Possède-moi autant. Ta chose. Je tombe à genoux bouche bavante devant tes fantasmes si ludiques. Je suis ton jouet abîmé que tu te plais de secouer, l'amour est ailleurs. Je chante ah ouh ah ah, je jouis de tes doigts malicieux, moi l'incapable d'aimer. Sculpte-moi, peins-moi de couleurs qui n'existent pas. Je suis ton modèle fidèle, ta muse figée, qui bientôt s'évanouira. Je cris ton nom pour oublier ton visage-terreurs-nocturnes, je ne suis pas là. Fie-toi à tes cinq sens, ils te mentent sous mes ordres. Oui. Mon soupir contre ton cou, mon goût sucré sur tes lèvres, mon orgasme à ton oreille. Pupilles dilatées. Éphémère, véritable, je fais semblant de tout... Sauf quand