Laisse béton (3)
Paul Robert De La Fauvellerie
Je ne rêvais pas... Elle me fît un clin d'oeil ! Et me retourna un bonsoir avec un sourire éclatant. J'étais aux anges, tous les espoirs semblaient permis...
Je lui fîs un peu de conversation, faisant mine de m'intéresser au sort de Paul qui "était souffrant", la belle affaire !!! Le champagne aidant, je devenais de plus en plus confiant et lui parlait de choses plus ou moins drôles de mon point de vue, espérant la faire rire... ce qui arriva !! Elle me confia être ravie de ma présence, m'ayant remarqué lors de la précédente soirée, pour mon côté "stylé et courtois fort plaisant"; je lui répondais en plaisantant que j'allais rougir d'un tel compliment... Et son regard se fît amusé et presque coquin.
Il y eut certes un ou deux lourdauds pour lui dire de manière braillarde de se méfier du dragueur que j'étais à leurs yeux, mais elle ne semblait vraiment pas en tenir compte. Ce qui me surprenait, mais j'étais tellement surpris de ma chance lors de cette soirée que j'avais presque peur de rater l'occasion qui se présentait devant moi.
La musique était forte, très forte, en cet instant mais elle était très agréable. Aujourd'hui, je l'entends encore en pensant à cette soirée....
La belle, quoique amusée, se devait de repartir hélas... Je lui proposais de la raccompagner, sachant qu'elle n'habitait qu'à deux pâtés de maisons. Elle accepta...
(À suivre...)