui nous porte, le sol, sans la clef ! La Terre. avant tel une libellule se posait et se composait d'atome de comètes pour se reposer et composer l'Art moderne ! Une telle musique funèbre faisant  surface procure une sincère frayeur en profondeur… Ne sommes nous pas tous sur le même bateau, un tout nu, plein de plastique à la dérive salutaire ? Allo ! La lune à l'abandon, juste un drapeau, ce que nous portons en guise d'identité au plus profond de notre personne, un drap d'estime de soi, une peau, et cette question dans l'aventure de la vie, devint une peur, cette création purement diabolique et symbolique une simple question de sabotage de ce que dans une vie, nantis, pauvres, rouge, vert, jaune, avec ou sans handicap, même sous scaphandre, sauf sous l'eau de la torture, nous les êtres vivants répertoriés dans cette cuvette, au Blues masquée, partageons le langage universelle ce simple fait, cette coutume, jolie costume de Respirer ! Ne soyons pas de soie mais parfaitement imparfait, conservons l'opposé de Panurge, ni brebis galeuse, ni mouton rasé, acceptons nous et nos différences, c'est rigolo, et si le soir devient étrange pensez vos plaies Nature et l'objectif, l'exploit technologique commun de la météorite mérite d'être salué sauf que notre race l'Humanité individualiste, et Nationaliste au coeur de l'information un camembert de lumière circule en chapeau égoïste, pas un lac des cygnes, à l'horizon, dansons, avec raison et l'écran de la mémoire doit être un coup de ballet dans mon appartement et aussi sur Terre, inventez vos souhaits ne les consumez pas !

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Contre-hutte ! La note de l'architecte, la partition parfaite régler sur du papier à musique, attention, on respire ! On envisage, une case, un tipi, un igloo, un air juste pour chanter, danser, et y poser les pieds au sol, construisant sa ruche, sa cabane, son gratte-ciel. Cependant ces êtres se promenaient « l'âme nue », si paresseuse, et surtout sans désir, assoiffé de modernité buveurs, buvard et bavard, amateur de bobards, il devient de nos jours illusoire de croiser des Humains au regard allumé, à la fêlure non meurtrière, on trouve plutôt et j'espère pas trop tard, des nature mortes, des êtres serin pourtant bien éteint croyant que le temps ne se comptait plus, Bienvenue au cœur du système, celui de l'argent Roi. Quelques insoumis, des femmes, et des hommes, se posaient encore quelques questions, ces contemporains étaient aussi accompagnés d'autres animaux préhistoriques qui se nourrissaient du passé, de contes et de légendes anciennes, des sages de civilisations ancienne à ce jour éteinte comme un volcan songeur. Une question se pose, alors : Qu'est devenu le « L » capitale de nos civilisations, celui de l'aventure d'écrire, de lire, ses mots qui parlaient aux ventres, ayant toujours le feu de la sagesse, celui du savoir et permettait d'envisager le visage de la Paix ?  Où se trouvaient les enfants et leurs contes enseignés aux veillés, ces Histoires au teint de merveille que l'on appelait des mythes ? Cela permettait de cauchemarder sans trop de peur, et les autres, ils quittaient la pièce pour prendre un bol de sucre, un bol diode, un bol d'aire et d'illusion, avec le rêve absolue d'ignorer l'invitation au voyage.  Pourtant ce désir d'y plonger à l'intérieur, au fin fond des choses, oui, entrer un moment magique dans l'absence et de sauter, tralala la la la saveur primeur sans ajout de saveur, rouge tomate, cerise sur la goélette et ses lettres de noblesse, un poing d'Honneur de ne pas suivre la mode du monde uniforme et guère soldat, où fonctionnaire se jeter d'un pont d'humour, pour simplement lâcher prise et pénétrer dans ce sas aux  visions, la téléportation du format universelle, notre punition terrestre, victime d'un viol de conscience, un trop plein de confiance, ah quand est-ce que je me fiance à une reine de la mer ?.Croyez moi sur parole, un dauphin songe Heure !

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La Terre, encre bleu calmar, se transformait depuis son essor d'il y a quelques centaines de millions d'années, voir des milliards, depuis que l'Humain « moderne » avait eu l'idée de descendre de sa branche afin de poursuivre son essence, cette invention saugrenue, celle de porter peaux de châsse, sur le bassin, sur les épaules et qui cachait ainsi la nudité. Une révolution expédiait à la brocante le reste des traditions, certains chefs pleuraient, impuissants, devant la violence de cette naissance, une pluie confuse devenue larme tant et tant que les étoiles partaient se cacher, pour mourir ! La Terre si belle flambait son ozone et son carbone, les arbres mourraient d'abandon de réflexion, ciel « Blues » et rayon ultra-violet notre îlot de salut, n'oublions pas que la nature nous supporte !

 

De demi-nu, son intelligence diabolique avait inventé la flamme, le feu… Pour s'orienter l'Humain comptait les étoiles, y ajoutait un soupçon de langue arithmétique, le calcul de rotation de ses nations étrangères, et trouvait ou tomber sur sa position spéciale, euh spatiale, ce qui mènera tout droit à l'électricité et au monde que l'on connaît plein de gaz d'échappement et de pets de vaches. L'intelligence artificielle venait d'être créée, rapide et vive, plus besoin de partenaire pour être tenu en échec. L'ordinateur était devenu le maître de la chaîne. Bientôt il nous tiendra en laisse car sans cette technologie, qui sommes nous ? Amis Terrien, rien d'autre que des Humains aux crocs acérés, parfois lamentable à table quand le fusil tue sans manger, pas pires requins gloutons et dévoreur d'espace, un Tyran ne ferait guère mieux que nos chefs, nous allons droit au but, sans trouver la clef mondiale qui ouvrait la raison. Ce n'est par rien de vouloir sauver la Nature car sans elle,  la mort s'annonce avec notre extinction a son chevet! Une réponse, oui, réfléchissons en rayon solaire, ensemble et vite ! L'urgence est là !

 

Le monde cerveaux va bien trop vite, gardons les gardiens des cultures et des traditions avant que le cœur de ces valeurs ne se délite. Une cause ? Une raison ? Peut-être la naissance de l'Enfant Roi. Le don du Sang et de la Mort avait perdu un petit quelque chose comme son sens. L'homme avait de la peine à tenir dans sa prison, sa cage, sa Terre. Tout était mondialisation, l'information, les denrées alimentaires et autres produits né de l'imaginaire, sans fin et parfois pervers de cet être. Les peuples étaient cernés par des frontières invisibles que des réseaux d'ondes au choc salutaire traversaient sans raison, détruisant des portes, sans dire bonjour et limitant la force des gardiens de tradition des cinq continents, et le sixième est un déchet, une mère poubelle incontinente récemment née… Qui sommes nous, de l'excrément où l'image de Dieu ? Tout étant devenu connections, la toile d'araignée tissait sa chaîne, ignorant sa part de bien, sa part de mal, l'on trouvait de tout sur Internet, le bon, le bien et le maquis de la décadence de Sade, l'urgence du Djihad. L'Homme dans sa conscience comprenait sa déraison, mais où continuer  à chercher de l'espoir ? Sur Mars ?

 

On pouvait croire que la Terre dans sa destruction séculaire, notre cousin le singe ne suivant pas son contraire, l'indécrottable ostrogoth qui avait eu raison de s'accrocher à une feuille, sans écrire… Ses grands voyageurs immobiles restèrent cueilleurs de fleurs, pacifistes, puissants avant l'invention de ce mot, fruit du langage, et du désir commun qu'ici en l'an presque trois mille, l'on peine à établir, ne pas se bouffer, ne pas être cannibale, juste tribal au sport, l'Olympe c'est amusant. Eux, nos amis ancestrales, nos ancêtres savaient profiter du temps qui passe entre deux crocs, accroc au dinosaure, quand l'Homme « moderne » devenu sapiens-sapiens cherchait par son invention ultime a faire trembler d'impuissance le lambda comme moi : La science ! Ce mot qui allume l'allumette de nos yeux et grâce à ses têtes chercheuses qui continuaient de vouloir nous modifier, tel un cochon voulant ainsi se cloner ; pourquoi ne pas devenir bionique  atomique ? Et enfin trouver le sérum, le Graal, l'élixir de jouvence, celui de notre éternité qui  deviendrait une quête commune, voir identitaire. Un simple délire de schizophrène, sans conquête de l'espace, nous mourions de soif et plus de sourire. Soupire ! La soupière de ma cervelle vide est pleine de vide et elle peine puis se vide de son espoir…

 

Quelque fois, le temps est capricieux, et aime les gens qui, l'instant d'une grande marée, se cache-cache des trois géants de notre galaxie, de l'avis de tous qui délivre la vie et les maux, le repos aussi : « Terre, mère-Soleil, Lune » se promènent tout là-haut, là où s'accrochent pas des notes, une mélodie de ni blanche ni noire, juste un effet miroir et ses cailloux, hiboux, genoux, etc… qui volent en apesanteur, et survolent nos esprits insistants sur l'instinct du bien-être, la musique de notre espèce ! Imaginez le plaisir de certaines personnes modestes ou riches, petites ou grandes, qui peuvent s'abandonner aux douces joies de pêcher, de se promener, bottes et cirés sur le dos de l'estran. La mer retirée, est toujours curieuse à saisir. Aujourd'hui, quand elle nous délaisse, qu'elle s'éloigne, laissant encore le corps de la plage offert au vent d'ivresse qui caresse, qu'elle puisse ouvrir ses veines de poussière d'or, ses ressources qui dorment sous l'eau salée la plus part du temps délaissée, qu'elle laisse naître et connaître des ruisseaux qui ruissellent, ses cours d'eau évanescents, ses algues, le sable, et sous ses rochers des tonnes de trésors restent à découvrir. Crevettes, Ormeaux, Crabes et Coquillages aux forment diverses et couleurs confuses, cause self/défense…

Un peu de jeu, beaucoup de joie, juste présent, sans passé dé-composé. Le ménage, et les petits soucis « d'argent » oubliés, ce troc salvateur à son heure, promenade et ballade sur le nez, la pointe des caps, assis, ou marchant sur la grève, plus de mondialisation, de crève la faim, la fin des villes défilent vers l'oublie et ses effets pervers filent vers la fosse commune. Ici-bas, pas d'automobile, tout juste un tracteur, des chevaux, les idiots sont punis d'avion, juste le temps qui passe en un cycle et sa règle du douzième qui dénude l'Estran, qui étale ce cadeau de la lune, du soleil. Miss Terre se terre une heure ou deux avant de relancer la machine économique et, fric froc mouillé de souvenirs patauge sans en avoir marre, canards heureux. Un bord de mer bien simple à négocier, pour ne plus penser à l'amer sauvage de ses jours de sang, du carnage sur grand écran.

 

 

A ce jour,  l'Homme ne cherche plus l'étoile filante, mais à se servir de l'espace comme jadis il colonisa des peuples pour en faire des esclaves, alors sa nouvelle casquette est la quête de ses sœurs aux artères d'eau, de gaz, d'oxygène, de carbone et d'abeilles. Le lourd tribut des noirs de peau, être nés dans le berceau, enfants aux dents blanches qui jouent aux cerceaux, un passé bateau qui s'enchaîne et leur laisse de la haine au fond du cœur, mains sales de l'Occident, un accident de l'Histoire qu'il ne faut pas gommer, ni nier, ce n'est pas rien de perdre le sceau de la Liberté. Une des raisons de l'imparfait passé composé par des malotrus qui ne pensaient qu'à leur panse en laissant aujourd'hui dans ce couloir sauvage, la faim me faire vomir ; « un bien triste sort » dont il est temps de sortir, puisque les corbeaux  ont cette couleur, et ne sont pas une menace. Oiseaux de mauvais augures paraît-il ?

