L'amour fou...

nomade

Je t’aime tant tu sais, je t’aime mal, c’est vrai…

Je voudrais le présent, le futur, l’imparfait,

Effaçant ces ailleurs que tes bras ont serré

Et que tu gardes en toi comme autant de secrets.

 

Je t’aime pour toujours, je t’aime pour ces pages

Que tu tournes avec moi au cœur d’un été chaud.

Tu es mon absolu, tu es mon équipage,

Avec toi, j’ai trouvé une île où il fait beau…

 

Je n’ai pas toujours su combattre tes chimères

Et tu m’as fait souffrir sans le vouloir vraiment.

Pourtant, tu tiens ma main et tu es mon repère,

Avec toi, j’ai enfin atteint le firmament.

 

Mon ciel est fait de bleu, mon lit est fait de rêves

Et ton corps sur ma peau attise les tourments.

Tu es ce paradis que j’ai cherché sans trêve

Quand, enfant, je songeais à mon prince charmant…

 

Des hommes, j’en ai eu qui ont croisé ma route

Mais le seul qui ait su apaiser mes chagrins,

Je l’ai trouvé un soir où j’étais en déroute

Sur ce petit écran que caresse ma main…

 

S’il advenait un jour que vienne la tempête

Et que, d’un geste las, nous séparions nos vies,

Je n’aurais plus jamais des idées de conquêtes

Car tu m’auras ôté le goût de l’infini…

 

Je t’aime tant tu sais, je t’aime trop peut-être,

Je ne sais que prier pour que durent ces jours.

Tu es le magicien qui a fait apparaître

Des milliers de soleils en me donnant l’amour…

 

Je ferme doucement les vieux volets de bois

Et ma bouche en riant à tes lèvres s’agrippe,

En voyant tes baisers semés du bout des doigts

Sur tous nos lendemains. Je t’aime tant, Philippe…

 

 

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