La vieillesse du coeur
Johan Bord
Maman, ta maladie t'épuise chaque jour.
Tu as de plus en plus de mal à marcher,
Maintenant, ta canne tu es obligé de l'utiliser.
Essoufflé à chaque marche de l'escalier,
T'accrocher à cette rampe comme t'accrocher à la vie.
Ton cœur chavire dans un flot de larmes,
Il y a des jours où tu veux baisser les bras,
Où tu me dis :
"Quand je ne serais plus là, tu feras comment sans moi ?"
Cette question trotte dans ma tête sans avoir de réponse apparente,
Car on a tous besoin d'une maman.
Et je suis tellement désolé,
De ne pas être un meilleur fils, comme tu l'aurais voulu.
Pardonne-moi les nombreuses fois où je t'ai fait pleurer,
Pardonne-moi pour tous ces cris à la maison.
Le temps avance, ton cœur fatigue
Ta maladie veut te prendre
Simple spectateur je te laisse partir sur le chemin de la vie
J'aimerais tant te retenir, mais hélas aucune solution-miracle n'existe
Je reste à ton chevet, toujours présent pour toi car le futur est compter
Où la vie se résume à une simple horloge et quand le coucou résonnera,
il partira pour de bon hélas, au loin, sans possibilité de remonter le temps.