Mais pour qui ?

L'on parle toujours de la planète mère, ce Paradis qui s'épuise à vaincre une de ses plus belles créations. La nature est reine, et l'Homme peine à trouver des solutions, pour le SIDA, Ebola, les retraites, et la surpopulation de lieux trop riches à nos yeux.

Les chercheurs ont tout cherché. Dans leur coin, ils ont tout trouvé. Sur certaines chaînes de télévision, des documentaires vous expliquent tout du caractère de bête jamais vu, comme les hyènes et l'éléphant. Dès la sortie du berceau, l'on devient trop « intelligent » l'on connaît tout sur tout, reste plus qu'à voir, à voyager, mais pas à la vitesse d'un train TGV. Ulysse et ses compagnons n'étaient plus que des histoires d'enfants…

 

Choisir sa vie, prendre le temps de vivre, c'était le fruit de ma génération, l'après 68. Mais comment faire, lorsque les rêves manquent d'argent ?

Beaucoup d'entre nous veulent voir la vie en face et non pas le pallier du voisin, si il est propre, si son chien est en laisse, si la dent du petit dernier est bien mise sous l'oreiller et que la petite souris soit passée, comme une de ses grosses cylindrée, luisante, brillante, puissante et privilège de gain certains. La vie, la vraie, pas ces images de livres d'art, aux photographie et dessins si réussies.

Sentir le sable chaud s'y noyer, voyager en bateau, escalader des monts, des arbres, plus haut que nos idées.

 

La photographie et ses images permet de découvrir, de se souvenir aussi. Du père, d'un cousin, de son enfance. L'humain par sa main peut voire les merveilles du monde, tout découvrir, l'Atlas est un livre et une région, que choisir, le réel où l'illusion ?

La génération qui suit s'enferme sur leurs ordis, la réalité leur fait peur, ils préfèrent devenir des héros de surbrillance sur leur écran géant, s'empifrer de hamburger, de mangas et de film téléviser. Ils ont peur de la mort, de la vie, alors ils glissent dans le monde des rêves, je ne leur donnerais pas tort, si l'économie et ses lois fort cachées (pour moi) ne jouaient pas en leur faveur. En ce millénaire, tout allait si vite, à en perdre la raison. Comment sauver les traditions, la culture dans ces temps de world musique et de métissage de tout, même des mots ?

 

Vitesse d'information et pollution de l'espace, les grands maux de la planète. Il faudrait se poser sur un arbre, un temps, et réfléchir. Donner de la place aux gens, sans qu'ils n'aient peur dans leurs voyages, des gens d'armes, de ceux qui tuent par possession, de ceux qui tuent par profession, de ceux qui tuent par déraison, pour vraiment abolir les frontières…

Se poser sur un arbre riche et centenaire et regarder ses feuilles pour ne plus en lire que le meilleur. Les plus jeunes ne construisent plus de cabanes sur de vieilles branches, pas plus qu'ils ne cherchent les racines du mal. Ils posent, simplement, leur derrière devant des écrans d'ordinateur, pour ne plus tuer qu'en virtuel, sans haine…

 

Deux siècles de raison avaient suffies pour transformer la Terre, ocre dans ses mirages, dévastée par un ciel trop plein d'Avions. Pourtant les voyages étaient à la portée de beaucoup de bourse. La mondialisation était réelle, puisque « Jules Verne » avait plus que raison, le tour du monde en moins de soixante dix jours, devenu vrai en bateau, ses monstres de la mer, trimaran, catamaran, dévalant des murs de vague de plus de quinze mètres, atteignant sur la grande bleu des vitesses vertigineuses, trente nœuds et les rocheuses ne devenaient plus que des esprits vagues.

L'an deux mille et ses contradictions, jamais autant les gens, le peuple n'a voulut revenir en arrière, oublier un instant ses immeubles trop hauts, ses parkings trop noirs, jamais autant d'hommes n'ont voulus retrouver un peu d'esprit simplement assis sur un gazon bien vert, trouver des havres de paix, dans ces instants de guerre, s'asseoir sur de l'herbe fraîche, pas uniquement proposé aux amateurs de loisir de cette couleur. Le Golf persique est en émois, les canons y on prient le pouvoir, la rébellion reste souveraine, la mort dans son coin rigole de ses complications. La nature, elle, reste capable de remettre de l'ordre sur une terre qui se meurt de trop de technologie.

 

Certains cachent leurs rêves d'effort en suivant les vélocipèdes et leurs rayons, le temps d'un tour de France, ses héros d'un mois qui souffrent dans leur sang, dans leur chair, acclamés sur les routes, la caravane du tour ne passant pas, sans danger. D'autre se range derrière leurs téléviseurs pour suivre le spectacle, mangeant des confiseries, en attente de suspens. En ce temps de changement, chacun cherche sa place pour que le soleil brille, mais comme il est difficile ce chemin, cette route, ce chemin parsemé de cailloux, et attention aux chutes.

Le tour Malet  dans son ascension n'est pas qu'une vue de l'esprit, voilà pourquoi l'on acclame l'âme du sport, car il faut avoir, faim et soif de victoire pour l'affronter de front ce mont. Pour certain, ces hommes deviennent des demi-dieux, du bonheur pour cette foule en bordure car ils peuvent croire et ainsi vivre de leur chant. Quand Amstrong se met à en dévaler un de ces champs, et ne posait plus ses pieds sur la lune, c'était réel.

 

Comme cette télé devenue réalité, où l'on enferme des jeunes pour graver leurs visages, pas leurs mémoires, même si certain se prêtent au jeu de la biographie. Célèbre le temps d'être exposé aux points noirs et blancs, devenues couleur, de la télévision, afin d'acquérir une notoriété suffisante pour subsister, et suffisamment de caractère pour affronter leur image médiatique à la sortie de leur tombeau. Dans leurs enfermement ils ont tout donnés, on à tout pris, voilà pourquoi certains les aimes. Du cirque, du pain, et des jeux, l'humanité n'a guère changée…

Parlons des frontières, du mal à les défaire, quand elles sont les maux de l'humanité, la citoyenneté universelle existe sur Internet. Reste les règles des douanes et de l'économie, les influences, des grands pays, les dettes. Quand la jeunesse danse avec les interdits au son des Sounds système. Les raves envahissent les champs, par des jeunes qui manquent de rêves, ils veulent juste que leurs corps et leurs cœurs s'expriment, le simple sentiment d'exister, d'être un et pourquoi pas deux, au hasard d'une rencontre, d'une main posée sur une épaule, d'un sourire. Les lois humaines ont bien du mal à résister aux envies de vivre, le peuple s'insurgent contre la maltraitance, les inégalités, ceci est le fruit de l'intelligence, pas des pêchés. L'on pourrait garder ces symboles, comme des paraboles, et laisser la libre circulation pour que tout à chacun puisse visiter sans parjure, le monde et ses merveilles.

 

Greenwich sépare le temps en des fuseaux, des dames portent de lourd manteau, taillé dans de la vie de félin, alors que le synthétique où la crotte de bique irais si bien à leur teint. L'argent est roi, mais qu'en pensent les lionnes ?

Eux qui perdent de l'espace et que l'espèce ne reste plus, pour l'humain, qu'un animal en voie de disparition. L'on compte plus facilement les millions de dollars ; où d'euros, que les crinières des lions. La terre se découpe, se partage, et l'on laisse des enfants dans les rues crevant de faim, pendant que l'on comptabilise les points des milliardaires du tennis. Mais où s'envole les pensées du monde, pas dans des idées folles, mais sur le toit des maisons, en support pour pigeon. La télécommande, et ceci n'est plus un secret pour personne. Pourtant, ce vaste réseau de chaîne ouvre de l'espace de réflexion et règle bien des problèmes de solitude car l'humain a perdu sa foie en la planète mère, tout est régit par la couleur des billets, vert ou gris.

 

La vie n'est que l'aval de la mort. L'humain dans toute sa chaire, des pieds à la tête, le cerveau en prend conscience au sortir de l'enfance. Cette enfance à qui l'on ment, en riant, les soirs de Noël. La condition de l'humain est la règle de l'échelle, plus l'on est haut, donc plus responsable de ses faits et gestes, donc aussi responsable des guerres, des misères, et du manque de soin. Ne dîtes pas que l'on ne puisse rien y faire !

C'est faux !

 

L'humain se croit malin, en ses jours où il se transforme en beauté, esthétique. Mais est-ce les seuls rêves qui restent, que de couvrir de sa face, les pages des magazines, ses journaux d'apparence. Si le diable existait, il n'aurait que des sourires, en voyant la nature prendre ses formes sur des tables de billard, sans boules. Sans éclat, sans éclair de génie, le bistouri à la main, sans orage. La nature ne veut pas de cela, c'est contraire à son état, celui sans frontière. Que dire de ses rejets d'image ?

Je sais qu'il est difficile de s'accepter dans son corps, dans son âme et conscience, mais ne laissons pas la science devenir folle et joyeuse de ses francs succès, restons à l'Euro.

 

Aucun autre animal sur la planète « mère » ne joue les transformistes (forme plastique), ils s'acceptent dans leurs différences, dans le bon sens et frayent en toute sécurité sans condom. Les virus ne sont pas pour eux, eux ne sont pas tombés de la pyramide, ils restent allongés bien en place sous le soleil, où sous la pluie, heureux de vivre, premier où dernier de la chaîne, parfois nés éphémères, aucun ne se plein. Pourtant chaque maillon de la chaîne, du plus haut au plus bas, connaît leurs chances. Le papillon ne crie pas, le caméléon se cache sans sourire, la mort les attend tout deux, pas dans un virage, mais au tournant, comme nous tous…

 

Comment vivre en compagnie de toute notre technologie, fournis de temps de lumière, sans trop comprendre pourquoi la stratosphère se désagrège, au fur et à mesure ?

Pourquoi la mer qui se dessine risque de se lever encore plus haute pour ne laisser vivre que la profondeur des abysses, la vrai réflexion. Car, si l'on regarde les mammifères marins, ceux qui n'ont pas désiré prendre le sol comme territoire, leurs yeux sont malicieux, ils sont heureux dans leurs règles et coutumes, qu'a donc pu faire un dauphin pour quitter toute sa colonie, se trouver solitaire et venir près des côtes ?

Ce solitaire seulement heureux des caresses des hommes, et des sourires des enfants. Je l'ignore, pourtant cet animal à le vague à l'âme, il cherche le réconfort auprès de bêtes comme lui, avant d'attendre sa délivrance, cherche de la joie, conscient que la faux-cil à déjà les yeux fermés sur lui.

 

Le monde est fou, c'est ce qui m'amuse, or je n'éprouve aucun plaisir aux annonces de mort dans les journaux, sur papier (anonyme) ou télévisé. Les Avions qui ne volent plus se scratchent et des hommes qui se déguisent en oiseaux défient les lois de  l'apesanteur, réussissent leurs paris, être aussi libre que l'air. Jolie programme !

