L'âne d'Anne

peterpanpan

J'aimerais donner à boire à mon amertume. Elle me sèche le cœur. J'aimerais lui vendre des abricots et des oranges, du soleil juteux. L'eau de cette vie n'est pas potable. 

Les mots trompent il paraît. Les apparences aussi. Faut-il n'en croire qu'aux aveugles ? Et un peu aux sourds, si on veut. 

La trompette de l'âne m'aveugle. Il a une grosse bite cet âne. L'âne d'Anne m'attrape par la queue et puis s'en va. La la la, lalalalala, la la la... lala alalalalalalalalalalala;

L'âne d'Anne suce des queues de marlous. Il paraît que j'aime les transexuels aux dents d'or. Les marlous aussi. Mais la vie ? Mais la mort ? Elles chantent aussi !

Vive vive vive le pont des cons tous au coeur au bruit des fureurs.

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