L'amour est laid

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Une chambre d’hôtel, sobre avec une lumière tamisée. Une femme d’une vingtaine d’année met son collant, nous ne voyons pas son visage, juste sa jambe et ses mains. Un homme jette trois billets de 100 euros sur le lit défait. Nous passons  au raz du sol et ne voyons que les talons rouges portée par la femme qui restent immobiles. On y voit l’homme qui quitte la pièce et ferme la porte derrière lui.

Une femme d’une trentaine d’année est assise sur des marches dans la rue devant un immeuble, elle attend. L’image est froide, bleue. Elle regarde les passants tentant d’accrocher leurs regards. Guillaume est un des passants. Un jeune homme retient son attention, il tient une fleur rouge dans les mains. Il regarde autour de lui, égaré comme cherchant quelqu’un. Leurs regards se croisent. Elle se lève et va vers lui, lui prend la main et sortent du champ mains dans la main.

Guillaume joue de la guitare sur le lit défait. Une femme, celle de la chambre d’hôtel, essaie différentes tenues derrière lui. Elle fait les cent pas dans la pièce. Elle en flou mais la couleur rouge domine. Elle se déplace vers la porte et l’ouvre. La lumière du couloir domine l’image.

Une jeune femme mince, type mannequin, est au milieu d’une  salle où on lui essaie différents vêtements. Elle est immobile. Les gens autour d’elle sont en accélérés, elle est juste utilisée comme un présentoir de mode. Guillaume joue de la guitare et chante en playback à côter d'elle. Les tenues changent ainsi que les coiffures. Jusqu’à ce qu’elle se retrouve seule dans la pièce débraillée, le maquillage effacé et étalé sur le visage et les cheveux en bataille. Guillaume passe devant elle sans la regarder en vitesse normale.

On voit le visage des trois femmes devant un miroir. Elles se regardent, s’examinent. Et brusquement se retournent et dans la pièce où elle se trouve jettent tout ce qui leurs tombent sous la main, cassant les bibelots, luminaires. On y voit le reflet de Guillaume au moment où le miroir est brisé avec une réelle violence en raz le bol pour tout effacer.   

Des parties des scènes précédentes sont reprises en arrière et au ralenties, l’écran est divisé en trois.

On fini sur une façade d’immeuble, il fait nuit, où quelque fenêtre s’allument au fur et à mesure avec une lumière tamisées rouges. Guillaume sort de l’immeuble la guitare à la main et quitte le champ.

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