L'amour, c'est toi

L'amour naît dans tes yeux et s'échoue sur ma bouche,

Qui en redemande encore plus, qui en redemande encore une couche,

Pour que nos mains s'étreignent encore un instant, encore dans l'urgence,

L'urgence du temps qui passe, et sa sentence, de l'autre et son absence,

Je t'attendrai jusqu'à demain puisque tu fais mon cœur Amour,

Puisque j'aime lorsque tu caresses mon âme de tes mains de velours,

S'il fallait ne choisir qu'un seul être pour régner sur ce monde,

Je te choisirai toi, pour que mes doigts puisse effleurer encore ton âme Bombe,

Qui s'explose en milles mots et milles baisers sur mon existence,

Et lorsque nos corps s'épousent, se taisent tous les silences,

Je resterai à tes côtés, bravant tempêtes et diffamies humaines,

Je prendrai ta main et irai explorer toutes les immenses plaines,

Voyager à tes côtés est bonheur suprême, c'est embrasser Dieu du bout des lèvres,

Tu es mon Voyage lorsque tu me fais valser dans tes bras, lorsque tu ravives mon être,

Mon être si frêle qui s'élance au gré des vents perdus dans les sillons de la Vie,

Mon être qui t'aime à en perdre la tête, à en arrêter l'incessante pluie,

Qui rythmait ma vie avant ta connaissance,

Et c'est avec plaisir que je cède à l'indécence,

Pour me perdre dans tes sillons intellectuels,

Qui ravivent ma triste éternelle,

Tu es ce cortège tant convoité,

Je deviens vandale devant tes yeux bien aimés,

Je vole les clés du temps interdit,

Et m'en vais rejoindre les maudits,

Pour te garder, je ferai taire tout l'Univers,

Et le fracas des Hommes, celui qu'ils font sur la Terre,

Je réduirai en cendre tous les plus beaux Océans,

Et j'irai me noyer dans leurs ventres béants.