Certains grand homme son visionnaire, mais Nostradamus aura tord, car en nous tous résident les réponses pour une meilleur civilisation, voilà ce que comprennent les gens de ma génération, vivre libre, sans tabou, sans que l'œil du voisin soit macabre et qu'il veuille enfoncer, encore plus loin son silex. On a tous du mal à être des Humains alors soyons plus léger que l'air, dans nos têtes, laissons nous vivre…  ne volons que les oiseaux qui rêvassent sur nos fils électrique, ils sont témoins et fils et filles du vent…

 

Bien sur l'humain est faible, sans fourrure, sans poil, il lui faut un toit. Surtout les jours de froid. Bien sur l'humain à faim, il lui faut des magasins. Bien sur l'humain cherche sa source pour nourrir son cerveau et avancer. L'argent est roi pour les rêves, et il n'est pas facile de s'asseoir une pancarte à la main dans le désespoir de voir sa vie s'en aller, aplatie par les règles, les lois du marché, de l'économie. Il peut marcher, chercher des traces, user ses pieds, ses chaussures qui sont une menace de puer. On toise ces personnes, on les regarde de haut, ces hommes, ces femmes, anciens enfants tombés plus bas que terre, dans le désespoir de jours sans fin, conservant juste l'espoir de jours sans faim. Je ne crois pas que la solution soit de leurs tendre des pièces, mais un peu d'écoute, un simple bonjour de passage en passant d'Automne leur montrerait qu'ils leurs restent encore un cœur et un corps pour des jours plus tendre, car nous aussi les Hommes nous manquons parfois de caresse, de tendresse, et trop de magasin dans des villes ouverte à la folie meurtrière, assassin de la foie au sourire, souffrir permet d comprendre que le soleil tourne, la Terre, Jupiter, Mars, et l'univers aussi simplement repoussée par une baignoire magnétique, la marque d'un torrent sous-marin, vous, moi, nous avons les solutions pour vivre ensemble, sans guerre. Je resterais utopiste et piste le chemin, non pas du doute mais de la paix !

 

Le destin de chacun se trouve dans ses mains, ses demains. Personne ne doit avoir peur du jour qui suit la nuit. Le regard fier, au soir, les étoiles respirent, elles sont le toit du monde et au Sud, les pauvres peuvent se coucher, sans faiblesse, la chaleur en guise de laisse, de manteau de fourrure de phoque, animaux qui fondent sur la banquise ; femme marquise, pensez à leur pomme et fermez vos gueules si votre cœur est porte-monnaie, vous tuerez votre propre progéniture : quel misère ! Reste l'autre face du monde, ses jours d'hivers si longs, si froids. Dans les grandes villes, l'homme se presse, un bus à prendre, une main à tendre, des chants où des poèmes clairs déclamant et ouvrant des bières, attendant leur bières, caveau cervelle mortuaire lente agonie et folie collective, nous sommes les responsables ; ouvrez vos yeux, tendez la main, pas seulement pour votre famille, pensez à l'assiette du pauvre,  tradition du peuple de France. L'individu s'efface, seul dans les décombres des marées humaines, il ne peut répondre à toutes les sollicitations. Que faire ?

L'humanité s'est faîte si riche, que Wall Street est un tout, une tendance, tout comme la mode, l'on doit suivre l'indice. Pendant ce temps des vagues de tire se font entendre dans ses lieux où rebelles à son régime reste le seul métier pour défendre sa peau ; j'ignore si l'on peut encore parler d'honneur dans ces endroits où la guérilla est la seule lutte de l'esprit, et prend tout l'espace du temps.

 

L'espoir, il vient du noir, d'Afrique, des cerceaux, des battons, de la terre ocre aride et sèche, là où les dents blanches ne sont que sourire, les repas en famille et les couleurs tissés sur les vêtements. Les félins, les éléphants, y trouvent leur source, leur puissance comme le rire des enfants. Leur peau, leurs yeux sont noir, pourtant ils brillent de milles feux, identiques à ces phares que croisent la nuit les bateaux, ivres sur les flots. La bas, d'un rien l'on s'amuse, le peuple est jeune, insouciant. Songeant trop parfois à la modernisation des autres continents, oubliant parfois la richesse de leur patrimoine culturel, l'art naïf, et les sorciers vaudou. Leur richesse est intérieur, la mondialisation, leur donne des envies d'Amérique, ils en oublient les conquistadores et leurs heures d'esclavage, et leur sommeil est d'or. La toute puissance des paillettes, du rien du tout, d'images surfaites. Caché derrière mes mots, je leur dis attention, gardez le goût de la fête, des feux de joies, sinon la misère s'inscrira  dans un torrent de couleur sur votre peau, et ce ne sera pas de chance.

 

Revenons à la jeunesse de France, celle que je connais le mieux, ceux qui se gavent d'images audiovisuelle, semblable à ses oies du Périgord, que l'on traite ainsi pour leur foie. Eux, ils n'ont plus de foi, les religions les abandonnent, ce qui est normal, car la seule, la vraie, est celle de la nature. La divine, celle qui ordonne ses chaînes, place les montagnes, les torrents d'eau, et les déluges. L'Arche de Noé n'est pas encore d'actualité, mais regardez les nuages, gris, blancs, ils s'accumulent, deviennent puissant, des tornades pour le ménage, des orages pour que l'électricité et les réseaux d'ordinateurs soient aux arrêts. Sans virtuel, ils s'ennuient alors ils se consolent par le jeu. Du haut de leur imagination, ils ont des difficultés à se voir père, mère, de trop grosse responsabilité sur des épaules bien frêles. Les exemples de non réussite se multipliant, les cartes de la nature sont difficiles à lire, et très dure pour les mutants. Pourtant, l'espèce humaine est loin de disparaître mais j'aimerais voir les frontières se fondre, disparaître, et que la jeunesse n'oublient pas que les voyages ne sont pas des vidéos en trois dimensions, mais un horizon sans borne.

 

Quand à la vieille garde, ils croient encore aux démons, nés de la nuit. L'évolution les dépasse, ils ont tout vu, peu lu. La voiture qui s'installe dans les champs, l'avion qui dépasse des murs du son, les guerres à répétition, les chars de destruction. Les épiceries fines devenant des hangars garde manger, de quoi devenir fou, en perdre son latin pour les adeptes des messes basses. Pas facile à digérer ce siècle d'explosion quand la valeur du travail s'estompe et que l'on se rend compte que de chez soi, l'on voit le monde et il tourne, il tourne vite, plus vite « qu'une valse à mille temps »

 

Les animaux, enfin les autres, car depuis quand l'homme aurait quitté cette caste, je vous le demande ?

Les animaux, eux, s'accrochent à leurs rituels, l'ours hiberne toujours, et les demoiselles ont de belles ailes. La fourmi ne cesse pas son combat contre l'avis de tous et cherche à maintenir le don de soi. Toutes ces galeries de taupe nous rendent aveugle, devant ces nuages noirs, ces jours de misère où des paquebots se perçent, donnent à la mer leur trop plein d'énergie, tuant au passage des colonies de poissons et des oiseaux dans leur vole. L'humain par son génie continue de grandir, on pose des prothèses pour limiter les handicaps, dans l'idée, c'est bien, dans la réalisation c'est mieux. Mais n'oublions pas que comme les autres, nous sommes des bêtes à bon dieu. Alors ne prions pas pour rien, pour que le petit dernier obtienne son baccalauréat, aidons la nature à rester belle, pour que la terre si ronde, reste une Paradis, bien vert.

 

Nous transformons notre monde, le réel, le virtuel et la communication sera bientôt intergalactique, puisque nous posons des engins savants sur des étoiles. Pourtant, la solitude est le fruit paradoxal de ce surplus. Je m'explique, de France  à Rio, nous pouvons nous joindre en ligne, nous parler, c'est bien. Mais que fait-on des autres sens, du palet, de l'ouie, de l'odorat et du touché. Plus l'homme transforme sa nature, plus il vit de ses explosions d'idées, moins il garde sa nature, la parole perd son sens et tout devient absence. Chacun vis dans son monde, et sans portable, la vie devient insupportable, l'on perd ses contacts, on se perd de vu, pour vivre, il ne reste alors plus que les quatre roues d'une voiture, un des moyens polluant pour rejoindre ses amis.

 

La terre est belle, même quand elle crame, offre des séismes, et tue. La mort n'est que la continuité de la vie, deux dates  mises bout à bout, inutile d'en chercher les causes, c'est elle qui donne son charme à la vie. Les sport extrêmes sont là pour avertir, je flirte avec les interdits mais il est si beau de me voir dans ce saut, périlleux. Jouer contre elle, donner du spectacle et parfois des larmes de joie, ou des pleurs. La mort de l'âme est plus cruelle, quand elle s'échappe, plus de vertige, l'on grimpe (pas aux rideaux), voilà le pas des errances. Si par peu de chance vous ne trouvez pas le repos, l'âme erre dans les aires, devient avide, d'une chaise, d'un mot.

 

L'humain se croit trop beau, divin, et bois son sang comme le corps du christ, par tonneaux. La peur au ventre, il traverse des routes, des fossés et rêve d'adieux, des dieux. Mais pour dire quoi ?

Attendre un denier caprice, une révélation, ne pas y croire au fond. Au fond des abysses, tout est noir et nous, nous ne somme que polychrome. Les pêchés sont dans l'église, au confessionnal, on y arrive la tête pleine, mieux qu'une psychanalyse, dès que l'on sort la tête vide, tout est expié, l'on peut recommencer. Tout recommencer, ses erreurs sont dans la sueur du pèlerin, lui, il marche pour l'oublie.

 

La nature demande des secours, car elle a soif de vie. Toutes ses Océans de mots ne délivrerons pas du mal fait par un pétrolier éventré. Les forces, les clefs, les vents, sont là pour nous rappeler que l'humain, au sein de l'univers, est petit. La puissance d'un torrent avalant tout sur son passage, la lave d'un volcan, un tsunami, autant de rappel pour nos mémoires absentes. La toute puissance atomique est dans nos mains pour ne pas nous en servir. Je ne le répèterais jamais assez, «  la terre est belle » et nos jouets de destruction massive ne sont là que pour nous souvenir qu'elle est sa seule conquête, son jardin, et reste unique.

 

Que faire de sa vie ?

Moi, je conseillerais d'aller la voire, dans ces déserts de sable et d'eau. Dans la glace, sur les pôles, avoir froid au dos, chaud aux yeux. Voir la vie, sans vouloir détruire des siècles de culture. Voir des foulards, sans en comprendre les maux.  Regarder ce ciel, le toit du monde, s'isoler sur une plage, boire de l'eau. Vivre, le temps du temps et ne pas attendre de dernier présent. Regarder le monde dans ses traditions, aussi sauvage que possible et pas derrière les barreaux d'un zoo. L'humain ne doit pas tout prendre, tout s'accaparer, tout gérer, il doit laisser de la liberté à d'autres races que les oiseaux.

 

Les trains ne font plus rire les vaches, elles deviennent folles. Nous avons peur de la chaire de leur chaire et préférons nous nourrir de pain aux céréales. Des pneumonies atypiques frappent l'Asie, l'homme est obligé de se masquer pour avancer sur son vélo. Les masques, ceux de chaque jour, ceux nécessaire pour vivre en collectivité. Ceux qui nous échappent, que l'on ne connaît même pas. Le masque de la différence, le masque de l'indifférence, un petit in qui change tout, l'un est un cadeau présent de la nature, l'autre est une surbrillance, une nécessitée pour se cacher, pour vivre, pour avancer et ne pas voir la misère, la vraie !

