L'âme et le temps

A sonder les autres on en oublie

L'âme qu'on porte chaque jour

Un peu plus

L'âge la soulève vers des astres

Elle s'emmitoufle, son corps gonfle

Il respire et l'âme absorbe.

Ceci est l'âge, en vague de l'âme

Il la supporte, rit avec elle.

Ses éclats périssent, ils la nourrissent.

L'âme puise sa sagesse aux eaux

Ridées.

_ « C'est pour mieux m'élever mon enfant. »

L'âme extrait sa réserve aux intempéries du temps

Et le corps se laisse faire,

Heureux de cette grâce tâche.

Il ne lutte pas quand la Nature l'ordonne.

Pensée.

Laisse-toi faire. Accepte son sort.

Ce sillon sur ta peau

La racine de ton âme elle prend forme

En ton corps. Pensée.

Jeune folle, laisse couler le sang du corps

Fleurir en esprit éternel.