L'amertume

heleneh

Amertume, tu me brûles l’estomac

D'abord tu m’donnes chaud puis froid

Et tu m'plonges dans un  de coma 

J'ai plus qu'ce panorama


Tu ornes mes paroles d’épines,

Roses, elles deviennent aubépine 

J'te rumine, tu m’assassines, tu m'mines

de rien, t’es ma vieille copine


Viens-là, viens-là, l’amertume,

Viens là-qu’j’te fume,

Comme une clope avant qu’tu m’fumes,

vieille  salope, tu m’écumes !

  

Nous, on s’connait bien non 

J’te noye dans l'chateau-chinon, 

Tu rviens l’air d’rien mon mignon

Comme un, boulet de canon...


Champ d’montres au bide, brûlant tic tac 

le temps passe j'le contreattaque

 j’suis comme Ulysse, roi d'Ithaque

Je ne vis, qu'en flashback


Viens-là, viens-là, l’amertume,

Viens là-qu’j’te fume,

Comme une clope avant qu’tu m’fumes,

 vieille salope, tu m’écumes !


dans l’creux d’mon estomac tu m’ronges

D’mes maux tu t’nourris, tu songes

D’la peur j’en veux des rallonges

Et j’t’absorbe comme une éponge

  

j'suis ta plume t'es mon enclume

princesse t’es belle en costume

moi j’suis perdue dans une brume

de liesse, et puis d'amertume...


Viens-là, viens-là, l’amertume,

Viens là-qu’j’te fume,

Comme une clope avant qu’tu m’fumes,

Vieille salope, tu m’écumes !

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