Lame

vatomuro

Je me suis agenouillé face a la mer, assez près pour que l'agonie des vagues arrivent jusqu'à mes genoux. J'ai enfoncé ma tête dans le sable et j'ai ouvert les yeux. Puis j'ai frotté, vigoureusement afin que les grains pénètrent derrière mes orbites et cheminent dans le dédale de mon cerveau. Le sang a commencé à couler, dès que les vaisseaux ont explosé en fait, et le rouge s'est mêlé à l'écume et en un rien de temps je contemplais douloureusement une mer sanglante embrassant un ciel pourpre, le soleil se couchait, et la marée commençait à ceinturer mon corps entier, tel un atlantide vivant.

Signaler ce texte