L'amour sans "voie"-étage 666 -chambre 222

lanimelle

L’amour sans "voie" - étage 666 - chambre 222

Je lisais je t’aime sur tes lèvres,  et c’était comme si enfin, si enfin, j’allais encore pouvoir m’abandonner à toi, toi si loin là bas, toi dans les terres clôturées, toi dans les illusions décharnées, toi je ne sais où, toi qui n’étais jamais parti de moi.

D’un seul regard, dans le silence ou le bruit, quelque chose de l’amour, quelque chose que je ne voulais plus approcher, plus tenir, plus dire, j’avais enterré la possibilité de partager les séismes, ma vie et puis ne plus vivre les accidents qui tuent autre chose quand l’amour nait.

Je t’aime dans ma bouche, je t’aime dans le silence, je t’aime instantanément, je t’aime déraisonnablement, je t’aime sans le vouloir, je t’aime parce que tu ébranles quelque chose en moi sans y venir, juste l’idée de tes yeux arrive à me faire venir les larmes et à la fois le froid de l’hiver et puis la frustration, je t’aime de loin, je t’aime depuis longtemps, je t’aime et les larmes ou le froid ni changent rien, je t’aime et un jour le secret lourd est sorti, je t’aime encore, je t’aime et cela ne c‘est pas arrêté en te le disant.

L’amour est de la Méthamphétamine, l’amour c’est-ce que je sens pour toi, l’amour c’est-ce que je te dis du fond du cœur, pars, pars loin, pars sans te retourner, pars je t’aime et j’en crève de savoir que l’abandon c’était avec toi, l’abandon dans tes bras juste serré, un instant, un instant respirer l’amour, une magie surnaturelle, une prévision impossible,  je t’aime et je n’ai même pas envie que tu sortes de ma tête, je n’ai pas la force d’aller contre moi, d’aller contre toi et te dire des mots inutiles.

Un aller sans retour, un aller chez toi, un aller sur toi, un aller dans la couleur du ciel et encore nos yeux dramatiquement complices , ma peau de solitaire frissonne du manque, ma peau manque, manque, ma peau qui dégringole dans le temps des mortes amours et toi là, toi là même quand tu n’y est pas, toi là et me reprends des illusions dingues, des jeux  ou je peux être nue sans peur, sans peur de ton corps qui avance dans le mien, ton corps qui recouvre et m’envahit dans sa totalité, ton corps qui devient la bouée, la force, la respiration, ton corps qui devient juste le plaisir du mien et toi dedans ou es tu? J’ai peur que tu te perdes j’ai peur pour toi, on dirait que je t’aime de la plus belle façon qu’il est possible d’aimer, je t’aime et fuis moi, fuis mes sens qui ne pensent qu’à te renverser, qu’à t’aimer avec tout l’enfer de mon être tout entier.

J’aurai aimé t’aimer seulement de peau, seulement de chair mais je n’ai pas su, je n’ai pas su rester dans ce périmètre ou le mal ne serai jamais arrivé.

J’ai marché dans l’hiver ce matin, tu étais en moi et dehors tout fondait, j’ai les sangs si chauds de cet amour que j’en suis enfin sure tu es l’été, et je n’ai plus peur de rien, et le monde qui s’écroule grâce à tes yeux dans les miens et puis ma voix est partie ce matin, ma voix et puis toi tu es toujours là même quand mes yeux se noient, l’amour est une molécule vicieuse qui se fixe à mon ADN.

A quoi ça sert de venir te voir, de quoi j’ai l’air quand je t’aime…
Je m’en fou, c’est pire que tout , je me fou de tout mais je garde dans le fond cet amour qui rempli tout en moi…


L’animelle


px : mélodie en boucle "le rempart" -

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