L’aïeul
Djamel Rouai
L'encens et le thym,
Clochers chrétiens,
Résonnent plus loin,
Amputent mes mains,
Bannissent mes sains,
Réfutent les liens,
Arrivent à ses fins,
Oh! ma très chère et belle Andalousie.
Je bois l'amour autant que tu souffres,
Sept siècles ma passion, sept siècles tes pleurs,
Bonheur charnel excite ta douleur,
Rêve éternel mis en vapeur,
Calife de souche d'un coup pris peur,
L'hiver pointe et porte sa noirceur,
Pourtant je porte ma belle Andalousie.
Nuit sans étoiles,
Larmes et chagrin,
Flots infernales,
Embruns susurrent,
Mon deuil abyssal,
Vers ce lointain perfide.
Entre la Catholique
Et la sorcière
Se déchire mon cœur.
Mon soleil en rides,
Dans cette terre aride,
Ce lointain perfide.
Bénis soient mes rejetons;
Les filles comme les garçons,
Qu'ils soient Coqs ou Blancs,
Piauler,
Je les aiment tant...
Rouai Djamel:20/9/2014
S'est fascinant ça me renvoie loin dans le passé; dans un voyage de l'antique Andalousie
· Il y a environ 10 ans ·Ņinà Ŗônnî
Il y a du souffle !
· Il y a environ 10 ans ·terrierdeloutre
Merci pour ce jugement. Je ne savais pas.
· Il y a environ 10 ans ·Djamel Rouai
C'est un passage de la vie inoubliable, merci pour ce beau commentaire.
· Il y a environ 10 ans ·Djamel Rouai