Celle qui masque nos cœurs, nous couvre de pierre, isole nos pleurs lorsque l'on croise de la détresse et que nous ne pouvons rien y faire. Juste élever nos yeux à la hauteur de nos pieds, où pire, la honte de détourner le regard, feindre, ignorer que l'homme, la femme qui se tient sur cette marche à finis son enfance et ne cherche plus qu'un peu de respect dans le fond de nos aveux.

 

L'enfance est reine dans notre système. L'arbre de Décembre se couvre de cadeaux, les placards sont  pleins de couleur, c'est ce trop plein qui annonce la douleur du travail. Quand on doit se lever tôt, allez au boulot, gagner ses propres ronds. Devenir autonome, trouver de l'indépendance en ces jours où les colonies ne sont pas abolies, dommage pour les vacances. On trouve tellement de travail sans d'autres intérêts que les jours de congé payés double. L'enfance se quitte en douleur, dans la déraison des vingt ans, là où les rêves sont rois. Difficile de nager dans cette fosse aux Lions, y trouver sa petite place, sa raison d'être et ne pas être qu'un pion que l'on déplace au loisir de l'inspiration. Difficile de perdre ses illusions, d'avancer d'années en années, bloqué par sa peur au ventre ou le désir de ne pas se renier. Un rêve est un rêve, chacun le sien, mais pour que la vieillesse ne soit pas maudite, il est nécessaire de croire en soi.

 

Le hasard est là, sur nos routes, une histoire de signe dont le déchiffrage est fort déconseillé, mieux vaut laisser le soin à l'instinct d'ouvrir les voies de l'artifice. Chacun n'est rien, du mendiant à la star de cinéma, ce n'est que volonté et un pied dans un plat de chance. Je m'explique, une porte s'ouvre toute seule la nuit, l'on y peu rien, c'est la loi du hasard, celle qui te mettra sur le trottoir sans en rire ou alors, avec des lettres d'or sur un panneau lumineux. Deux vies bien distinctes et une seule fin, la mort. Pour quand ?

Nul ne le sait. Un des secrets les plus gardés de l'univers, sans cela la vie perdrait son parfum et l'on resterait plus tard au lit, juste à attendre que le monde s'efface. Pourquoi deux âmes deviennent sœur ?

Pas de réponse, autre que le hasard…

 

L'amour, la tendresse, la seule raison de vivre, devenir deux dans une seule vie. Trouver du bien être auprès d'une tête, se caresser les cheveux, la peau. Savoir que la chance se lit dans les pupilles et que l'école oublie de l'enseigner. Comme les cartes d'un trésor, de la souffrance né du temps pour assembler ce puzzle, cette enseigne est une quête d'espoir pour oublier les mots trop noirs et en sortir des notes blanches, sur le piano de l'agitation. Etre deux, pour ne plus souffrir du silence, vivre au réveil d'un sourire.

 

Les traditions qui se perdent, le monde qui tourne si vite, la raison du mariage, la fidélité, l'honneur, des valeurs, qui se perdent où s'échangent, des places à prendre, de la vanité, de l'orgueil parfois mal placé. Tout ce que le langage nous enseigne dans ces mots parfois vides de sens. Sur un clavier bien pensant, l'intelligence devient artifice puisque c'est là que j'inscris ses lettres, pas une note à la poste. Tout est virtuel, sauf le cœur et ses amarres, les rencontres autour d'un verre bien plein, un délice des papilles que nos vieux connaissent trop bien, eux et leurs bouteilles de vins. Ce n'est pas une bouteille à la mer que j'aimerais jeter, mais un container, pour que l'espoir reste en chacun…

 

Chez l'homme Occidental, la guerre était devenu une histoire de génération, de sexe, tout le monde voulait avoir raison. Les plus vieux dans leur immobilisme, la sueur au front. Les jeunes et le virtuel, les héros de carton n'avaient plus de place, les secrets se cherchaient au cœur des bits de l'ordinateur. Libre de penser, les deux mondes oubliaient les fleurs, ou les arrachaient. La raison, les raisons de chacun, de chacune, bienvenue dans ce monde où la femme sortait de l'abandon, de la cuisine, pour son indépendance. Mais défense de toucher aux traditions, de ses portes, de ses manteaux qui se tiennent. Le sexe opposé dans sa fuite vers l'avant voulait tout. L'homme se trouvait seul engagé sur la route du pardon dans ces jours trop généreux où, le travail fini, il attendait tranquille les pieds sous la table, un repos face a la femme en tablier. De ses contradictions, les générations d'hommes, de femmes se retrouvaient  au son des chansons, des près, des moutons, tout le monde enfin s'accordaient le long des notes de l'accordéons, et chacun dans sa raison pouvait danser en tourbillon.

 

Les anciens n'avaient pas oubliés la guerre, la vraie, celle où les bombes tombaient et les lumières n'étaient que des bougies. Ils avaient mal dans leurs corps quand ils se souvenaient de ces jours noirs, se battant pour des morceaux de terre, pour des idées, des symboles. Les jeunes, eux, derrière leurs écrans peu nature, se cachent pour mieux la voir. Ils savent rirent en vélo, regarder une hirondelle se poser sur un toit ou  admirer son vol très bas. La jeunesse ne veux pas de brassards pour aller dans la rue, les films leurs ont top montré la débilité de certaines fiertés, de drapeaux. Ils préfèrent l'illusion d'un rêve et les communions des réseaux informatiques. Chacun ses peurs, du franc à l'euro.

 

Les frontières, parfois des murs, comme en chine, où bientôt entre Israël et la Palestine, démontrent que des peuples sont dans l'impossibilité, par une histoire tachée de sang, de se voir. Heureusement que Berlin et sa ligne nous prouve le contraire, il est vrai que ces peuples, eux ne s'étaient écartés que par des idées rouges. Les cartes sont belles en couleur et les noms portés dessus sont utiles. Mais pourquoi se battre pour l'idée de ses racines ?

Les jungles, les forêts sont là pour nous montrer que malgré des différences prononcées, l'on peut cohabiter à ciel ouvert. Les cartes marines présentent la mer, ses fonds, ses roches, ses îles, elles aident l'humain dans son orientation ; aucune de ces cartes n'est née de la rébellion.

 

Bien sur, la nature est cruelle, deux crocodiles se battent pour de la place dans un bassin, car tous deux ont faim. Or, nous les hommes nous avons vaincu ce mal, sur une large  étendue de la planète. Mais pour la douleur d'un drapeau, tous les morts qui vont dessus, affichés en étoile filante, nous laissons des enfants au ventre trop gros, faméliques, disparaîtrent sans un mot. Les maux de l'histoire, maudissons les, car personne n'a raison, lorsque dans le monde, un enfant pleure !

Les peuples sont fiers mais la technologie n'est pas si mauvaise, si nous l'utilisons à bon escient. Donnons de l'eau et des nuages à ces terres de famine, et si la nature l'accepte, il nous le rendrons par des sourires.

 

Les voitures vont vites, elles sont belles en surbrillance. Sur les routes, un pouce se tend parfois, telle une invitation au voyage. Laissons des inconnus monter. Cinq minutes, une heures et même si le trajet est plus long, prenons conscience que le partage est la seule solution pour que la terre tourne et que la lune reste claire. Sous nos phares, la galaxie à peur de l'évolution de la « bleue » et de ses mystères, de moins en moins défendus. Citoyen de la terre, unissons nous pour que la troposphère se conserve mieux que ses boites en rayon ! Le soleil brûle nos peaux et les glaces du pôle. Si le silence est d'or, si les nations aux bannières d'argent ne fond rien pour s'entendre, ce sont des torrents de boue que l'on risque d'affronter, assis, les mains sur la tête. Alors n'oublions pas la tradition de France, un couvert de trop, une assiette pour la faim, pour le passant sauvage, celui qui n'a rien. Donnons un siège, voir deux, à ceux qui voyagent en tendant la main !

 

Nous voyons la vie comme un parc d'attraction, Disneyland, le parc d'Astérix où Océanopolis. D'autres souffrent de misère, dans la rue. Le moyen-age était brutal, nous nous tendons vers des civilisations, ne laissons pas le simple droit de vote dicter sa loi, ses lois. Les oies ont tord de se battrent comme des chiens pour un petit bout de terrain. La lutte civique n'est bonne que dans son utilisation, celle de tous les jours. La mort peu venir pour un morceau de pain, un petit rien. Une prise d'otage pour trois euros, quelle chance pour l'Otarie qui glisse dans l'inconscience au sein de sa bassine. Le bonheur ne sera pas à portée de main, demain, si l'on laisse docilement les ministres successif de l'environnement constater les dégâts sur les plages, en attendant le micro pour la force de l'image, regardez, je suis là !

Nous sommes tous las…

 

Comment nous sortir de cette fatigue ?

Nous sommes capables de nous battre pour que la terre ne brûle pas. Nos chefs d'états évitent d'appuyer sur le bouton rouge, celui de l'explosion. Mais personne n'est capable d'amener une réflexion, des solutions. Les records du monde sont, aujourd'hui, si difficiles à battrent. Pourtant l'homme court toujours, avide de vitesse, de sensation, comme ses journaux qui garnissent nos kiosques, où l'on dévoile la vie des stars. L'intelligence de chacun est tournée à la déraison, tout le monde veut des millions pour son confort personnel, pour ses rêves. A l'âge où l'ego sonne, plus de legos, ces jeux de constructions. Mais des tours de Babel, des hôtels de civilisations. Les tours du monde s'enchaînent, restent les chaînes des montagnes pour nous montrer que la nature reste souveraine et, peut importe le fond des poches de chacun, il suffit de suivre les électrons positifs, ceux qui n'existent pas, pour faire des miracles. Le bonheur né en chacun de nous, il suffit de le chercher, pour le trouver , peut-être !…

 

Le Karma de chacun et la vie des bêtes, c'est tout bête. Il suffisait d'y penser, mais si l'on sonde bien l'univers, une seule planète reste en trois D, ces dés de la chance que l'homme cherche à trouver. Profitons du temps qui passe, oublions un temps l'espace et la terre perdra ses bleus. Les mythes avaient,  sans doute, raison de parler de Zeus et d'Apollon, des géants d'absolu, gardiens de nos portes en ces temps anciens que l'on oubli un peu. A ce jour, les seules géants que je connaisse sont les gardiens des discothèques, présents pour nous sauver des apparences et nous jetter en bonne conscience. Nos maisons sont de pierre, de bois où de brique, elles fredonnent de douce musique sous les cris de nos tempêtes, reste les clefs, celles bien gardées de ces prénoms de Grèce, ou d'Egypte.

 

L'univers à ses lois, les humains les siennes, et il reste des lieux enchanteurs où défilent le temps au présent. Des lieux sauvés par les traditions, les barques circulent sur l'eau, calme, sans tentions, le bâton n'est pas dans la main du gendarme. Le bâton sert à sonder le fond, a avancer. Juste des gouttes de sueur sur le front, de l'eau claire sur le manche, pas de dimanche, pas de saison, la raison est ailleurs. Les hommes ont su, malgré le temps qui passe, se sauver de l'évolution, tout reste suspendu, image de ses paresseux sur leur branche mangeant les feuilles nécessaires, prêt à survivre des millénaires la tête à l'envers. Ses hommes dans leurs coutumes prient et offrent des pensées aux dieux anciens, ceux qui les laissent loin de l'agitation de notre monde. Un lac calme et un ballet des cygnes, au cœur des roseaux.

