L'ami(e) qui me veut du bien.

Aujourd’hui j’avais envie de parler de quelqu’un dont je n’ai pas le droit de parler.

Je n’ai pas le droit parce qu’il/elle ne veut pas. Il y a des gens formidables comme ça qui préfèrent rester dans l’ombre. C’est dommage. C’est mon avis. Il/elle s’en fout. Ouais mais moi j’avais envie d’écrire sur lui/elle. Et quand j’ai envie, ben j’ai envie.

Souvent, je me pose des questions. Des multitudes de questions. Ouais jsuis un peu prise de tête parfois, faut bien se l’avouer. Mais toutes les questions sur la vie, l’amour, la mort me fascinent. Pourquoi manger de la viande et pas de l’être humain ? Pourquoi on veut toujours ce qu’on ne peut pas avoir ?  Pourquoi quand on l’a on est blasé ? Est-ce que l’herbe est plus verte chez le voisin ? Même si j’ai pas de jardin. Pourquoi quand je réussis ma vie professionnelle, j’ai envie d’un enfant ?  Pourquoi quand je ne travaille plus,  j’ai envie de réussir ma vie professionnelle ?  Pourquoi quand un homme te fuit, tu le suis ? Pourquoi quand il te suit, tu le fuis ? Tout ça, c’est des sujets que j’adore.  La complexité de la vie et de l’être humain.

BREF.

Donc je disais, je me pose souvent la question : l’amitié c’est quoi ? Est-ce que c’est savoir par cœur, les goûts des uns, la couleur préférée des autres, ce qu’il/elle aime manger, le métier de ses parents, sa date d’anniversaire sans avoir à regarder son agenda ou avoir une alerte sur facebook ? Est-ce que c’est savoir répondre à chaque question comme dans les « z’amours » et ne jamais se tromper dans les réponses pour espérer gagner à la fin le voyage de l’amitié (hum) ? Est-ce que comme on a la fibre maternelle, on a la fibre amicale ou on ne l’a pas ? A 33 ans, je ne sais toujours pas. Je fais ce que je peux, je fais au mieux.

Mais lui ou elle, il fait souvent très bien. Il/elle est toujours la. Dans les moments importants de la vie. Souvent discret(e), mais là au bon moment. Une amitié disponible, gratuite, généreuse.

Moi je voudrais dédicacer ce texte à celui ou celle dont je n’ai pas le droit de parler.  Parce que si tu lis ce texte, je parle peut-être de toi.

Ou pas.