L'amour à la sauce pesto-rosso
peterpanpan
Quand sur l'aube comateuse quelques chants d'oiseaux s'étirent, voilà ses bras qui se tendent comme de longs élastiques, puis se replient sur mon corps dans les vibrations d'une corde d'arc tremblant.
Ses lèvres pales jouent l'horreur, et se retirent dans l'amer de leurs eaux violentes. Des bulles de savon fuitent comme des balles. Des cheveux de fête grattent ma sale tête puis alors des dents ouvertes me mordent jusqu'à la plaie. J'en vois des couleurs ! Des couleurs ! De toutes. Vite alors j'enclenche quelques pièges que j'avais sous l'épaule, par sécurité. Mes bras simiesques se courbent en carcans capturant quelques membres bien fait : un bras une jambe.
C'est du Picasso. L'amour prend des angles inédits. Les oiseaux, têtes à l'envers, continuent le printemps qui s'ébat.
Bim, bam, châtiments riants ! Douleurs qui crient des " Oui !! "
Et puis Pouf. C'était un faux réveil !
Les oiseaux chantent, le printemps remet la couette sur sa tête.