 

Parlons des baleines, mammifères marins de grande taille, chasser pour ses bosses, pour sa chair, pour des images de son souffle arc en ciel. Pour moi, elles sont les reines de la mer, descendant toujours plus profond, en apnée. Elles connaissent les citées disparues, celle des légendes, ses villes engloutie, et se taisent sur leurs noms. Le plancton les nourries et leur masse impressionne. Elles gardent la mer comme repère, se cachent sous les roches, les volcans, et laissent  leur queue se voir en dernier recours, lors d'une plongée. Perdu dans l'immensité, je les admire, car elles aussi laissent sur leur dorsale le temps couler. L'espace n'a pas de place dans leur monde à elles, car c'est au fond qu'elles trouvent les trois dimensions, La paix, le désir, l'ivresse…

 

Sur terre, l'on se pose des questions. Chacun sa vérité, son repos forcé. Il existe des plantes qui aident à mieux vivre, le temps d'une respiration, une aspiration de fumée, tout se régule dans le corps, le cerveau. Aujourd'hui, il serait hypocrite de taire l'effet de la Marijuana, pour ne citer qu'elle. Les jeunes en abusent, les vieux en ont peur. Dans les citées désenchantées, elle fait oublier des lendemains difficiles, aide à tenir les fins de moi, à s'habiller tendance, a lutter contre la faim. Ses plantes sont parfois décriées, parfois adulées, elles affichent de large sourire sur leurs consommateurs, leur essence, change les sens, et si l'esprit du fumeur est clair, sa journée s'ensoleille. Verte, arrosée, elles sont porte du bonheur où message de peur. Des paranos avisées, au manque de goût, cette offrande de la nature irrite, amuse, mais l'interdiction total de la consommer est une lourde peine, presque capital, car chaque humain porte en lui ses gênes, sa gêne. Si la consommation limite la douleur, laisse vivre en paix sans haine, pourquoi ne pas dépénaliser, avant même d'envisager de l'autoriser. L'alcool est libre de circuler, ne provoque pas d'économie parallèle, alors restons dans cette gymnastique et ne barrons pas la route à la nature.

 

Une vie, une mort annoncée, et de la liberté. Mais qu'est-ce qu'être libre ?

Pas un lapin dans sa prison ne saurait répondre à cette question. Peut-être qu'une limace en suivant ses traces, un micro à la main, connait la réponse. Mais n'allons pas plus loin. Ne confondons pas les lois et les règles d'une civilisation. La première force, oblige à un certain respect sous peine d'amende ou de barreaux aux fenêtres, la deuxième vient de l'éducation, en famille, à l'école, il existe des sens interdits, des giratoires, tout le monde connait la musique. La violence, les menaces obligent à construire des murs pour rendre la raison à ceux qui ne voient le monde que sous forme de billet. Moi, je préfère le respect, et mes billets sont doux pour offrir à une âme, un peu de confort dans ses idées, pour rêver qu'une vie n'est pas inutile, en haut où en bas de la chaîne. Respectons l'autre dans sa différence et un coup de chance pourrait peut-être remettre la planète sur orbite, dans son tour d'horizon.

 

Peu d'humains connaissent la chance de sourire du matin au soir, les clowns ont des grimaces derrière leurs masques. Les gens souffrent de catastrophe naturelle, et l'échelle de vie d'un homme est dérisoire. Que peut-il faire de 0 à 80 ans. Tenter d'être heureux, avec une mouche pour prendre et relâcher un saumon, une photographie d'un enfant, d'une souris. Un jeu de mot au bistrot, une tape dans le dos, un reflet dans la glace, autant de chose à faire pour les rendre jolies. Un bouquet de fleur, un matin trop gris, des tout petits riens pour s'éloigner des blessures. La vie n'est pas une farce, triste et drôle à la fois, il ne faut jamais oublier que le hasard est parfois bien fait, toutes ces rencontres qui restent gravées dans nos mémoires, autant de sourires qui s'affichent dans le noir profond, lorsque l'on crois que plus rien n'existe, même pas soi.

 

Les matins difficiles sont présents, pourquoi se lever lorsque plus une âme n'est là pour vous sauver ? Aller au marché, les pieds ballants le regard idiot, juste triste de n'avoir pas de cœur. Des langoustines frissonnent avant le court bouillon, elles savent que sortie de leur élément, la mort les appelle, transparentes, elles deviennent roses, et succulentes. Tout être vivant est conscient de sa fin et ce qui reste, c'est l'entre deux. Chez l'homme, ce peut-être l'entre deux guerre, les vaches restent dans les champs pour paitre, paisibles en attendant leur sort. Le temps n'est rien, il s'efface en une seconde, heureusement qu'il reste la mémoire et ses piqûres de rappel.

 

L'humain à sa pleine conscience, mais cela ne lui donne pas tous les droits. Surtout pas celui d'oublier qu'être l'être le plus évolué de la planète lui permette  de créer des zoos, des parcs, de l'attraction, des jeux pour son regard, et ne plus entendre le monde dans son silence, presqu'à l'agonie. La nature possède assez de routes, de chemins, et si tous ne vont pas à Rome, ce n'est pas grave. Construisons mieux, ensemble !

N'oublions pas nos regards sauvages, et restons civilisé dans nos voyages, au travers des coutumes, des costumes. Ainsi, après quelques heures, voir des jours de route, l'on passe des siècles, c'est cela la tradition. Le contraire de l'uniformisation de certain quartier, où tout le monde doit posséder la classe de la marque en vogue, et tant pis pour l'école. Inutile de voler quand on n'a pas d'ailes, cela finit toujours mal, garé dans la case prison. Alors rêvons ensemble que l'univers nous offre sont paradis et que l'Amour soit la seule raison…

 

Des enfants sans port d'armes pour une rébellion, cela ne devrait pas exister. Des kalachnikovs comme seul jouet, des vrais, aux balles meurtrières, je n'aimerais pas être devant, ni derrière le viseur. Des enfants camouflés, sans gilet de sauvetage, les balles qui sifflent à leur oreille, ce sont des jeux dangereux auxquels je n'aimerais pas participer. Des enfants à qui l'on donne le droit d'être grand, adulte, pour mater une rébellion. Des enfants en tenue de combat, identique aux figurines qui ornent nos buffets, je ne peux pas les voir. Pourtant, la chaîne ne ment pas, le reportage annonce, il dénonce, pendant qu'à Paris d'autres jouent au skate-board, la liberté sport wear sur le dos. Cela me glace le dos, je prends froid aux yeux et j'ai mal.

 

Une seule terre pour tout ce monde, un partage obligé. Les ours sont grincheux, les araignées volatiles,  Les souris pernicieuses, et les chats… joueurs !

Tout ce monde pour une petite place, la sienne, mais comment la trouver pour se sentir bien dans sa peau, oublier la honte, des délais d'être laids, d'être beau ? « Être ou ne pas être ? » Là est la question. Des millénaires, des millions d'années peuvent passer, la question restera toujours d'actualité. Il faut vivre dans son monde, au temps présent, voyager dans sa tête par de courte lecture et sentir l'air, le respirer, l'adopter. L'éphémère papillon sur une fleur, nous montre la beauté d'une vie, d'un jour. L'homme adulte ne doit pas oublier sa mère, ses souffrances de naissance, ses peurs, ses pleurs, ses craintes des jours de pluie où de brouillard. La nature, puissante offre des vagues à nos regards, ne les laissons pas remplir nos âmes.

 

La vie, la vrai, celle des menaces. Qui n'ai pas effrayé par un souffle derrière soi, une haleine fétide, un poing rageur. Qui ne rêve pas d'étoile allongée sur un parterre d'iris, le rire garé au fond de soi. La vie, n'est que nature et tout le monde folâtre dans les champs, du corbeau au moineau. Les espèces se reproduisent et la crépidule est bien maligne quand elle copule, ses changements de sexe sont incessant, male, femelle, male, femelle, dos à dos. L'homme et les bonobos s'affichent dans leurs différences, par devant, par derrière, dans tous les sens, leur essence n'est que complication, jeu arithmétique du cervelet. Quel importance, pourvu que l'on s'amuse !

Reste le viol et sa violence, quand un homme ne contrôle plus sa testostérone, qu'il prend sans vergogne et brise la virginité de la soumise. Que dire ?

Restez muet devant l'incompréhension de tels actes de barbarie. La guerre entraîne ce genre de maux. Elle est méchante, pour une bannière, pour du pétrole, pour des idées, alors pourquoi conserver un cerveau, si quelque fois il nous échappe par simple plaisir de destruction ?

 

L'humain prend la nature pour une imbécile, en cherchant des remèdes pour tout, pour rien. Voilà où nous en somme dans ce début de millénaire. L'homme qui brasse des millions, coule et cherche son clone. Une illusion de lui-même, un sosie presque parfait, son image, son reflet. L'homme se regarde dans la glace, pas derrière, tellement le fruit de l'apparence est facile a chercher. Derrière, il a peur des miroirs, du fond de sa conscience ; est-il propre en essence de Guerlain ?

Le clone, l'achèvement de la réalisation de soi, le nombrilisme parfait, reproduire son image sans cesse pour y gagner, une sorte d'éternité. Des martiens peuvent se cacher sur la terre, mais la génétique dérape, et quelques gens de science s'arrangent pour contrarier la sainte nature, elle qui a développé  des génotypes simplifiés pour que la vie s'écoule sur des milliards d'années en un simple ruisseau.

 

Difficile d'être un homme, en ces jours de voyage où la calèche est au repos. La société de loisir arrive, des lieux gardent leur simplicité d'être et l'attraction vient des bêtes, sauvages. Que dire de Komodo où l'on apprivoise un dragon comme un jeune chiot, pour le plaisir des touristes, alors où partent nos légendes et le feu de l'histoire ?

Des hommes des forêts se rappellent et content leur vie, pour de l'histoire ancienne. Vraie où fausse mise en scène ? On n'en a que faire !

Des rebelles, pour ne pas que les mots meurent, et des humains remontent dans nos mémoires tuées car ils ne voulaient pas porter l'uniforme, aller au bagne. De l'ingérence des souvenirs nécessaires au second millénaire, là où tout va si vite, que l'on en perd, nos pères et nos repères.

 

Derrière le petit écran de mon téléviseur, je vois le monde, je m'instruis, je joue, je réclame. Autant d'utilisation possible qui naissent de la télécommande, sept jours pour suivre le programme, zapper de chaîne en chaîne, sans voire la cordillère des Andes et ses flancs abrupts. Restent des images de mort, virtuelles, où réelles. Je pense aux fils de Sadam Hussein que l'on exhibe sous forme de trophée de chasse, recousues pour l'image : à gerber !

Le téléviseur est entré dans les mœurs, je l'utilise volontiers ces soirs de solitude, mais pourquoi montrer mille fois la même catastrophe, celui  d'un 11 septembre de je ne sais quelle année. Le monde venait de tourner une page, mais les livres, eux, existent depuis plus longtemps. Les livres ont le pouvoir de faire rêver, quand à la télé elle se veut de plus en plus réalité.

 

Le rêve, l'inconscient, ses lettres qui s'impriment dans nos têtes et les font tourner. Un beau voilier pour braver les tempêtes, un doux miroir de ce que l'on aimerait. Des rêves pour tous, pour les enfants et les chiennes au foyer, un beau regard sur le monde, prendre le temps d'une cigarette pour observer le vole d'une alouette, d'une aigrette. Des rêves pour tous et tout le monde, pas de blessure pour l'enfance, les cicatrices oubliées. Rêves d'eau et d'une piscine, de sirène et de chevaux, d'un beau maillot, d'une signature. Je crois, qu'il n'existe pas de rêve trop beau. L'on doit sourire, et ne jamais mettre ses rêves à l'ombre, à l'abandon.

 

L'Occident devient une citée loisir, la jeunesse est d'or et elle dort à poing fermé, oublier le noble art où la lutte se passait dans la rue. Le ring s'est élargi et le monde tourne,  tourne encore sur lui-même sans que rien ne bouge. Les caprices restent et les pleurs pour une poupée de son sont les mêmes qu'en temps de guerre. Reste l'information, plus vaste qui permet d'écarter les esprits trop curieux. La richesse est dans les rues, dans des bâtiments baroques, aux jours où le rock fête ses cinquante ans, cette musique tonne et sort de l'enfer, elle montre la violence des absents. Ces morts par colonne sur qui l'on chantonne une où deux fois par ans. Les violons ensorcellent, mais la rue fredonne, elle se veut libre, et rapide à la fois.

 

Le monde est paradoxe, la lenteur d'un jour sans vent, la vitesse du tour du Mans ; chez l'homme, la liberté est sans chaîne aux poignés, pourtant il reste libre de penser. Sa place dans l'univers est au centre, et la science démontre jour après jour que le centre n'existe pas. Alors, il hésite, plie comme un sol (ou saule) pleureur, mendie, et prie.

L'homme à peur de sa fin et sa technologie l'y conduit tout droit, tel un véritable circuit sans virages. Le Sida reste présent pour montrer que les chaînes de reproduction existent ailleurs que dans les usines où les robots s'entraînent à construire des automobiles, celles qui polluent l'espace et nous traînent vers une chute peu savante. L'intelligence artificielle est aussi belle qu'une île pleine de roseaux, gardons sont savoir, sans poursuivre notre chute, le trop plein d'énergie.

 

La démographie, l'un des problèmes de la nature, que faire ?

L'enfant roi, unique ?

Non, bien sur, nous élevons nos tours vers le ciel, en des bâtiments de glace, de la transparence paraît-il ?

Les pays riches accouchent difficilement, et là où la famine domine l'on crée des bébés sans compter. Il est vrai que chez eux la vie est si difficile que bien peu  résiste aux famines. Réveillons-nous, offrons leur de la technologie, pour qu'ils améliorent leur train de vie. Moi qui espère voir le monde, je souffre d'avance de lire le désespoir dans une paire d'yeux trop noire. Deux cent ans pour coloniser la planète, l'invention de la roue, des bateaux, de la lumière, des réseaux informatiques. L'on soigne à distance, l'atlantique se traverse à pieds, à la rame, tous les jours un record tombe et tout cela sort de notre imaginaire. Et « Le petit Prince », où est-il ?

Tombé au fond de l'eau !

 

La nature a créé  des lois que l'homme contourne. Un documentaire me montrait le règlement chez les reptiles, une de nos phobies, serpent, alligator, caïman, font peur et tuent des hommes, pourtant ils sont utiles dans le cycle de reproduction puisqu'ils régulent une autre de nos phobies, les gros rongeurs. Nous, nous transformons leurs peaux en de belles chaussures place Vendôme. Notre lutte est sévère puisque nous avons décidé que nous étions les maîtres absolus de la terre. Notre charge de responsabilité est énorme, ce que l'on perd si rapidement au troisième verre d'alcool, une musique douce à l'oreille. Dans l'ère nouvelle, un surf sur Internet nous informe de ce qui se passe de l'autre côté, pourtant nous voulons tous jouer avec les vagues et perdre notre responsabilité…

Le respect, la nation, sont des inventions de l'homme. Pourtant, si vous regardez les autres animaux, eux aussi se partagent des territoires, car ils répondent comme nous aux trois besoins fondamentaux, la soif, la faim, un toit, où un abri. L'évolution la plus rapide est humaine, sans aucun doute. Elle est si rapide que nous nous prenons pour des demi-dieux, construisons des palais, des palaces, et des cathédrales. Les forces de la nature sont les virus, les maladies, les cris des volcans, les grosses tempêtes, la mer. Eole, est capricieux, moelleux ou vicieux à souhait. Certains hommes passent leur vie à chercher une réponse dans ses lois fondamentales qu'ils trouvent injustes, car l'image de la faucille n'est pas fausse. Elle gravite au dessus des têtes et le buffle affaibli par une morsure de dragon lutte et connait la fin.

 

La fin, quelle fin ?

Selon les traditions, les morts disparaissent et réapparaissent sous diverses formes. Des religions parlent de Paradis, d'enfer et d'autres, d'échelles de réincarnation, voir un retour sous forme végétale. Des âmes peuvent être errantes, des illusions de lumière que l'on appel fantôme. Personnellement,  mon chemin de vie m'a déjà montré des portes de sorties, le blanc, le rouge, je sentais ma cervelle, mon âme glisser vers son tombeau, j'ai su résister car je n'avais pas encore accompli « ma légende personnelle ».

Des êtres sans chair, j'en ai aussi déjà vu, un jour d'angoisse, car nos sens sont plus sensibles quand la peur est présente, quand la fatigue est là.  Ils étaient deux, un couple, qui se tenait la main et le signe de tendre un bras, pour me dire ne stresse pas «  Nous sommes présent ici ce soir pour te dire que tu es protégé » ; quatre jours après, j'avais toujours peur de la nuit. Pourtant, quand cette image revient, je sais qu'ils étaient qu'une annonce sur la route de mon destin.

 

La faim, quelle faim ?

Des tonnes de victuailles sont chaque jour détruites, car périmées. L'économie de marché et ses lois. La nature laisse crever la bouche ouverte le plus faible, les argentiers du nouveau monde en font autant, sans un sou de repentance, et après cela nous nous prenons pour des dieux, car l'homme aurait était fait à son image. Un jour, de ma vie (vous me croirez, si vous le voulez !), j'ai discuté avec la mort. Juste une image difforme qui se cachait derrière un cache lumière, folie où illusion : Que penser ?

Elle m'a laissé ma liberté car toute une nuit, je dus rester en éveil, ne pas abandonner ma conscience et lui montrer que j'avais plus que jamais, l'espoir au fond de moi. La planète qui m'accueil regorgeait d'êtres qui m'aimaient, et qu'il ne me manquait qu'eux. Dans ma quête d'absolue, j'avais oublié que l'amour se donne et que le reste se pardonne. La mort ayant compris mon poing de vu, me laissa continuer…

 

La soif, quelle soif ?

Celle d'écrire et d'absolu, ou celle sans grise mine de jour de fête, où l'on traîne autour de plusieurs verres au bistrot. Celle de l'eau qui coule de source, ou bien celle d'aventure au quotidien. Les déclinaisons sont nombreuses, encore des libres choix de vie. La vie tient en trois verres, mais attention aux cirrhoses, ce ne sont pas que des fleurs que j'offrirais volontiers à l'âme aimée, ou à une sœur. Nous avons tous des envies de risque, des amis, des désirs et le vin est joyeux. Les anciens le savent mieux que tout autres, ils s'éloignent des mauvais sorts en débouchant un Bordeaux. L'homme a de la chance de pouvoir se perdre un temps dans sa mémoire et de rire de bon cœur, le verre à porté de main. Vert, la couleur de l'espoir, encore un mot qui nous rapproche, de matin blanc aux douces couleurs de rosée.

 

Un toit, quelle toi ?

D'un simple fût de chaîne comme abris, aux plus belles constructions. L'humain qui se cache derrière ses vêtements a besoin d'un toit pour dormir et trouver son sommeil, un peu de repos, un peu de paix. Des villes et des jardins y poussent, « n'oublions pas de le cultiver ». Des gens dorment encore dans les rues, sur des cartons, des bidons villes existent, mais pauvres gens, souvent ils leur manquent tout, un toit, un vrai, un toi, un vrai !

Comment perdre de vu que l'amour est la plus belle invention de l'homme, qu'il est utile, voir nécessaire de chercher ce mot, d'en faire une phrase, et que deux mains se tiennent, s'épaulent pour la vie, pour sourire, aux vagues qui s'abandonnent. Pour marcher sur une plage, s'asseoir sur un banc, et regagner le soir son toit.

 

Les montagnes sont sacrées, la neige est belle, mais elle fond. Sous l'hiver vient le printemps, l'herbe pousse, les robes se raccourcissent, les yeux et les étoiles brillent, les chevaux  sont beaux, Alezans ou croisés. Les visages sont joyeux, parfois brunissent, où se teintent, rien d'affreux, puisque la nature nous regarde vivre, vérifiant juste que les lois du hasard soient bien gardées. Sous les montagnes, l'on trouve les sources de jouvence, la jeunesse éternelle de la neige. Des hommes se baignent, d'autres la boivent, ils cherchent toujours à ne pas grandir, ne pas vieillir, vivre plus vieux, parfois heureux. L'on ne doit pas avoir peur de la démesure de ses chaînes, pour l'instant nous sommes tous enfermés sur terre et elle est notre prison dorée. Ses barreaux sont l'aube et ses couchés de soleil, alors ne détruisons pas ce havre de paix. Cherchons dans nos consciences à préserver la nature, construisons des ponts si ils sont aussi jolis que des arcs en ciel, mais ne la salissons pas de trop, le monde en a besoin pour tourner rond.

 

Et la mer, et nos mères ?

Dans son étendue sauvage, une fois les terres passées, la mer n'a plus d'horizon. Plutôt, l'horizon est partout, tout rond. Que l'on regarde devant ou derrière, on vois la lisière, la frontière naturelle entre l'eau et le ciel. La haute mer est sauvage, plus d'abris, rien que le bateau sur lequel l'on marche et qui avance à la vitesse du vent, ou de son moteur. Reste nos mères, souvent à terre, elles pleurent nos absences, ont peur du naufrage. Sur l'île d'Ouessant, la légende dit que le voisin ou l'ami, venait déposer une croix devant la porte de la veuve, signe que le destin avait frappé. Sur cette petite île, beaucoup de famille ont perdus des parents, la mer a souvent mangée la vie de ses marins, les campagnes de pêche étaient longues et l'homme devait braver la mort pour la survie de sa famille. Dès que la croix était posée, la mère savait que la mer avait pris son mari, il ne restait plus que les larmes à offrir aux nuages.

 

Les Océans n'ont pas de frontières, le requin baleine, espèce très rare circule en toute impunité dans toutes ses eaux territoriales. L'Océan Atlantique, Arctique, Antarctique, Indien où Pacifique ne sont que de l'espace de jeu, de vie. Cette espèce peu commune est solitaire, personne ne sait vraiment comment elle se reproduit. Un exemple d'animal, étrange et libre, je crois même qu'elle ne se nourrie que de plancton et atteint des tailles de plus de quinze mètres. Le requin baleine est l'exemple que l'on pourrait ouvrir nos frontières, maintenant que depuis des lustres nous avons hérité de l'intelligence, et que nous sommes sortis du siècle des lumières. Pas de mur dans l'eau, sinon cela devient une piscine.

 

Mais les bateaux de guerre parfois se battent à bon escient, quand on arraisonne un porte container qui offre à la mer ses gaz, un déballastage sauvage qui pollue nos côtes trop fragiles, une pollution double, locale et de l'esprit. Des centaines de milliers d'Euros, pour tant de poissons et d'espèces touchées. Inutile de crier à l'injustice, les pirates d'autrefois avaient des codes d'honneur, ils battaient pavillon à la tête de mort et n'attaquaient que quand ils avaient faim et soif d'or. Les armateurs qui délivrent des polluants en profitant d'un sinistre, ne connaissent rien à la vie. Ils pensent que la leur à de l'importance, alors qu'ils détruisent tout un système d'écologie. J'espère qu'ils sont idiots et ne mesurent pas les conséquences de leurs offenses à la mer, et à toute vie. Sinon, je n'aimerais pas être dans leur peau, pas fier de mon image dans la glace, au repos. Il n'existe pas d'échelle de valeur sur la terre, par contre, des dépenses inutiles sont présentes et tuer en toute conscience, sans faim, mérite des nuits d'insomnies.

 

De ses insomnies, ils rêvent de soleil. Moi, je leur offre la pluie, cette offrande du ciel que le peuple Indien vénérait. Le sorcier dansait, jusqu'à ce que des nuages se formassent, des cumulus bien velus qui déversaient leurs tonneaux de pleurs pour que plus rien d'aride ne meure. Des pleurs de joie, une petite larme pour des jardins en fleur. Les rituels sont amusants, pour nous qui regardons nos écrans DVD. Ce sont les quinze d'Europe et l'Amérique qui perdent leur repère, les vieux conservent leurs boites à secret, les jeunes dynamitent le système et la police, bien polie, ne sait plus que faire. Entre arrêter un fumeur de joint ou un plombier ivre mort. La jeunesse à ses nouveaux codes des flyers en signe d'invitation pour danser sur de la techno phonie. Des petits airs de folies où les êtres ont bien du mal à se placer, entre tradition et liberté, on ne peut pas choisir, la raison vient des deux et le fruit de la passion n'est pas un poison.

 

La musique est mondiale, tout les sons se mélangent, elle est le reflet de l'homme qui en a marre. Narcisse est dans son tombeau, aujourd'hui, petit l'on sait que peu importe la couleur de peau, la musique est belle quand elle fait frissonner la peau, battre le cœur. Des sons pour de l'orge et des maux de gorge pour tout ceux qui s'en vont crier leur amour des mots qui passent. Les plus anciens aiment rire et chanter, mais la couleur était notée sur la partition, noir ou blanche. Musique et tradition, lorsque des mages nous mettent ces images de crotale séduit par une flûte de paon, ils dansent ou s'endorment selon l'expression. Le monde bouge et le son avec, il est le trait d'union de tous les peuples ; en Chine, peu de liberté, l'on y trouve des Punks aux crêtes affinées, comme ses chaînes de montagne, celle là seule que des Titans pouvaient soulever. Elle est belle sans couleur et ne modère pas les cœurs, d'où les problèmes des raveurs. L'air du temps est enchanteur, les chansons sont présentent pour défendre le monde, et la mondialisation. Un son n'a pas de frontière et des barricades ne peuvent lutter contre la veine d'un musicien.

 

L'image se téléporte, le téléphone, Internet, autant d'outils qui transforment la terre d'hier. Les lapins sont toujours dans leurs terriers mais l'humain est partout sur la planète, prête à exploser. Les mœurs changent sans brigade, les races se rassemblent, dansent et chantent ensembles. Dans certains endroits, La « bleu » et ses âmes rendent les armes pour ne plus offrir qu'une palette de couleur, celle des peintres ; les oiseaux le démontrent, à pâque ou en été, ils sont toujours là pour chanter. Peu importe sa couleur de peau, rouge, jaune, blanche, noire, marron sous le soleil, on a tous du sang dans nos veines et cela est bien compris par la génération actuelle ; le métissage est la sagesse de l'homme. Bientôt, nous traverserons tous la terre (Quelques centaines d'années) de la même façon que l'on vogue sur les flots, juste une identité sans préjugé. Ce sont les actes qui seront jugés, pas la douleur du passé, pas l'esclavage, mais demain sera le siècle de l'Amour, je l'espère, juste deux bouches, deux mains qui se touchent…

 

Malgré cela, le temps qui passe en goutte d'eau, il faut conserver des traditions du bien-être, comme ces gens de Patagonie que je voyais derrière l'écran de télévision. Leur vie est rude, ils coupent du bois, pêchent et vivent dans des étendues sauvages. La mer est de glace, il fait froid, les provisions manquent parfois. Pour rien au monde, ils ne quitteront les flancs de montagnes qui bordent leur horizon. Ils sont nés là, et il faut bien naître quelque part. La vie découle tranquillement, le temps de pêcher un saumon, d'une tisane chaude, pour eux, un monde  d'alcool, de cigarette et de violence, ils s'en balancent. Ce qu'ils veulent, s'est de la tranquillité, vivre juste le temps du temps qui passe et des glaciers qui se forment. Ce sont des gardiens de la nature, de tradition, seul le moteur de leur barque pour rejoindre un destroyer de l'armée est un produit du nouveau monde, les tronçonneuses aussi. Les portes du temps n'ont pas de secret pour des gens comme cela, un jour est un levé et un couché de soleil, ils ne veulent pas gratter des tickets ou jouer des numéros pour que le hasard prenne leur vie, la transforme et l'abrutisse, pas prêt à gagner de l'argent, pas plus que ce qui leur faut pour vivre. Je les envie un peu, dans leur force de pesanteur, aux rêves si simples et solidaires.

 

Plus personne ne parle du monstre du Loch Ness, pourtant ses photos faisaient peur en ce début de siècle, avant le deuxième millénaire. Les requins sont des robots sous vitrine, pour la recherche sur les espèces, et je ne répèterais jamais assez, l'être normal au coefficient intellectuel à trop d'information. Plus d'effet de surprise, lorsque l'on part en Grèce, l'on connaît déjà la circonférence de la piscine et le programme des festivités, le nombre de musée, les secrets de la ville ; comment conserver l'œil de l'innocence, ce cadeau de l'enfance, la surprise ? Les frissons sont sur écrans géants et les surprises se font plus rares. On oublie que perdu dans une ville, on la voit mieux avec le nez sur un plan.

 

Comment gardez la tête froide ?

L'espoir est en chacun, chaque être à sa rage de vivre, son instinct. Nous devons cohabiter entre modernisation et tradition. N'oublions pas ses indiens qui transportaient le feu sur leur pirogue, la braise à flanc de peau sans jamais couler. La modernité les à embarqué, mis sous cage, exposé. La photographie, la vidéo sont de bon moyen pour ramener des images sans rien détruire, mais il faut conserver du civisme, du respect. Sinon que penser de ces otages qui, pour des idées, pour des vacances, pour des millions, ou encore cette prime odieuse donnée à l'homme hébergent des hommes, des fils de Sadam. L'homme doit utiliser son intelligence pour construire son paradis, et tant pis si il reste des drapeaux, si les frontières sont abolies.

 

Comment lutter sans perdre la raison ?

Le temps des armes devrait, lui aussi, être aboli, si tant est que l'éducation de chacun puisse rendre des gens polis ; dans ce cas, on trouverait moins de bombes, moins de gens d'armes au Libéria. Ce pays qui à soif de sang et qui part en feu, en folie, dans une guérilla sans pitié. Les tenues de camouflés sont de sortie, et ils tirent, tirent encore, sans se rendre compte qu'ils percent des peaux. Pour le pouvoir, pour de l'argent, pour des femmes, ils tuent leurs frères de sang sans s'en rendre compte. Oui, j'ai du mal à voir ces images, cruelles, idiotes et réelles. Les hommes sont dans la rue sans protection, l'ennemi est aux fenêtres, derrière une porte ou nulle part mais ils tirent sans raison.

 

L'argent ?

Ce n'est qu'un moyen de troc, une compétence contre une autre, elle prend de la valeur que si tous sont d'accord. Regardez comme l'Euros est passé sans encombre, en deux ans, plus d'autres moyens, pas de conservatisme sauf pour les collectionneurs. Le gagner n'est pas facile, mais il ne vaut pas toutes les brutalités qui en découlent, avec ou sans, la vie n'est pas facile, car c'est la mort qui est au bout. Bien sûr, certains rêves sont à prix d'or. Mais la conscience n'est pas muette, pas facile de voir son visage se cacher sous des cagoules, les yeux exorbités, le sang affluant par petite veine. Le soir, la peau transpire, les sourires sont des grimaces et la peur est au ventre ; il ne reste alors que les maux et les silences pour parler. Dans la vie économique, des places se gagnent, parfois par coup bas. Je ne peux l'envisager, voilà pourquoi j'ai de la chance d'être né dans un état providence, malade et rapatrier pour la France. Jamais, je n'ai pu prendre autant conscience que les clefs d'un destin sont joués dès l'enfance. Citoyen d'une autre nation, je serais mort ou fou, pour ne pas avoir voulu tendre la main. Ma misère n'était que dans ma tête, une quête désespérée pour un amour fou, un des jours où la foudre abat son éclat sur vous. Impossible de savoir comment vous en sortir pour ne pas rendre malheureux l'autre moi que vous cherchiez, la complémentarité parfaite, un soleil en fusion charnel.

 

Le rêve ?

Des rêveries sous un pommier, aux objectifs bien fixés, le rêve existe. Pour certains, c'est un maillot blanc entaché de signature, c'est un modeste. Pour d'autre c'est de l'image, un nom, pensez qu'au sortir du lit, la planète entière vous connaît ? C'est ce qui est arrivé à Mickael Jackson, à Jordan, du même prénom, plus possible de se balader dans le monde au chant des rossignols. J'ai rêvé de voir le monde sous toutes ses facettes, allez d'un port à l'autre sans encombre. J'ai rêvé de partager ma vie, de sourire aux dieux de la création. J'ai rêvé d'être un oiseau, un escargot, un paresseux, un autre animal que l'humain car ma conscience était trop pleine de tous ces arrêts fondamentaux, de la ligue des droits de l'homme. J'ai rêvé d'une femme aussi belle qu'une lune rousse. J'ai rêvé que je marchais à sa rencontre pour ne plus souffrir de solitude. J'ai rêvé que mes mots sur ce clavier soient lus par plus de monde que mon correcteur d'orthographe, et je rêve encore…

 

L'Amour ?

« Prendre un enfant dans ses bras ».

L'amour commence par là, donner de la chance, du charisme à l'enfant pour que plus tard, au sortir de l'innocence, il puisse trouver l'autre, son complément. L'amour, c'est un geste, c'est un mot, une phrase, un battement de cil. L'amour, c'est le silence et la compréhension, l'un de l'autre. L'amour, c'est une voix, un corps, une peau. L'Amour c'est toi, que je recherche sans faim…

 

L'Amitié ?

Cela provient du temps d'une rencontre, c'est un sentiment très net. L'on se parle plus de face à face, mais au cœur. Deux amis sont unis par le temps car c'est lui qui tisse des liens solides. De rencontre en rencontre, l'on trouve des amis, ils aident à vivre, à survivre. Ils sont là les jours trop noirs ou brillent par leur absence. Seul sur ce clavier, des êtres me manquent, ce temps où l'on jouait à refaire le monde, où l'illusion d'une terre moins triste était réelle. Un bon vin, un bon rhum, de Léo Ferré, Bob Marley à Noire Désir tout s'écoute, les phrases sont joyeuses et l'on rie de bon cœur. Bien sur, plus l'âge avance, plus il est difficile de ne pas recevoir des coups bas, du haut de la raison sociale, de l'économie, mais chez les amis la porte est toujours ouverte et les plats sont chauds. L'on prend le temps de se comprendre et l'on est aussi heureux de les voir, les amis, que quand l'on croise une troupe de dauphins rigolards qui viennent sous le nez du bateau, fendre l'étrave, le regard malicieux. Un ami, c'est pour la vie, et les amarres sont dans le cœur pour toujours…

 

Et le monde ?

Parfois, j'ai peur de la nature humaine, je reste caché derrière mes silences. Je vais en ville et je regarde les commerces qui s'enchaînent. Les gens semblent heureux de dépenser leur billet. Ils sont doux au fond de leur porte monnaie. Dans leur ballade, ces gens veulent des souvenirs qu'ils achètent pour poser dans leur bureau, dans leur chambre. Moi, je marche et je ne m'arrête que devant les écrans qui font rêver, le cinéma. Je pense que la vie de tout homme, de toute femme, est un conte, une histoire, un film, mais parfois qu'il est bon d'aller pleurer de douces larmes de joie quand « la vie est belle ».

Les portes des magasins sont, pour moi, des musées où l'on s'encombre de plein d'objet. Pourquoi ne pas aller voir l'exposition de peinture d'un artiste sans nom, juste pour le plaisir des yeux. Entrer dans son imaginaire, et ressortir heureux.

 

Et si tout le monde avait raison ? 

Puisque l'on ne choisit pas son lieu de naissance, que les rêves sont des idées qui s'envolent. Chacun possède le sien, de l'ambitieux au plus terrien, tout le monde doit pouvoir dormir la tête pleine, ses pensées au garage. Chacun sa jungle et ses avis, l'essentiel étant la vie. Qui s'occupe du moral d'une vache affaiblie, qui s'occupe d'un chien amoindrie, d'un chat trop maigre ou de petite souris, personne. La détresse fait mal au cœur, elle isole. Une vie ne sert à rien si elle n'est que pensée, voilà pourquoi j'écris, voilà pourquoi je cris. L'injustice est parfois flagrante, quand des races d'animaux perdent leurs petits au réveil. Mais c'est la vie et l'homme qui se dénature, se transforme, bientôt né sous plastique, ne doit pas perdre la tête et garder les idées vertes. L'espoir que chacun puisse voir le monde, que des jouets soient donnés, que des plats de riz soient cantonnés est un espoir pour tous, pour qu'enfin, la fin de la faim nous donne raison à tous.

 

L'homme se sent évolué par ses formes de langage. Mais les études de sociétés animales prouvent que d'autres formes de communication existent. Deux hommes qui se rencontrent sur des routes opposées vont communiquer par gestes. Sous le langage évolué, se cache les mots et leur sens, chaque être humain en donne le sien. Le dictionnaire en donne la raison, les racines. Deux êtres qui parlent la langue française peuvent ne pas se comprendre ou mal interpréter les mots. Alors que le langage des sourds est juste. Que comprendre ?

Chercher le mot juste, celui qui convient provient de l'ego, pour être clair, alors qu'au contraire dans la différence et l'incompréhension, les gestes seront plus justes, mais ils méritent plus d'attention. La simplicité d'une relation enlève les tabous, les non-dits, le racisme et tout peut-être dit d'un simple regard car l'âme et son étincelle sort de cette prunelle. La transparence d'un regard donne le ton de l'humeur mais attention aux erreurs, car cette couleur d'esprit n'a parfois pas engagée sur soi. Alors, laissons le temps au temps pour ne pas faire d'erreur. Un bon accueil met parfois du temps à venir, de là provient la patience, juste attendre la petite lueur, ou la donner…

 

Les animaux parlent entre eux et possèdent des sens, voir des langages plus évolués, le pigeon vole sur des distances incroyables, nourris du simple magnétisme. Les baleines, dauphins, et autres requins sont des êtres qui vivent en société. Des règles régissent leurs lois mais eux au moins, ils ne mettent pas de gardien aux frontières, l'Océan est leur domaine, ce sont des citoyens universels. Et l'homme qui prie tout les jours pour demander pardon, et sa miséricorde, n'a pas encore compris que s'il ne fait pas plus attention à sa terre, la nature le laissera à l'abandon dans sa décomposition. Le moyen âge recélé de maladie pour une bonne démographie, aujourd'hui, l'on cherche à l'intérieur du cerveau des possibilités pour mieux le contrôler. Comme il serait facile de diriger un pays avec une puce implantée dans le cervelet, le dirigeant dictateur serait libre de ses faits et gestes, sans commentaire.

 

La technologie ?

Elle est le fruit de nos pensées savantes, depuis que l'on sait mettre de l'énergie dans des tubes en plastique. Depuis que le moteur à explosion existe, que les bâtiments poussent en hauteur, cela à donné au Nord plus de valeur. Nos routes sont encombrées, et « bison futé » à beau être très malin, il ne résout pas tous les problèmes les jours de vacance. La technologie c'est Internet, le téléphone que l'on porte, la robotique et plein d'autres secrets que je ne saurais citer. L'Afrique est pauvre en calorie énergétique et elle se bat pour sa survie. L'Europe qui s'agrandit est riche de technologie qu'elle exporte sans vergogne. La loi du plus fort est dans la nature et les peuples du Sud aimeraient profiter de notre confort, mais ce serait une ruine de tradition, si tout le monde se mettait à vivre à la vitesse des grandes capitales ou de l'Amérique. Pourtant, on ne laisse pas un enfant la tête sous l'eau. Des solutions doivent être envisageable pour que cesse le feu, et que les petits d'Afrique gardent leur sourire blanc émaille. Je sais que je rêve d'un monde d'illusion où chacun trouverait sa place, sans guerre, mais prospère, où chaque être qui le veut irait à la vitesse d'un avion. Voir le monde a la lenteur d'un voilier, juste pour savoir qu'une vie ne suffit pas pour un bonheur joyeux, car l'espace de notre planète est si petite qu'en faire le tour sans rien y voir, un foulard sur les yeux, est si facile, mais que prendre des heures, des jours, des semaines, des années sur un lieu est une richesse que peu de monde connaît. La joie du voyageur est d'avoir du temps dans son voyage, non pas une visite éclair, c'est ce que j'aimerais…

 

Eden, son jardin, le Paradis que l'on connaît !

S'allonger dans un champ, n'être dérangé que par un troupeau de fourmis, sentir l'herbe sous ses flancs, douce, et rose. C'est la nature. Ne plus rêver qu'à elle, la nature, et ses coteaux de roseaux, ses pics de montagnes, ses mers. La planète est ronde, elle tourne sur elle et offre au regard qui s'assied, des merveilles. Un troupeau de vache en train de paître, des moutons, des girafes, ce sont des gages de paix, loin de la luxure de nos villes. Regarder le monde, tout le monde et penser qu'une fleur vaut une vie, qu'elle soit bleue ou rouge. La nature où  les lacs en été deviennent des patinoires en hiver, pour le jeu, avec ses dangers s'exposant de l'enfant à l'adulte. Mais aussi la mer, parfois calme, parfois distante, blanche et furieuse dans ses colères. L'Océan et sa démesure, son immensité qui agrandit l'horizon, le lieu où les marins se perdent dans leurs pensées sauvages. La nature c'est le présent, présent de notre planète, tous ces lieux enchanteurs, sans chanson, où l'on respire. Des lieux si loin de la nature humaine et de ces flots de voiture, une catastrophe pour les années à venir, quand les pics deviennent pollution.

 

Un geyser d'eau chaude, un glacier, un volcan sous-marin, autant de chose à contempler, un délice du regard, aussi fort qu'une glace au palais. Des chiens de traîneaux dans la poudreuse qui n'on pas froid aux yeux et qui tirent le traîneau sur des kilomètres, la fatigue oubliée par deux trois caresses ; le soir la meute s'éteint, le lendemain sera le même, sous le sourire d'un soleil. Des forêts de chênes ou d'épineux qui brûlent nos yeux, et laissent les étés trop chauds des rêves calcinés. De l'eau, encore de l'eau, partout de l'eau pour que la terre garde sa couleur, sa noblesse. Tant de mystères, tant d'effrois oubliés, maintenant que l'information se diffuse à vitesse grand V. Oui, j'aimerais voir à quoi ressemble les déserts, sentir la chaleur à dos de chameau ou de dromadaire, le temps de vivre d'une aspiration, d'un souffle. Ne pas oublier le sens de la vie, sentir et ressentir, le tout comme un dernier cri, loin des illusions perdues, gardien ni des mythes, ni des contes, ni des légendes, seulement de l'espoir.

 

Et l'art ?

Dans un atelier trop froid, dans la rue, l'art  peut-être interdit, car il complique la vie de ceux qui travaillent durent, pour une misère de salaire. L'art est partout dans ce millénaire, tout le monde s'expose au regard, à la contemplation. Photographie, peinture, sculpture,  tout est expression, c'est ce qui diffère l'homme des autres espèces. L'Art est nécessaire pour survivre, expressionniste, abstrait, où ceux qui aiment le concret, l'art est un mode de vie ou se mélangent misère et dollars. Certains en vivent, peuvent manger, d'autres vont voir l'imaginaire et en ressortent le cœur à vif, les idées claires ou malade à gerber. L'art est le mystère de l'inspiration, là où les mots, où la couleur s'isole, ce sont des camouflages de belles paroles. L'art s'exhibe, se danse, se chante, elle est révolution, outil d'information, contrepoids des marchés. L'on marche dans les rues pour lui, et ses idées, des banderoles en guise de foulard. L'art est le seul point sur lequel l'homme s'élève sur la grande pyramide des espèces. L'art ne vaut quelque chose que s'il est un mélange de réalité et d'un grand point d'interrogation.

On tu pour lui ou l'on s'ennuie, c'est un mot caché, une création. Il est souffrance et digestion, ce n'est que lui, l'Art, que l'homme s'approche des mythes, des légendes des dieux vivants.

 

Et dieu ?

Qu'il soit un ou plusieurs, sûr qu'ils nous regardent, observent nos créations, enfants ou tableaux qui médusent. Neptune à sa maison dans les nuages, sur les étoiles, où il porte un autre nom. La force divine est en toute espèce, elle coule de source, elle est respiration. Que l'on chante en offrande le pain de la raison ou le vin de ses veines, rien n'est plus beau que la Terre et ses plantations. La nature est divine, l'homme peu s'entêter à construire des cathédrales, des chapelles, des mosquées, celui qui est en haut n'est que particule sans danger, une boule cosmique, une drôle d'histoire que j'ai de la peine à conter. Priez, tant que vous le souhaitez, cela n'arrangera pas vos fin de mois, mais pensez et circulez, « y'a rien à dire ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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